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Jours tranquilles à Paris
29 septembre 2016

Nouvelle émission TV de Thierry Ardisson....

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29 septembre 2016

HERB RITTS - EN PLEINE LUMIÈRE - actuellement à la MEP

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Les images d’Herb Ritts sont un miracle de légèreté et d’harmonie, la représentation d’un équilibre rare, impossible à tenir, mais qui s’imprime pour toujours sur le papier photo et passe par le dosage attentif des éléments naturels, l’exaltation du corps, l’évidence de la lumière sur les visages.

En parcourant les unes après les autres les photos de Ritts, nous voyons le monde non pas tel qu’il se manifeste, mais tel que nous le voudrions, n’offrant que des journées parfaites, des ciels bleus, des corps lisses et des visages insouciants. On retrouve dans toutes ses photographies les éléments naturels dont se nourrissait son regard — le vent, la lumière et la terre de Californie, l’horizon à perte de vue, les espaces immenses — ainsi que les corps des modèles masculins et féminins, leurs regards, leurs vêtements. Le résultat est une combinaison rare et précieuse de ces ingrédients et son œuvre photographique un ensemble mesuré de spontanéité et de composition, de glamour et d’immédiateté, de poses sophistiquées et d’amusement pur.

Ritts ne se contente pas de statues vivantes, formes parfaites du corps humain, il aime évoquer aussi la matérialité de ce qu’il photographie. Il cherche comment rendre sur le papier la tonalité sérieuse d’un tissu, conserver l’aura de plaisir qui entoure un vêtement de haute couture, mettre en relation l’air dense d’une journée de soleil et de vent avec le sable du désert et la peau d’un modèle. Il met l’accent sur la consistance tactile des matériaux, exalte la peau humaine dans son contact avec l’eau, les grains de sable, le voile du vêtement qui la couvre ou de la boue qui la contraint comme dans une cage. Pour chaque image, le photographe crée un nouveau réseau de tensions et nous observons, au fil des images, comment un corps réagit à l’eau qui le frappe, au vent qui le caresse, au soleil qui le brûle, selon un hasard plastique de la vision où, entre pureté des formes et allégresse ambiante, il semble que tout peut arriver.

Aimer la photographie, l’observer, l’étudier : Herb Ritts a été aussi un grand collectionneur qui professait un goût précis et sûr pour les grands maîtres européens — Kertesz, Umbo, les avant-gardes du début du vingtième siècle et la photographie de mode allemande —, les Américains — Weston bien sûr et Paul Strand, Edward Curtis, Berenice Abott, Diane Arbus, Mike Disfarmer, Dorothea Lange, Edward Steichen — et ses contemporains, depuis son ami et mentor Helmut Newton jusqu’à Peter Beard, en passant par Richard Avedon, Robert Mapplethorpe, Duane Michaels. Une galerie d’auteurs où nous retrouvons aujourd’hui la source d’inspiration de nombreuses photos de Ritts ainsi que ses sujets les plus chers comme l’étude du corps, le soin du détail, l’objet détourné de dérivation surréaliste, l’expérimentation en matière de composition, les jeux de lumière, le rendu de l’atmosphère.

On peut assurément dire qu’Herb Ritts a changé la façon de considérer la photographie commerciale par rapport à la photographie artistique ou en tout cas à vocation de recherche. Et pas seulement parce qu’il a introduit dans chacun de ses clichés une sensibilité tangible, un jeu intense et prenant, mais aussi parce qu’il a mené son travail avec une conscience profonde de la complexité du geste photographique, de sa valeur, de son sens et de son histoire.

Exposition réalisée en collaboration avec Fondazione Forma per la Fotografia, Milan et Herb Ritts Foundation, Los Angeles

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29 septembre 2016

Ce soir chez Taschen : Peter Lindbergh

TASCHEN a le plaisir de vous inviter à une séance de dédicace en présence du photographe allemand Peter Lindbergh à l’occasion du lancement de son nouveau livre 'A Different Vision on Fashion Photography' par Thierry-Maxime Loriot. Cette histoire unique de la mode est publiée en lien avec l'exposition présentée au Kunsthal Rotterdam, du 10 septembre 2016 au 17 février 2017. L’ouvrage rassemble plus de 400 images réalisées par Lindbergh en quarante ans de carrière et rend ainsi hommage à sa façon si singulière de raconter la mode et ses bouleversements.

Prise en plein cœur de New York en 1989, sa photo de cinq jeunes mannequins publiée en couverture du Vogue anglais, donne naissance aux plus grands top models. L’image ne fait pas que réunir pour la première fois les visages désormais cultes de Naomi Campbell, Linda Evangelista, Tatjana Patitz, Christy Turlington Burns ou Cindy Crawford, elle marque le début d’une nouvelle ère dans la mode, et un changement décisif dans la façon d’envisager la beauté des femmes. Considéré comme un pionnier dans son domaine, Lindbergh a introduit une forme de nouveau réalisme en redéfinissant la beauté à travers des images intemporelles. Dans cet ouvrage, ses photographies sont remises dans leur contexte par les commentaires de ses collaborateurs tels que Jean Paul Gaultier, Nicole Kidman, Grace Coddington, Cindy Crawford ou Anna Wintour, qui choisit Lindbergh pour sa première couverture du Vogue américain.

R.S.V.P. souhaité. Pensez à réserver votre exemplaire: store-paris@taschen.com ou 01 40 51 79 22

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29 septembre 2016

Le cinéma britannique de demain à Dinard

Jusqu’à dimanche, le festival de Dinard s’annonce, une nouvelle fois, comme une fenêtre privilégiée sur le cinéma britannique d’aujourd’hui et de demain. Six longs-métrages concourent pour le Hitchcock d’or, dont quatre ont pour sujet central la jeunesse. Notamment l’excellent et réjouissant Sing Street , qui sort en France le 26 octobre. L’Irlandais John Carney ( Once ) y raconte comment, dans le Dublin des années 1980, on peut monter un groupe de rock par amour pour une belle lycéenne… Pendant le festival, dix-neuf films seront projetés en avant-première nationale. Par exemple Moi, Daniel Blake , de Ken Loach, qui a décroché la Palme d’or au dernier festival de Cannes et sortira aussi le 26 octobre. Mais également le dernier Bridget Jones qui débarque en France la semaine prochaine.

29 septembre 2016

Street Art

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29 septembre 2016

Nakid Magazine

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29 septembre 2016

Festival de Dinard : Claude Lelouch, 56 ans d’amour du cinéma…

Cinéma. Le cinéaste préside le jury du Festival du film britannique de Dinard (Ille-et-Vilaine), qui débute demain. Et en dit plus sur son cinéma.

Entretien

Qu’est-ce qui vous séduit dans ce festival du film britannique ?

Si j’ai accepté la présidence du jury, c’est par amour du 7e art, ma vie depuis 56 ans. Tous les festivals sont passionnants. Celui de Dinard davantage. Parce que le cinéma britannique est important pour moi, avec tous ses grands réalisateurs, Ken Loach, Stephen Frears, Ridley Scott, Danny Boyle, Mike Leigh… Ces films réussissent toujours la synthèse entre les cinémas américain et européen. Ils savent marier les émotions des deux continents.

Comment vous sentez-vous dans la peau d’un président de jury ?

Présider un jury, c’est presque mon second métier. J’en suis déjà à une dizaine de festivals. C’est toujours un plaisir de découvrir une sélection de films que je ne serais pas forcément allé voir en salle.

Est-ce compliqué de juger ?

Non, car c’est toujours le plaisir qu’on récompense. Nous sommes dans un monde où tout est compétition permanente. En sport, en politique, en amour… Essayons donc de récompenser les meilleurs à Dinard.

Cette année marque les 50 ans d’ Un homme et une femme …

Ce film m’a offert ma liberté de cinéma. Grâce à lui, j’ai pu tourner tous les films que j’avais envie de faire : 55 au total. J’ai ponctué la vie des Français avec mes longs-métrages. Je suis une sorte de reporter de la vie, des années que j’ai traversées.

Quels films ont votre préférence ?

Une dizaine ressortent à chaque fois. Un homme et une femme ,Les uns et les autres ,Itinéraire d’un enfant gâté … Ils ont laissé des traces dans la vie des gens. C’est bien. Mes films, je les aime tous, même ceux qui ont été un échec. C’est dans l’échec qu’on fait des progrès.

Comment naissent vos films ?

Une histoire me traverse l’esprit. Si elle est toujours là un jour, deux jours, un mois… c’est qu’elle a besoin d’exister au cinéma. J’ai ainsi toujours une dizaine d’idées en tête. Certaines poussent plus vite que d’autres.

Que raconte votre dernier scénario ?

C’est le portrait d’une ville de province, Beaune, en Côte-d’Or. Le portrait de la France. Une comédie sur nos défauts, qui sont plus photogéniques que nos qualités. Des stars m’ont rejoint sur le tournage pour des rôles plus ou moins importants. Et aussi des jeunes talents. J’ai toujours aimé ce mariage. Le cinéma est un magasin ouvert à tout le monde.

Votre patte, c’est de mettre hommes et femmes en lumière…

Ils m’intéressent davantage que les paysages et les religions. Le plus beau sujet du monde, c’est toujours une histoire d’amour…

Recueilli par Yves-Marie ROBIN.

27e Festival du film britannique de Dinard du 28 septembre au 2 octobre. Claude Lelouch animera une masterclasse, dimanche, à 10 h 30.

29 septembre 2016

Armano Scacci

29 septembre 2016

Hergé au Grand Palais

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29 septembre 2016

« CATHERINE DENEUVE LIT LA MODE », de Loïc Prigent,

« Je sais qu’il y a des gens qui meurent dans le monde, mais réglons un problème à la fois et commençons par tes cheveux. » Les politiques ne sont pas les seuls à exceller dans l’art de la petite phrase. Les gens de la mode aussi. « Les plombs de sa pudeur ont sauté il y a bien longtemps », « Elle confond excentricité et manque d’hygiène », « C’est un sac à main qui dit :  J  ’encule la planète ». Pas besoin de connaître leurs auteurs pour savourer ces saillies anonymes entendues en marge des défilés par le réalisateur Loïc Prigent, et qu’il distille depuis trois ans sur son compte Twitter. Leur cruauté et leur drôlerie se suffisent à elles-mêmes.

Depuis hier, ces perles de la mode, également éditées en librairie, ont les honneurs d’une adaptation télévisée sur Arte, narrées par Catherine Deneuve dans des pastilles de deux minutes. Aux 200 000 abonnés de Prigent sur Twitter, cette transposition filmée n’apportera pas grand-chose de plus. Mais elle initiera, rythmée par le rire de fumeuse de son interprète, un nouveau public à ces fulgurances vachardes, jaillies d’un monde où l’argent et le champagne coulent à flots, et où l’impertinence est une vertu joyeusement partagée. Article de Charlotte Moreau

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