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Jours tranquilles à Paris
7 août 2014

"Les Filles de Jésus dans la guerre 14-18" - Vu hier

Manifestation Culturelle Exposition "Les Filles de Jésus dans la guerre 14-18" à Plumelin Kermaria 56500 PLUMELIN. Ouvert le 23 juillet 2014 du 26 au 27 juillet 2014 le 30 juillet 2014 du 02 au 03 août 2014 le 06 août 2014 du 09 au 10 août 2014 le 13 août 2014 du 16 au 17 août 2014

Manifestation Culturelle

Exposition "Les Filles de Jésus dans la guerre 14-18" à Plumelin

Kermaria

56500 PLUMELIN

Tél. : 02 97 61 04 87

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Entrée de l'exposition

La congrégation des Filles de Jésus a été créée à l'instigation de Pierre Noury (né en 1743 à Lauzach, curé de la paroisse de Bignan depuis 1771, décédé en 1804), qui rêvait de créer « une maison de piété et de bienfaisance […] pour l’utilité générale tant spirituelle que temporelle de la paroisse et des environs », curé de Bignan, puis celle de Yves-Marie Coeffic (1790-1857), son successeur, curé de Bignan également, par Perrine Samson (née en 1790 à Bignan, décédée en 1847) en 1831 à Bignan. Perrine Samson, devenue Mère Sainte-Angèle, et les quatre premières sœurs originaires du pays de Locminé qui se sont jointes à elle,  prononcent leurs vœux le 25 novembre 1834. Dès ses débuts, la congrégation se voue à l'éducation des enfants, aux soins aux malades et aux mourants.

En 1860, la congrégation, dirigée alors par Sœur Marie de Saint-Charles, quitte Bignan pour s'installer non loin de là dans les landes de Lan Vraz, sur le territoire de la commune de Plumelin, près de Locminé (Morbihan) (le lieu est rebaptisé Kermaria)  où une chapelle est édifiée, dédiée à saint Joseph. En 1884, date de la mort de Sœur Marie de Saint-Charles, le nombre des sœurs est d'environ 6005.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les "Filles de Jésus" ont dirigé de nombreuses écoles congréganistes en France. On l'apprend parfois lors des décisions de leur fermeture prises par le gouvernement d'Émile Combes : c'est le cas par exemple pour les écoles congréganistes de Plumelin, Clohars-Fouesnant, Saint-Évarzec, Plonéour-Lanvern, Querrien, Mahalon (toutes ces communes étant situées dans le Finistère) comme l'annonce le journal La Croix du 3 janvier 1946.

Les Sœurs de la congrégation des Filles de Jésus (Kermaria), dont le rayonnement est limité en France par la loi sur les congrégations de 1880, sont contraintes à l'exil au début du XXe siècle en vertu de la Loi de 1901. La congrégation comptait alors en France environ un millier de Sœurs réparties en 80 communautés et 134 écoles. En 1903 par exemple, plus de 100 religieuses des Filles de Jésus (de Kermaria) quittent la Bretagne pour le Canada, s'installant dans l'Alberta à Saint-Albert, Calgary, Edmonton, dans le Nouveau-Brunswick à Chatam, Bathurst et Dalhousie, en Nouvelle-Écosse à Arichat et Sidney, dans l'Île-du-Prince-Édouard à Charlottetown, etc.., mais principalement au Québec (une vingtaine de fondations, par exemple à Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine, Batiscan, Saint-Prosper, Saint-Narcisse, Shawinigan, etc..). Les Filles de Jésus (de Kermaria) créent aussi la même année un établissement aux États-Unis à Lewistown dans le Montana.

À Plumelin, la congrégation possède toujours un complexe religieux, qui reste un lieu de pèlerinage, comprenant deux chapelles et des bâtiments conventuels, ainsi qu'un collège.

Source : Wikipedia

affiche expo kermaria web

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