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Jours tranquilles à Paris
1 septembre 2012

Lou Doillon : on en parle beaucoup en ce moment...

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La comédienne, fille de Jane Birkin et Jacques Doillon, publie un premier disque très réussi, aux antipodes des expériences parfois hasardeuses d'autres acteurs.

Le meilleur disque de la rentrée est celui d'une inconnue. Ou, plutôt, comme le dit Lou Doillon avec franchise, celui d'une «fille connue qui n'a jamais eu de succès». La jeune femme cumulait les handicaps: fille de célébrités (Jacques Doillon et Jane Birkin), comédienne, mannequin. «Je savais que des battes de base-ball m'attendaient au coin de la rue», sourit-elle. Dès le printemps, la délicate chanson I.C.U désamorçait ces soupçons. «J'ai essayé d'être le plus possible dans l'épure», explique-t-elle, marquée par les méthodes artisanales de son réalisateur de père et sa propre expérience. Réalisateur et arrangeur du ­disque, Étienne Daho a veillé à respecter ce cahier des charges. «Sa paranoïa et ma méfiance ont fait qu'on a été le plus honnête possible. Je ne voulais pas faire un disque pas rentable.»

Au-delà de la qualité des chansons, l'album révèle une voix singulière, grave et voilée, et un débit original. «Depuis toujours, je me disais que je ne savais pas chanter parce que je suis incapable de monter dans les aigus. Pour moi, les références, c'étaient ma mère et Charlotte (Gainsbourg), qui sont capables de se balader dans les hauteurs.» À l'opposé, le timbre de Lou Doillon évoque celui des chanteuses de blues et de country qui constituent ses principales influences, avec Patti Smith, modèle sur le plan ­musical comme humain. «Grâce à elle, je n'ai pas peur d'avancer.»  Fille et petite-fille de muses (sa grand-mère était la comédienne fétiche de Noel Coward), Lou Doillon a grandi dans la hantise des femmes victimes du temps qui passe. À presque 30 ans, cette vieille âme sort enfin du bois. «Depuis quinze ans, les gens ne savaient pas trop ce que je faisais.» Plongée dans les livres et les disques, Lou Doillon a commencé à penser à la chanson il y a quelques années, à une condition: «Être le chef.» En l'occurrence, composer et écrire comme bon lui semblait, et non être soumise au désir d'un autre. Un souhait qu'Étienne Daho a respecté et accompagné. «Sans cela, je me serais barrée dans la seconde.» Source : extrait le Figaro (site)

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