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Jours tranquilles à Paris
25 octobre 2016

Milo Moiré - artiste que j'aime beaucoup

milo

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25 octobre 2016

Étonnant.... Vu sur instagram

Aeroplane sculpture by Christophe Huet. Follow: @URBANSPOON

Une photo publiée par StreetArtGlobe (@streetartglobe) le 24 Oct. 2016 à 20h02 PDT

25 octobre 2016

La Vallée des Saints

25 octobre 2016

Extrait d'un shooting - nu

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25 octobre 2016

Le saviez-vous ?

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25 octobre 2016

Ce week-end à Erdeven : Promenade-conférence. À Keravéon en 1795

En juillet 1795, en pleine guerre contre le débarquement des émigrés royalistes à Quiberon venus épauler les chouans bretons, le général républicain Hoche installe, un temps, son quartier au château de Keravéon et retient une partie de ses prisonniers dans l'orangerie, qui ont ensuite été jugés à Auray. 206 des 748 royalistes arrêtés lors de « l'affaire de Quiberon » ont été fusillés aux marais de Kerzo à Brec'h : l'actuel champ des Martyrs.

À la suite de cette affaire, le château de Keravéon a été détruit dans un incendie allumé par les soldats républicains. L'actuel château a été reconstruit au début du XIXesiècle par Adélaïde de Coislin. Elle avait racheté en 1798 le domaine qui appartenait, auparavant, à une autre branche de sa famille. Par contre, l'orangerie monumentale, datant du XVIIIesiècle, a été préservée. Elle a été restaurée dans les années 80 et transformée en habitation sans subir de transformation extérieure.

Le parc de l'orangerie ouvert

Cet épisode de l'histoire révolutionnaire sera rappelé par une promenade-conférence, samedi après-midi, à l'invitation d'Embellir et bien vivre à Erdeven, dans le cadre de Bro-Alré-Gouil-bamdé. Patrick Giron, auteur du livre « Erdeven-Autrefois », avec la section mémoire et patrimoine de l'association, s'est largement documenté sur cette histoire : « J'ai travaillé à partir de plusieurs livres, dont le meilleur est, à mon sens, celui de l'historien Patrick Huchet, " 1795, Quiberon ou le destin de la France " », explique-t-il. Pour cette balade sur les pas de l'histoire, le parc - privé - de l'orangerie sera exceptionnellement ouvert. « Mais on ne visitera ni l'intérieur de l'orangerie où il n'y a plus de trace de graffitis des prisonniers, ni l'intérieur du château », prévient Bernadette Thévenin, d'Embellir.

Pratique

Samedi 29, accueil au grand portail du parc de Keravéon à partir de 14 h, inscription sur place (3€, avec remise d'une plaquette sur le château et son histoire) ; départ à 14 h 30 ; retour prévu vers 17 h. Contact : tél.02.97.55.61.46.

25 octobre 2016

Mario Testino (photographe)

25 octobre 2016

Automne

automne

25 octobre 2016

Hôtel Crillon (toujours en travaux) place de la Concorde

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25 octobre 2016

Landévant. Jo Kerguéris : « On est tous des réfugiés »

Jo Kerguéris, figure politique tutélaire du Morbihan, se souvient.

À l'heure, de l'évacuation de la « Jungle » de Calais et de l'arrivée des bus qui déposent des migrants dans les communes du département, il se souvient qu'il a été lui même un réfugié.

« J'ai le droit de jouer au papi indigne. J'ai le droit de dire : niet ! » À 78 ans, en vieux sage retiré de la vie politique, Jo Kerguéris (*) entend exprimer son opinion en puisant dans son expérience, réveiller – pourquoi pas – les consciences et à, tout du moins, susciter le débat. De son poste d'observation morbihannais – il habite Landévant – tablette numérique à portée de main, il observe le monde. Ce qu'il y voit ne lui plaît guère. Pour une radio chrétienne de la bande FM, il vient de publier un billet sur les réfugiés qui a largement circulé sur le web, ce week-end. Sous le titre « Nous sommes tous des réfugiés », il entend rappeler ce qui devrait être une évidence.

« Le débat sur les réfugiés, j'ai l'impression que c'est un débat sur un concept, alors que c'est une réalité », observe-t-il. « Cette réalité, ce sont des hommes, des femmes, des enfants. Ce qu'ils vivent nous l'avons vécu. Pour moi l'expérience a été dure. Être réfugié, ce n'est pas de la rigolade ! »

« Marqué à vie »

Jo Kerguéris avait à peine six ans en 1944, quand un obus allemand a pulvérisé la maison familiale de Landévant, au coeur de la bataille pour délivrer la poche de Lorient. Réfugiée dans la cave, toute sa famille est sortie indemne du pilonnage. Mais il se souvient de la peur, de la course effrénée dans la nuit alors que les obus tombaient encore juste à côté. Il se souvient de l'accueil dans une ferme de Pluvigner, dix kilomètres plus loin, de la soupe populaire pendant des semaines, des baraques installées dans la forêt de Camors. « Cet accueil, je m'en souviendrais toute ma vie. On est peut-être encore quelques milliers sur la région de Lorient à avoir vécu cela. Il faut qu'on le dise. Cette expérience vous marque pour la vie. On n'a pas le droit de pas voir les regards angoissés des mères, et ceux emprunts de lassitude des pères. On n'a pas le droit d'oublier que dans ce coin-ci, comme à Brest ou à Saint-Nazaire, il y a plein de gens qui sont partis avec leurs baluchons. Pendant de long mois, voire des années, leur vie a dépendu de la générosité des autres et de leur hospitalité. Et on peut être généreux sans être des bisounours ».

S'il était encore maire, accueillerait-il des réfugiés dans sa commune ? « Si j'étais maire de Landévant, je dirais à mes concitoyens, nous n'avons pas le droit de ne pas nous poser ensemble la question. On n'empêchera pas les gens d'avoir leur opinion, mais qu'ils se la construisent avec un peu de mémoire. On ne peut plus vivre avec les esprits bloqués à l'intérieur de nos frontières. Qu'ils n'oublient pas que s'ils ne se prémunissent pas contre les causes de ce chaos, ils peuvent eux aussi en subir les conséquences ».

  • Il fut maire de Landévant, conseiller général, premier président de la communauté de communes d'Auray, sénateur, président du conseil général du Morbihan. Il s'est retrié de la vie politique en 2011, à l'issue des élections sénatoriales.
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