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Jours tranquilles à Paris
1 septembre 2007

"Ils sont à Gonesse, Pantin, Sarcelle ... éparpillés dans tout le 93"

A ma question : "Que vont-ils devenir ?"

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Voir mon billet du 28 août

Voici la réponse que je copie/colle de l'Association Parada dans ce nouveau billet :

"Aujourd'hui, 31 août 2007, vers 10 heures, une vingtaine de Rroms qui avaient été expulsés d'un terrain situé derrière la rue André Campra à Saint-Denis se sont rassemblés devant la mairie de Saint-Denis. Ils font partie de ceux des 600 Rroms qui se trouvaient sur ce terrain et qui n'ont ni été sélectionnés pour le projet d'insertion professionnelle mis en place par la sous-préfecture, ni accepté la fameuse « aide humanitaire au retour » gérée par l'ANAEM. Ils étaient venus demander à la mairie une solution pour leur relogement. Un représentant de « La voix des Rroms » est allé à leur rencontre et après une consultation, une demande d'entretien avec M. le maire a été rédigée, précisant les aspirations de ces familles : apprentissage du français, insertion professionnelle, inscription des enfants à l'école et relogement provisoire en attendant l'acquisition d'une indépendance de chacun. Une délégation de 6 personnes a été reçue par la première adjointe au maire, Mme Soulas, ainsi que MM. Cossic et Dionisi, des services administratifs de la municipalité. Mme. Soulas a précisé que la municipalité de Saint-Denis saluait l'initiative de la sous-préfecture, mais qu'elle avait bien mis en garde sur le fait que l'évacuation du terrain créait une situation nouvelle difficile pour les concernés (les expulsés) qui ne pourrait pas être gérée par la ville. Cependant, la municipalité relancera sa demande d'une table ronde au niveau au moins régional pour trouver des solutions à cette situation qui se retrouve dans beaucoup d'autres villes d'Ile-de-France. « La voix des Rroms » a fait part de son analyse de la situation, notamment du fait, peu connu et/ou négligé par les autorités, que dans la plupart des cas, les familles concernées viennent d'un milieu rural. Ainsi, il serait plus judicieux et plus conforme aux demandes des concernés à élargir le champ du travail et explorer les possibilités d'installation des familles qui le souhaitent dans des villages français, où elles peuvent à la fois acquérir des expériences nouvelles et contribuer au développement durable par l'agriculture biologique. Concernant la demande de relogement, la mairie de Saint-Denis s'est dite dans l'impossibilité d'y répondre. Consciente du risque de voir un nouveau bidonville se constituer où des bâtiments en abandon occupés, Mme. Soulas a informé que la durée d'une telle installation ne dépendait pas de la volonté de la mairie mais que celle-ci ne demanderait pas d'expulsion. Sur la question de la scolarisation des enfants, les Rroms y tiennent d'autant plus que la rentrée arrive à grands pas, et des démarches seront faites au cours de la semaine prochaine."

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Photo JS

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