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Jours tranquilles à Paris
3 août 2016

Boo.bzh. Les seins bretons pointent sur le net

Claire Maoui, jeune Parisienne originaire des Côtes-d'Armor, a gagné l'estime de ses pairs en créant le buzz avec son site internet « boo.bzh », sorte de « vallée des seins » virtuelle. « Certifiez-vous avoir plus de 17 années, 11 mois, 30 jours, 23 heures, 59 minutes et aimer la Bretagne ? ».

Les honnêtes gens qui cliqueront sur « non » seront redirigés vers le programme pour enfants « Midi les zouzous ». Les moins sages découvriront un site minimaliste et bourré d'humour, créé « par amour de la Bretagne, des femmes et de la liberté ! » Une extension gonflée

Tout commence il y a un an et demi, lorsque l'extension «. bzh » débarque sur le web. « J'ai trouvé l'idée hyper drôle, une extension réservée aux Bretons », se souvient Claire Maoui, Parisienne aux origines costarmoricaines. « Tout de suite, j'ai pensé à " boo.bzh " (boobs : seins en anglais) en me disant " impossible de ne pas faire de blague avec ça " ». Son emploi de directrice artistique dans la publicité et son rôle de jeune maman la forcent à faire une pause pendant un temps. Mais lorsque l'idée refait surface, il y a quelques mois, elle peut compter sur le soutien de tout son entourage : son petit frère, développeur, met le site en ligne et ses copines sont mises à contribution : « Je leur ai demandé de m'envoyer une photo de leurs boobs, en mode selfie ». Un cadrage loin d'être avantageux mais justement, la démarche de la trentenaire n'est pas de faire dans le glamour : « Si tu veux voir des trucs sexy, va sur Youporn ! ».

« Pas un concours de beauté »

« S'il y a de belles poitrines, tant mieux mais je ne veux surtout pas que ça devienne un concours de beauté. Moi, je veux des seins de tous les âges, des beaux, des moches, des petits, des gros... Il y a aussi des filles qui ont eu un cancer, qui ont des cicatrices... Il faut que ce soit représentatif de toutes les femmes ». Claire n'oublie pas son objectif premier : « Se marrer, tout simplement ! ». En ligne depuis vendredi dernier, Boo.bzh a décollé très vite, relayé par des sites d'actu décalés tel que Brain magazine ou Topito. «

Même Marc Dorcel l'a partagé, ça m'a fait très plaisir », sourit celle qui sait que c'est grâce à ces relais sur les réseaux sociaux qu'elle touchera un maximum de participantes. Si tout le monde peut « uploader ses boobzh », les volontaires sont toutefois « bretonnisées » d'office : une fois le selfie téléchargé, elles sont obligées de choisir un prénom régional (Aziliz, Azénor, Madenn...) mais également un métier « typiquement exagéré » : « dresseuse de mouettes », « vendeuse de cirés » ou encore « entendeuse de loups de renards et de belettes »...

Des dizaines de boobs par jour

Seulement quelques jours après la mise en ligne, Claire recense déjà une centaine de paires de boobs et en reçoit entre 10 et 20 chaque jour... Avec, inévitablement, beaucoup de tri à effectuer : « Il y a plus de mecs qui participent que de filles », rigole la modératrice. Et si elle laisse passer un torse velu de temps en temps, elle refuse catégoriquement tous les appendices virils ou les gorges d'actrices X dénichées sur le net. « Je pensais que ça allait faire marrer 20 personnes et aujourd'hui je me retrouve obligée de muscler mon site pour éviter les bugs ! », confie Claire, auréolée par ce succès fulgurant. 

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