Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
9 octobre 2016

DELETE Magazine

Publicité
9 octobre 2016

In memorem : La mémoire des Fusillés sur Internet

Un site recense 10 000 noms de femmes et d’hommes massacrés par les nazis et les miliciens de 1940 à 1944.

« On vient nous chercher pour la fusillade. Adieu, petite maman chérie, pardonne-moi tous les tracas que je t’ai faits. J’ai lutté pour une vie meilleure. Nous partons en chantant » ,écrit Pierre Benoît, 17 ans, avant de mourir avec quatre autres élèves du lycée Buffon à Paris, en 1943. Ces jeunes FTP (Francs-Tireurs et Partisans) avaient été arrêtés et torturés par la police française avant d’être livrés aux Allemands. Pendant l’Occupation, des Français et des étrangers ont été pendus, brûlés par les nazis et leurs complices. Certains étaient engagés dans la Résistance, d’autres ont été raflés. Ces femmes et ces hommes ont été dénoncés, sont tombés dans une embuscade ou se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Un hommage leur est rendu sur Internet. Le site (maitron-en-ligne. univ-paris1.fr) porte le nom de l’historien Jean Maîtron, décédé en 1987. Quelque 10 000 noms sont recensés. Les biographies sont accompagnées de photos, de lettres d’adieux. Le site détaille les lieux d’exécution, les professions des victimes et leurs différents statuts. Il y a les fusillés après condamnation à mort ou ceux pris en otages ; les résistants exécutés sommairement ; les civils massacrés ; les habitants d’Alsace-Lorraine annexée par le IIIe Reich. Ce travail passionnant et instructif se poursuit, mené par une centaine de chercheurs du CNRS, de la Sorbonne et de l’Université de Caen. Il reprend et enrichit les notices du Dictionnaire des Fusillés, publié en 2015, co-signé notamment par Claude Pennetier et Delphine Leneveu, du Centre de recherche d’histoire quantitative à Caen. Source : Ouest France

9 octobre 2016

Exposition COLUCHE à l'Hôtel de Ville

x1

x2

x3

L'Hôtel de Ville rend hommage à Coluche, avec une grande exposition gratuite, visible jusqu'au 7 janvier 2017. Ce parisien engagé, disparu depuis maintenant 30 ans, reste dans le coeur des français avec son engagement dans les Restaurants du Coeur, c'est l'occasion de découvrir son parcours !

A travers cette exposition intitulée Coluche, l'Hôtel de Ville rend hommage à l'un de ses habitants des plus engagés, Michel Colucci. Connu pour son franc-parler et engagement pour les plus démunis, Coluche fut salué par des milliers et des milliers de français à sa disparition, en 1986.

Dans les salons de l'Hôtel de Ville, objets de son univers personnel, photos, vidéos, témoignages illustrent la diversité de ses intérêts ; oui, le fils de Montrouge était un amoureux de la vie, menant de front une carrière d’humoriste, de comédien, d’homme de médias et de créateur des Restos du Cœur.

Des planches à la scène politique, Coluche utilise son franc-parler pour choquer ses compatriotes et veut mettre en vigueur une démocratie réelle. Derrière son apparence de clown, c’est le sort injuste de milliers de personnes démunies en France qu’il dénonce, notamment à travers Les Restaurants du Cœur.

Coluche, l'exposition à l'Hôtel de VilleColuche, l’artiste généreux, a marqué les générations par ses mots, son outrance nécessaire, son esprit critique, son humour en toutes circonstances. L’exposition présentée à l’Hôtel de Ville met à l’honneur la vie de cet homme unique, curieux et raffiné, disparu depuis 30 ans maintenant, alors que ZAG et SIA ont immortalisé Coluche sur une anamorphose dans le 13e arrondissement, place Coluche !

Infos pratiques :

Coluche, l'expo à l'Hôtel de Ville

Du 6 octobre 2016 au 7 janvier 2017

Lieu : Hôtel de Ville

Horaires : 10h-18h30 lundi-samedi

Entrée libre

9 octobre 2016

Extrait d'un shooting reportage

5834B2F1-E7A7-4CD9-932D-547DF5519AEE

9 octobre 2016

Sainte Anne d'Auray : Après la croix, la bougie pour les paysans suicidés

Six cents agriculteurs se donnent la mort, chaque année. Autant de croix avaient été installées, en mémoire, à Sainte-Anne d’Auray en 2015. Une initiative renouvelée dimanche, avec des bougies.

Le rendez-vous

Jacques Jeffredo est camorien. Installé au cœur du monde agricole, il est particulièrement sensible aux paysans dans la détresse. Le 11 octobre 2015, il a souhaité créer un événement d’envergure pour attirer l’attention de chacun sur le drame des paysans qui se donnent la mort. Pour l’occasion, 600 croix blanches avaient été installées devant la basilique de Sainte-Anne d’Auray, hautlieu de pèlerinage. Pourquoi 600 ?« C’est le nombre d’agriculteurs qui se suicident en France chaque année. Cette mort violente, c’est le geste ultime d’un drame qu’ils vivent dans le silence » , explique Jacques Jeffredo. L’événement avait rencontré une grande écoute de la part des médias et du public.« Malheureusement, je n’ai pas vu nos responsables politiques, nos élus ! »

Après la croix, la bougie

Une stèle représentant un paysan, à la mémoire des agriculteurs défunts, avait également été inaugurée près du sanctuaire, à quelques mètres de la statue de Sainte-Anne d’Auray. Pour que ces 600 vies ne tombent pas dans l’oubli, Jacques Jeffredo renouvelle l’initiative dimanche, toujours à Sainte-Anne d’Auray.« Il ne faut pas que ces décès restent ignorés, plaide Jacques Jeffredo.Le cultivateur en difficulté souffre souvent en silence, acculé à d’immenses difficultés. Et un jour, on le retrouve mort. » Comment faire pour participer ?« Cette année, ce ne seront pas des croix, mais des bougies que nous déposerons au pied d’une croix. Chacun est invité à venir déposer la sienne. Pour ceux qui n’en auraient pas, il sera possible de s’en procurer sur place. » Cette action est ouverte à tous ceux qui ont connu un suicide dans leur entourage, qu’il soit agriculteur ou non, mais également à tous ceux qui sont sensibles à cette démarche.« Je souhaite que les politiques se déplacent également, pour qu’ils puissent toucher du doigt la détresse de ces familles » , précise Jacques Jeffredo.

Le bonheur au travail

Une croix sera placée devant la basilique vers 8 h, dimanche. La messe sera célébrée à 11 h et suivie d’une procession jusqu’à la statue d’Yves Nicolazic. Possibilité de pique-niquer sur place. À 15 h, Jacques Jeffredo tiendra une conférence sur le bonheur au travail, à la salle Kériolet, suivi d’un moment d’échanges et de questions, etc. Gratuit et ouvert à tous.

Publicité
9 octobre 2016

Eniko photographiée par David Bellemere pour LUI

lui (1)

lui (2)

lui (3)

lui (4)

lui (5)

lui (6)

lui (7)

9 octobre 2016

Vu dans la rue

DSCN3705

9 octobre 2016

Tournage aux Halles (sous la canopée)

tournage halles

9 octobre 2016

Pauline Moulettes photographiée par Nicolas Guérin pour TREATS Magazine

pauline1

pauline2

pauline3

pauline4

pauline5

pauline6

pauline7

Photography / Nicolas Guerin

Producer / Sheri Chiu

Stylist / Julien Balmain

Makeup / Yoana Tg Pro @ The Art Board

Hair / Jonathan Dadoun @ B Agency

Model / Pauline Moulettes @ New Madison Paris

Photo Assistant / Esteban Wautier

8 octobre 2016

In memorem : Pierre Tchernia

648x415_pierre-tchernia-2002-decede-8-octobre-2016

Monsieur Cinéma n'est plus. L'homme de télévision et de cinéma Pierre Tchernia est décédé à l'âge de 88 ans dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, a-t-on appris auprès de son fils et de son agent.

«L'état de santé de papa s'est dégradé il y a 8 jours, il est mort à 3 heures du matin dans nos bras», a annoncé Antoine Tchernia. «Il est parti dans la sérénité entouré de sa famille», a ajouté de son côté son agent, Artmedia.

«La disparition de Monsieur Cinéma met en tristesse la cinéphilie», a déclaré Gilles Jacob, ancien président du festival de Cannes. «Il a rendu le grand public cinéphile sans qu'il s'en aperçoive».

Pierre Tcherniakowski, né le 29 janvier 1928 à Paris, a grandi à Levallois-Perret. Son père, ingénieur, est un immigré ukrainien. Sa mère est couturière. Il avait participé, à l'ORTF, à la création du premier journal télévisé en 1949 qu'il avait ensuite quitté en 1955 pour devenir animateur d'émissions de variétés (La clé des champs, La boîte à sel).

«Magic Tchernia»

Il collabore à Cinq colonnes à la Une, présente La Piste aux étoiles à partir de 1965, L'Ami public numéro 1 (consacré à l'univers de Walt Disney), SVP Disney, qui a marqué le jour de Noël de 1964 à 1978. Il lance aussi en 1966 un jeu télévisé consacrée au cinéma Monsieur Cinéma, qui teste les connaissances de candidats sur le 7e art, et devient une émission-culte.

Avec cette émission et celles qui lui succèdent, il transmettra pendant 20 ans son amour du cinéma et finira par incarner le grand écran sur le petit. Il y gagne le surnom de Monsieur Cinéma, alors que ce terme désignait en fait le gagnant du jeu.

En 1994, sa carrière redémarre quand Arthur lui demande de coprésenter Les Enfants de la télé, sur France 2 puis sur TF1, ce qu'il fera jusqu'en 2006.

Arthur, qui lui donne le surnom de «Magic Tchernia», lui a toujours rendu hommage. «Il n'y a pas une émission qu'on démarre ou qu'on termine sans penser à toi. Ces vingt ans, je les partage avec toi parce que je te dois toute ma vie», lui avait déclaré l'animateur à travers l'écran, lors des 20 ans de l'émission en 2015.

«Un metteur en scène lucide»

Journaliste, animateur, Pierre Tchernia était aussi réalisateur. Il a mis en scène cinq oeuvres de Marcel Aymé (dont Le Passe-muraille et Héloïse) pour la télévison, et réalisé Le Viager, Bonjour l'angoisse ainsi que quelques dessins animés pour le cinéma.

Pierre Tchernia et Michel Serrault sur le tournage du film Le viager» en 1972.

Pierre Tchernia et Michel Serrault sur le tournage du film Le viager» en 1972. - AFP

«Son physique tout en rondeur cachait en réalité un metteur en scène lucide, comme dans son film Le Viager où il mettait en évidence les spéculations sur la mort», a indiqué Gilles Jacob.

Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 > >>
Publicité