Ah les crop tops ! Rappelez-vous, ces tee-shirts microscopiques, comme rétrécis après un passage en machine, qui laissaient apparaître le nombril… Les popstars américaines Jennifer Lopez, Christina Aguilera ou encore Britney Spears en portaient dans les années 1990. Vanessa Paradis aussi. Moins courts et, surtout, moins moulants, ils étaient revenus à petits pas l’été dernier. Cette année, on en voit partout. Vous êtes perplexes ? Rassurez vous, ces hauts courts ne sont plus réservés aux adolescentes longilignes aux ventres scandaleusement plats ! S’il y a toujours peu de tissu, ils se portent désormais avec des pantalons, des shorts ou des jupes à tailles hautes (photo) , pour laisser le ventre couvert et marquer la taille. Évitant ainsi de tomber dans le look pom-pom girl. Crop top large à manches longues, associé à un jean boyfriend (coupe large), pour un style sportswear . Ou, plus chic et ajusté avec une jupe crayon, vous avez le choix. Les marques sortent même les hauts coordonnés aux bas, fleuris ou unis, pour un effet combinaison plutôt réussi. Vous n’avez donc plus d’excuses sauf, bien sûr, si vous êtes frileuse… Article de Anne-Claire DALMONT.

Toute l’équipe des bénévoles était présente autour du conseil d’administration de l’association Tud Sant Kado pour organiser la prochaine fête du village de Saint-Cado du samedi 2 août. Toute la journée, dès 9 h, des animations sur le port se succéderont.« L’année passée, nous avons accueilli de nombreux visiteurs et servi plus de 700 repas. Nous espérons battre ce record » , déclare Thierry Philippe, président. Jusqu’à 18 h, des puces nautiques et le marché du terroir et de la mer se tiendront sur le port. Les petits matelots et ses Bretonnes défileront à 15 h. Se succéderont les interventions du bagad Arvorizion Karnag, le cercle celtique Sévenadur Bro Belz, puis les vélos fleuris défileront. À 18 h 30, une démonstration de sauvetage en mer avec l’association Les chiens de la côte aura lieu. La chorale Les Gabiers d’Artimon se produira à 19 h. L’orchestre Vent d’ouest animera le bal populaire. À 23 h, le feu d’artifice sera tiré de l’îlot de Nichtarguer. Une restauration sur place sera organisée avec des moules-frites-far : 11 €, morgate-far : 12 €, repas de sardines (direct du bateau)-frites-far : 11 €, crêpes, merguez.

Samedi 2 août, port de Saint-Cado, entrée, animations et parking gratuits.

L’activité touristique a ralenti comparé à l’an dernier. La faute à la météo, à la Coupe du monde… Et à la crise. Mais certaines régions s’en sortent mieux que d’autres.

Le mois de juillet sera bientôt une saison creuse. Les Français partent de plus en plus en août et le phénomène va grandissant. La tendance se confirme encore cette année. L’activité touristique a baissé de 4 % en juillet, par rapport à l’année dernière, estime Didier Arino, directeur du cabinet d’expertise Protourisme.

Mauvais temps et Coupe du monde

D’après l’expert hôtelier MKG, les taux d’occupation dans l’hôtellerie s’élèvent à 75,8 %, soit une baisse de 1,2 point par rapport à juillet 2013. Même constat du côté des hébergements de plein air où la majorité des gestionnaires enregistraient des réservations en baisse. Le président de la Fédération nationale des hébergements de plein air, Guylhem Féraud, relativise. Les hébergements de plein air étaient en augmentation jusqu’à l’an dernier : «On ne peut pas toujours avoir des années record ». La faute au mauvais temps et à la Coupe du monde de football qui a retardé les départs en vacances des supporters. Par ailleurs, les employeurs incitent leurs salariés à concentrer les congés sur le deuxième mois d’été pour faire face au ralentissement d’activité. Mais le premier facteur reste encore le pouvoir d’achat. Un constat que partage la fédération de l’hôtellerie et de la restauration (Umih). Avec la crise, la période estivale en a pris un coup : les touristes raccourcissent leurs séjours ou préfèrent partir hors saison. Une baisse que ne subissent pas tous les territoires. La Bretagne et la Normandie, notamment, se portent mieux que le reste des régions françaises, analyse Protourisme. Article de Estelle HUCHET.

Photos prises au MACVAL

L'addiction aux autoportraits postés sur les réseaux sociaux est-elle le reflet d'une société exhibitionniste ? De l'ado au pape François, tout le monde y succombe. Et moi, et moi, et moi...

La modestie, c'est fini. C'est comme une épidémie : l'ego trip nous saisit. Le moi s'étale sur Twitter, s'épanouit sur Facebook, fleurit sur Instagram. Je m'aime donc je suis, autant vous en faire profiter. Le footballeur Patrice Evra l'a confié sans détour durant une conférence de presse, en marge du Mondial :

Je m'aime tout le temps. Le "Pat" de 2010 et celui de 2014, je les kife tous les deux."[...]

Le premier moi en ligne, c'est le fameux selfie, bien sûr. Depuis que le terme est entré dans les prestigieux dictionnaires d'Oxford, fin 2013, on nous rebat les oreilles de ce petit autoportrait tiré à bout de bras, avec un portable, et posté sur les réseaux sociaux.

"Aujourd'hui, tout le monde a droit à sa galerie de portraits mondiale. Autrefois, elle était réservée à une élite. Cette révolution est donc très démocratique !", s'enthousiasme Denis Gancel, auteur d'"Ecce Logo. Les marques, anges et démons du XXIe siècle" (Loco Essai, 2011).

56 millions de selfies sur Instagram

C'est une danse globale, une gestuelle planétaire qui se déroule partout, de Rio à Barbès, des stades de foot pendant la Coupe du Monde aux manifs chaudes lors des protestations propalestiniennes. Elle saisit tout le monde. Hillary Clinton et Nabilla. Miley Cyrus et Rihanna. Barack Obama et moi. Vous aussi, peut-être ?

En 2013, 56 millions de selfies ont été partagés sur Instagram. Des milliards d'yeux sont là, prêts à nous contempler. Même le pape François est apparu, un poil engoncé, sur un selfie devenu culte, aux côtés de trois ados italiens. Une seule personnalité résistait vaillamment : la bonne reine d'Angleterre, toujours digne sous ses chapeaux cloches. C'est désormais du passé ! [...]

>> LIRE. L'intégralité du dossier "Génération selfie : enquête sur la nouvelle déferlante narcissique" dans "le Nouvel Observateur", en kiosque ce 31 juillet.