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Jours tranquilles à Paris
15 novembre 2016

Extrait d'un shooting - mystère (Histoire d'O ?)

shoot (4)

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15 novembre 2016

Face à Donald Trump, les Européens redoutent « le saut dans l’inconnu »

La réunion mensuelle des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne (UE) devait prendre un tour très inhabituel, lundi 14 novembre, à Bruxelles. Censée initialement « évaluer les relations avec les Etats-Unis à la suite de la présidentielle américaine », elle aurait dû permettre, dans l’esprit de la grande majorité des participants, pour lesquels la victoire de la candidate démocrate Hillary Clinton semblait acquise, de célébrer la continuité : les Etats-Unis, depuis 1945, ont fait de l’alliance avec l’Europe une pierre angulaire de leur politique étrangère. Autant dire que la désillusion est grande pour l’UE après la victoire de Donald Trump.

Seul le premier ministre ultraconservateur hongrois, Viktor Orban, estime que l’arrivée au pouvoir du milliardaire signe le retour à « la vraie démocratie » et aux « discussions honnêtes, loin des contraintes paralysantes du politiquement correct ». L’élection du candidat républicain a sidéré beaucoup d’autres dirigeants, bouleversé les agendas et accru la tension née du vote des électeurs britanniques en faveur du Brexit, le 23 juin. « C’est la première fois que je vis une telle situation et je suis dans l’incapacité totale de vous dire ce que vont être notre politique étrangère et nos relations avec les Etats-Unis », avoue un diplomate.

« Pas de panique »

Dimanche soir, au cours d’un dîner informel, les ministres des affaires étrangères étaient censés procéder à un premier tour d’horizon et, selon la version officielle, « faire remonter » les sujets prioritaires à leurs yeux. A charge pour la haute représentante européenne, Federica Mogherini, de les évoquer lors d’une visite qu’elle compte effectuer à Washington avant la prestation de serment du futur président, en janvier 2017.

Les motifs d’interrogation ne manquent pas et les Européens redoutent un « véritable saut dans l’inconnu », selon la formule d’un dirigeant même si à la sortie du dîner, dimanche soir, plusieurs ministres usaient de la même formule : « Pas de panique. » Certains pays misent sur un retour rapide au réalisme du futur président, d’autres redoutent, eu égard aux nominations que M. Trump envisage, qu’il veuille vraiment appliquer son programme.

A ce stade, ceux-là redoutent surtout la mise à mal de l’accord de Paris sur le climat ou de celui sur le nucléaire iranien – auquel l’UE a activement contribué. Ils s’interrogent, par ailleurs, sur ce que sera précisément l’attitude M. Trump à l’égard de la Russie, et dès lors, du conflit syrien ou de la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI). Le maintien, ou non, des sanctions à l’égard de Moscou à la suite de l’annexion de la Crimée et de son rôle en Ukraine risque, dans les mois à venir, de devenir un casse-tête de plus pour des Européens divisés sur le sujet.

La relance transatlantique elle-même est en question après les propos menaçants de M. Trump à l’égard des partenaires de l’OTAN qui ne respecteraient pas leurs engagements financiers. Les ministres baltes ont répété, dimanche soir, leurs inquiétudes face à la menace russe. La discussion entre les ministres n’a toutefois pas permis de départager le camp des « attentistes », surtout soucieux de calmer le jeu et de sauvegarder la cohésion de l’OTAN, de ceux qui poussent l’UE à agir vite pour relancer les projets de défense commune, quitte peut-être à enfoncer un coin dans l’Alliance atlantique.

Le tout étant de savoir si Paris et Berlin, qui ont formulé des propositions au cours des dernières semaines, pourront entraîner leurs partenaires vers un projet plus ambitieux que celui du « mode veille » qu’ils ont privilégié depuis des années.

D’autres craintes concernent les relations commerciales. La commissaire au commerce, Cecilia Malmström, refuse certes d’enterrer le projet de traité transatlantique, estimant qu’il convient encore de « voir comment sauvegarder les acquis de la négociation actuelle » mais beaucoup, à Bruxelles, estiment que les chances d’aboutir à une signature sont quasiment nulles.

Crise existentielle

La réunion de dimanche soir a été symboliquement boudée par le ministre hongrois et son homologue britannique, Boris Johnson, l’un des principaux artisans du Brexit, qui n’y voyait « pas d’utilité ». Jean-Marc Ayrault avait également décliné l’invitation, officiellement en raison d’un rendez-vous avec Antonio Guterres, le futur secrétaire général des Nations unies.

Paris veut éviter de donner l’impression que l’élection de M. Trump a automatiquement ouvert une crise. « Arrêtons de parler de désarroi », déclarait dimanche M. Ayrault sur Europe 1, évoquant « une occasion pour l’Europe de se ressaisir ». Ce qui laisse entendre que la France et l’Allemagne pourraient tenter de lui redonner rapidement une impulsion. « L’Europe a besoin d’une Union de la sécurité » insiste de son côté le président de la Commission, Jean-Claude Juncker.

Divisée, assaillie par les crises, l’UE sera-t-elle capable de réagir ? Certains sont franchement pessimistes. Le Brexit, qui occupait encore tous les esprits juste avant l’élection américaine, est en train de reculer sur la liste des urgences, la première étant désormais la nature de la relation avec Washington et la deuxième, l’angoisse liée à une éventuelle victoire de la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, lors de l’élection présidentielle française de 2017. En attendant, c’est Nigel Farage, l’un des piliers du vote en faveur du Brexit, qui a été reçu samedi à New York par Donald Trump. Pendant plus d’une heure. Source : Le Monde

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