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Jours tranquilles à Paris
10 juillet 2016

J'étais là, tranquille, sur mon rocher...

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Quelqu'un a l'annuaire des marées ?  ... et tout le monde a commencé à se moquer de moi. La photo de ma mésaventure, lundi à Ploubazlanec (22), a été, et de loin, la plus partagée sur le page Facebook du Télégramme : 150.000 vues, plus de 2.500 interactions, et des sarcasmes à marée haute. Les gens ne sont pas gentils : comme Gaëtan, Colette, Isange, Stéphane et tant d'autres, ils sont tous partis du principe que j'étais Parisien. Ce qui a d'ailleurs un peu énervé lesdits Parisiens, pas en retard pour souligner que les Bretons sont bien contents de les avoir à « dépenser leur argent dans les crêperies ». Alors que même pas, je suis Britannique (mon bateau l'est, en tout cas). Lamine s'est d'ailleurs permis d'ironiser sur le fait je m'étais « ancré à l'Europe, encore un qui n'est pas d'accord avec le Brexit ». Mais je m'en moque, moi, du Brexit, je veux juste pouvoir reprendre ma navigation. Et même pas vers la Méditerranée, où, précise méchamment Daniel, il y a « 50 cm de marnage max »... Notez que ça m'a permis de découvrir le nombre de marins expérimentés et irréprochables qui naviguent sur les réseaux. Rendez-vous compte, il y en a même qui peuvent étaler leur science des marées et des courants, citer le fameux « bacyrouge et tricovert » (oui, mais en sortant ou en rentrant au port ?) et asséner un « c'est pas compliqué » définitif. Bon, quelque chose me dit qu'une fois à la barre ce serait moins évident. Certains viennent d'ailleurs à mon secours (enfin, en ligne), rappelant à l'instar de Jean-Yves que « même Tabarly s'échouait à Chausey », ou comme Colette qu'il y avait il y a peu « un bateau de pêche professionnel dans la même posture à Saint-Quay ». Merci du soutien ! Là où ça s'est mal goupillé, mon affaire, c'est qu'elle est intervenue la même semaine que le coup de projecteur sur les finances défaillantes de la SNSM, et qu'évidemment les intervenants étaient nombreux à proposer comme Stef de « faire payer les inconscients qui font n'importe quoi ». En revanche, point positif, j'ai pu me faire plein de copains, vu le nombre de blagues à base de « Tiens, Untel, c'était toi à la barre ? » partagées sur la page du Télégramme (*). Et puis j'ai pu découvrir un dicton breton qui m'avait échappé, et que plusieurs lecteurs ont eu la gentillesse de me citer : « Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer. » C'est noté. * Eric, Antoine, Alex, Edouard, Mathieu... On a la liste, qu'on tient à disposition de la SNSM pour son financement ;-)

Source : Le Télégramme

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