Vu ce soir : exposition David Lynch - FETISH -
Fetish David Lynch
envoyé par Snap
A rapprocher de mon billet du jeudi 11 octobre 2007
Photos JS
Fetish David Lynch
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Photos JS
Le prix Nobel de la Paix 2007 a été attribué à l'Américain Al Gore et au GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat).
A rapprocher de mon billet du vendredi 06 avril 2007 en cliquant ICI
Robert GLIGOROV
Vernissage le samedi 13 octobre à 18h - Exposition du 13 octobre au 17 novembre 2007
Le travail de Robert Gligorov, souvent cynique, est une critique acerbe de notre société.
L'allégorie de la mort y est omniprésente, représentée soit directement sous forme de tête de mort ou de pistolet, soit incarnée dans des objets qui peuvent sembler anodins, mais qui prennent un sens dramatique au regard de l'actualité. La photographie intitulée Natura morta (2007), qui sous le jeu de mots de son titre ne peut qu’évoquer les récentes préoccupations écologiques et la mise à mort de la nature par l’Homme, en est un exemple parfait.
Le parfum de scandale, subtile et insidieux, qui émane des images de Robert Gligorov, est jubilatoire. Ses photos ont la puissance d’impact des images commerciales, et l’anticonformisme propre à l’univers de la performance. Elles s’insinuent dans l’esprit du spectateur sous les traits lisses et esthétiques des images de la société de consommation, pour s’y révéler détonantes.
Il explore les positionnements politiques et sociaux de la société actuelle ainsi que la sexualité et l’identité, utilisant notamment des combinaisons inattendues d’humain, de végétal et d’animal. La photographie intitulée Venni Vidi Vinci (2006) se présente comme une confrontation anachronique d’un tableau « classique » et d’un chargeur de téléphone portable, le premier se trouvant amputé pour permettre de brancher le second, redéfinissant en quelque sorte l’ordre des priorités.
Son imagination est peuplée d’une faune bizarre et excentrique, qui prend vie sous forme d’autoportraits arborant métamorphoses, mutations transgéniques et hybridations fantastiques.
Son corps, multiple, protéiforme, est un outil auquel il fait subir des expériences extrêmes. Il clone et juxtapose des matières organiques créant des avatars inspirés des manipulations génétiques. Avec une subjectivité très contemporaine, le corps est reconsidéré, et s’inscrit dans l’ère du post-humain.
Les œuvres présentées à l’occasion de cette exposition sont en rapport direct avec la religion et la mort, ainsi se voit rejouer l’enterrement de Bob Dylan, et s’offre à notre regard une botte ensanglantée sortie d’un film d’horreur, une croix en forme de svastika composée de pistolet.
C’est de manière irrévérencieuse que Robert Gligorov passe en revue notre univers pour proposer avec force un questionnement de la surcharge d’images qui nous entourent, une dénonciation de la saturation visuelle et des codes qui régissent les images.
A la galerie Pascal Vanhoecke
Envoyé Spécial ce jeudi 11 octobre à partir de 20H55 sur France 2 : reportage du grand reporter Michel Peyrard qui s’est rendu plusieurs mois en Colombie sur les traces d’Ingrid Betancourt. Après un reportage écrit paru dans Paris-Match, c’est Envoyé Spécial qui revient en images sur cette investigation.
« David Lynch m’avait demandé de dessiner des souliers pour son exposition à la Fondation Cartier. Il peignit certains d’entre eux pour les montrer dans une cage. A mon tour, j’ai voulu lui demander d’en photographier d’autres, que j’aurai conçus dans ce but. David Lynch est l’un des plus grands réalisateurs vivants. Comme ses films sont extrêmement codés, j’ai voulu des souliers fétichistes, dont le fantasme obéit lui aussi à des codes.
Beaucoup ne voient le soulier qu’en accessoire de la marche. Pourtant, il est des souliers pour courir, d’autres pour nager… Et aussi des souliers destinés au sexe. S’il est un élément de fétichisme dans la garde-robe, c’est le soulier féminin, même sans talons. Il a l’allure d’un totem.
C’est un objet de culte qui appelle le rituel. J’avais prévu des souliers-sculptures, moins faits pour être portés que pour exalter ce qu’il y a de plus beau: la cambrure et le cou de pied.
David Lynch m’a aussitôt donné son accord. Il voyait un sofa, de grandes roses, une lampe et une fille. Il voyait ce que je ne voyais pas. Il avait déjà l’image en tête.
Les photos ont été prises en deux jours à Paris. A ma surprise, David a travaillé comme un chorégraphe. Toujours en mouvement rapide, il prenait une vue générale, puis un plan plus rapproché qu’il resserrait jusqu’à des détails. Il avait l’enthousiasme d’un étudiant des Beaux-Arts, et la puissance religieuse d’un Pollock ou d’un Picasso. Ses images sont douées d’une dimension picturale: elles m’évoquent Bellmer et Bacon, mais aussi Boldini, dans le rendu des chairs. Les bougés et les surimpressions sont courants dans ses films, mais il y a là des cambrures qui semblent exploser en flammes. A aucun moment, pourtant, les souliers n’ont quitté le centre de son attention.
David avait une exigence : « No bones ». Les modèles s’appellent Nouka et Baby, et dansent au Crazy Horse. En fétichiste d’opérette, je les ai choisies pour leur grâce et leur beauté, mais aussi pour leur cambrure. Elles ont porté avec naturel ces souliers importables. Leurs peaux très blanches, leurs yeux très foncés et leurs bouches brillantes s’intégraient à l’esthétique de Lynch, qui, tous comptes faits, a parfois des accents fétichistes: le corps lacéré d’Isabella Rosselini dans Blue Velvet, ou cette atmosphère d’angoisse où le sang n’est jamais versé. Ou encore ces rideaux à plis droits qui semblent au garde-à-vous, et que j’ai retrouvés pour la prise de vues. Le sofa s’est changé en chaise de bordel viennois, signée Adolf Loos, écrasant un tapis aux couleurs de plante carnivore. David Lynch en a fait, comme à son habitude, un décor peuplé d’ombres ».
Juillet 2007
Christian Louboutin et David Lynch par Eric Ryan
Pierre Passebon / Galerie du Passage
20 - 26 galerie Véro Dodat
75001 Paris. France.
Horaires d'ouverture du mardi au samedi de 11h00 à 19h00
ACCES
"L'entrée de la ""galerie Véro Dodat"" est au niveau du 10 de la rue Croix des Petits Champs."
Métro Palais Royal / Parking Vinci rue Croix des Petits Champs
Les chaussures que portent les filles du Crazy dans cette exposition sont des ballet boots. J'ai eu l'occasion de photographier de telles chaussures qui sont la fierté de certains fétichistes.
Voir la photo ci-après :
Voir le site en cliquant ICI
Objets de luxe saisis par les douanes, fabriqués en peau de crocodile
Crocodiles
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