Woody Allen. Pourquoi on ne s'en lasse pas
« Café Society » marque la quatorzième sélection hors compétition à Cannes de Woody Allen.
« Café Society », le dernier film de Woody Allen, a lancé le Festival de Cannes, hier. Hors compétition comme toujours, et sous les applaudissements, comme souvent. Le réalisateur new-yorkais octogénaire est décidément inusable !
Parce qu'à 80 ans, il continue de créer. Avec 46 films au compteur, et 80 printemps depuis décembre, le cinéaste pourrait s'estimer satisfait, mais non ! « Je suis plein de jeunesse, je suis agile, je mange bien, je fais de l'exercice... J'ai de la chance, mes parents ont vécu jusqu'à presque 100 ans, j'ai gagné le jackpot en matière de longévité. Je vais me réveiller un matin, j'aurai un arrêt cardiaque et je serai mis dans une chaise roulante, mais jusqu'à cette date, je resterai là et je ferai des films », s'exclamait, hier, Woody Allen, à la conférence de presse du film. Ça donne de l'espoir, non ?
Parce qu'il change de muse comme de chemise à carreaux. À ses côtés, sur le tapis rouge, deux bombes. Mais Kristen Stewart et Blake Lively sont loin d'être juste de jolies plantes décoratives. D'ailleurs, Kristen, 26 ans, ancien bébé star de la saga « Twilight », montera aussi les marches pour « Personal Shopper », d'Olivier Assayas (en compétition), et elle n'est pas loin d'être aussi connue que Woody. Et côté muse, il est très fort : Diane Keaton, Mia Farrow, Julia Roberts, Charlize Theron, Naomi Watts, Marion Cotillard, Scarlett Johansson, Penélope Cruz, Cate Blanchett ou encore Emma Stone l'année dernière... N'en jetez plus !
Parce qu'il verse dans le romantisme et que ça fait du bien. En rendant hommage au cinéma d'Hollywood des années 30 et à des films qui ont marqué son enfance, Woody Allen ne signe pas juste une bluette sentimentale, mais un film aussi solide techniquement que doux et léger à regarder, nostalgique comme un roman de Scott Fitzgerald. Rendez-vous l'année prochaine ! Source : le Télégramme