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Jours tranquilles à Paris
25 mai 2016

ARAKI = 76 ans aujourd'hui - HAPPY BIRTHDAY !

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25 mai 2016

Loi Travail : les salariés des 19 centrales nucléaires françaises ont voté la grève pour demain, annonce la CGT

Les salariés des 19 centrales nucléaires françaises ont voté la grève pour jeudi 26 mai, journée nationale d'action contre la loi Travail, a annoncé mercredi 25 mai la porte-parole de la fédération de l'énergie et des mines de la CGT. Le mouvement devait débuter mercredi à partir de 20 heures. Il devrait entraîner des baisses de charge, mais pas l'arrêt des centrales, selon la responsable syndicale.

25 mai 2016

Extrait d'un shooting - mode

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25 mai 2016

Bond fait faux bond...

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25 mai 2016

Emily Ratajkowski

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emily

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25 mai 2016

Josh Ryan (photographe)

25 mai 2016

Isabelle Huppert, une athlète de la souffrance

Isabelle Huppert dans « Elle », de Paul Verhoeven - en salles à partir d'aujourd'hui

Elle, du sardonique Paul Verhoeven, c’est donc Isabelle Huppert. Dans un personnage qui lui colle à la peau, celui d’une femme frêle et surpuissante, que rien ne semble pouvoir ébranler si ce n’est l’emprise qu’elle exerce sur autrui. La profusion du talent d’Isabelle Huppert, la diversité des rôles et des registres qu’elle est capable de s’approprier, la délicatesse d’expression qu’elle peut atteindre (comme dans le récent L’Avenir, de Mia Hansen-Love), rien de tout cela ne saurait masquer ce qu’on est tenté de nommer, comme pour la pyramide olfactive d’un parfum, sa note de cœur. Cette note a chez elle le goût de la souffrance. Un goût d’autant plus redoutable que trempé dans la froideur. Une passion, à la fois distanciée et inextinguible, à souffrir comme à faire souffrir. Un entêtement sadomasochiste comme on n’en a probablement jamais vu dans l’histoire du jeu français.

Expiation baudelairienne

Cette soif de souffrance, subie et prodiguée, engage plus qu’une cause personnelle. Elle trouve des racines dans l’histoire de l’art français qui voue, depuis la montée en puissance de cet ordre, une haine farouche envers la bourgeoisie, entendue comme absolu de la trivialité et du pharisaïsme. Molière, Chateaubriand, Balzac, Stendhal, Baudelaire, Flaubert, Rimbaud, Céline (on pourrait pousser jusqu’à Houellebecq) : les plus grands noms de notre littérature, en cela prolongés par la tradition populaire des chanteurs à texte (Brel, Brassens, Ferré), ont en commun d’avoir assis leur génie sur la mise en charpie de l’être bourgeois. Disons plus : l’artiste français naît du bourgeois qu’il fait mourir en lui. Expiation digne de L’héautontimorouménos baudelairien : « Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue ! Et la victime et le bourreau ! »

ISABELLE HUPPERT ÉROTISE SES PERSONNAGES SUR LE MANÈGE MENTAL DE LA SOUMISSION ET DE LA DOMINATION

A leur suite, en connivence avec les nombreux cinéastes qui lui ont élégamment prêté la main, Isabelle Huppert, qui ne fut pas pour rien une égérie chabrolienne, fabrique sa puissance sur le même ressort. Issue elle-même de la grande bourgeoisie, cette actrice à l’intelligence aiguë et au magnétisme cérébral n’a de cesse, dans le choix de ses rôles, de s’ériger tour à tour en bourreau et en victime. Tantôt forte, tantôt fragile, tantôt manipulatrice, tantôt défaite, souvent les deux à la fois, elle érotise ses personnages sur le manège mental de la soumission et de la domination. Voilà sa statue, son aura, sa magnificence.

Trop d’arguments se pressent pour nourrir cette hypothèse. Citons simplement, pour mémoire, quelques-uns de ses rôles les plus marquants. Tout d’abord celui qui la révèle, diapason de sa carrière (Les Valseuses, de Bertrand Blier). Nous sommes en 1974, l’actrice a 21 ans, elle interprète la fille âgée de 16 ans d’une famille bourgeoise en pique-nique, que vient asticoter le trio de loulous formé par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou. L’adolescente prend fait et cause pour les agresseurs, plante avec mépris ses crétins de géniteurs, part sans retour se faire déniaiser par l’aimable trio.

Trahison de classe

Associée à cette trahison de classe, une double défloraison a lieu ici : celle du personnage devenant femme, celle d’Isabelle Huppert devenant actrice. La suite creusera ce sillon, puisant dans l’avilissement du personnage les moyens d’une élévation de l’actrice. Petite aguicheuse de camping violée et assassinée par un cafetier raciste (Dupont Lajoie, d’Yves Boisset, 1975). Apprentie coiffeuse abandonnée sombrant dans l’aliénation (La Dentellière, de Claude Goretta, 1977). Prostituée parricide (Violette Nozière, de Claude Chabrol, 1978). Prostituée-rouage de la chaîne marchande (Sauve qui peut (la vie), de Jean-Luc Godard, 1980). Bourgeoise trompant son mari avec une petite frappe (Loulou, de Maurice Pialat, 1980). Implacable castratrice du sexe opposé (La Truite, de Joseph Losey, 1982). Perversité faite femme (La Garce, de Christine Pascal, 1984). Veuve machiavélique (La Vengeance d’une femme, de Jacques Doillon, 1990). Postière homicide (La Cérémonie, de Claude Chabrol, 1995). Vieille fille mélomane SM (La Pianiste, de Michael Haneke, 2001). Mère morbide et incestueuse (Ma mère, de Christophe Honoré, 2004). Bœuf-carottes sadomaso (Tip Top, de Serge Bozon, 2013). On en passe, sans rien ajouter d’une carrière théâtrale qui rendrait des points à la cinématographique.

ISABELLE HUPPERT, ACTRICE : « LE CINÉMA SERT À EXPLORER LES PASSIONS LES PLUS EXTRÊMES, DANS TOUT CE QU’ELLES PEUVENT AVOIR DE SCANDALEUX, DE TRANSGRESSIF »

Pour un hommage à Isabelle Huppert dans son numéro de mai 2016, Studio a eu l’heureuse idée d’inviter divers cinéastes à lui poser une question. Patricia Mazuy, qui a dirigé l’actrice en Madame de Maintenon dans Saint-Cyr (encore un personnage qui doit expier ses péchés), met seule les pieds dans le plat : « Pourquoi penses-tu que tu aimes à ce point jouer les ogresses et les mauvaises mères ? » Loin de s’en offusquer, l’actrice s’en explique : « Le cinéma sert à explorer les passions les plus extrêmes, dans tout ce qu’elles peuvent avoir de scandaleux, de transgressif. Voilà ce que je recherche, comme actrice et comme spectatrice. » Tout est dit. Isabelle Huppert se révèle par là une des très rares actrices à penser aussi lucidement le cadre, et plus encore le hors-cadre de son talent. Source : Le Monde. Article de Jacques Mandelbaum

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25 mai 2016

Hitler aux enchères...

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Pour voir mes anciens billets sur Maurizio Cattelan cliquez ici

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25 mai 2016

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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24 mai 2016

Loi Travail - les salariés de la centrale nucléaire de Nogent/Seine votent la grève et l'arrêt de la production d'électricité

La contestation contre la réforme du Code du travail prend de l'ampleur. Dans le sillage des blocages de raffineries et de dépôts de carburant qui provoquent un début de pénurie dans les stations-service, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), réunis en assemblée générale mardi 24 mai, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité, jeudi, dans le cadre du mouvement contre la loi Travail, selon les informations de France 2 et de francetv info.

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