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Jours tranquilles à Paris
25 janvier 2017

La pollution touche toute l’Europe

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Environnement

Le nuage de particules fines est d’une ampleur exceptionnelle.

Prenez un froid polaire et un vent aux abonnés absents, ajoutez-y un énorme anticyclone. Et vous obtenez un « épisode de pollution exceptionnel par son ampleur » à l’échelle de l’Europe. D’après les experts de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) qui viennent d’étudier à la loupe la qualité de l’atmosphère sur le continent, la pollution aux particules fines qui affecte une grande partie de la France touche aussi le sud du Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et plusieurs pays d’Europe centrale.

« L’étendue géographique du panache de particules rappelle que la pollution atmosphérique n’a pas de frontières », souligne l’Ineris. « L’installation d’une situation anticyclonique stable et froide sur une large partie de l’Europe a conduit à une spectaculaire augmentation des niveaux de particules dans toutes les zones urbanisées, sans possibilité de dispersion », constatent les experts de l’Ineris, chargés de rédiger le bulletin Prev’Air (un système national de prévision de la qualité de l’air).

Comme un couvercle

Cette situation devrait perdurer jusqu’à vendredi, où les prévisionnistes attendent une dégradation du temps qui favorisera la dispersion des particules. « Mais, pour l’heure, c’est comme si toute une partie de l’Europe était sous un couvercle de pollution, précise Laurence Rouïl, responsable des modélisations à l’Ineris. Piégé près du sol par un phénomène d’inversion thermique, le cocktail de polluants issu du trafic routier, de l’industrie, du chauffage résidentiel et de l’agriculture se diffuse horizontalement. » Aucun pays ne semble épargné. « Dans le grand Londres, on constate les mêmes niveaux de concentration de particules qu’en région parisienne », explique Laurence Rouïl. Chez nos voisins aussi, des mesures de limitation de vitesse sont imposées et on encourage la population à limiter le chauffage au bois.

Au premier semestre 2007, déjà, l’Ineris avait comptabilisé plusieurs vagues de pollution « d’une intensité incroyable ». Mais l’Ineris bat en brèche l’idée reçue selon laquelle nous respirons un air plus vicié que dans le passé : « Depuis vingt ans, les concentrations de polluants dans l’atmosphère ont tendance à baisser », note Laurence Rouïl. Frédéric Mouchon

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25 janvier 2017

Extrait d'un shooting - dans mon studio

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25 janvier 2017

Artiste qui participait à "Oh la la"

25 janvier 2017

Tenue correcte exigée !

Jusqu’au 23 avril 2017

Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er

Le musée des Arts décoratifs s’intéresse aux scandales vestimentaires qui ont défrayé les chroniques du 14e au 21e siècle. Trop court, trop long ; trop moulant, trop ample ; trop transparent, trop couvrant ; trop féminin pour l’homme ou masculin pour la femme… ces vêtements ont transgressé les normes. Lesquelles et, surtout, pourquoi ?

Le parcours se déroule autour de trois thématiques : le vêtement et la règle ; est-ce une fille ou un garçon ? ; la provocation des excès.

La norme vestimentaire découle en Occident de la Bible. Le vêtement est lié au péché originel. Au Paradis, Adam et Eve vivaient nus jusqu’à ce qu’ils croquent le fruit défendu et soient chassés de leur terre de délices. Pour couvrir leur nudité, ils reçurent un vêtement. L’habit rappelle à jamais la faute. De ce fait, il doit être sobre et discret.

D’autres règles vestimentaires sont liées aux célébrations (robe de baptême, de mariage, de soirée, de deuil) ou aux fonctions incarnant l’autorité. Marie-Antoinette ne peut être représentée pour un portrait officiel dans sa robe chemise fétiche (robe d’intérieur). Le portrait d’Elisabeth Vigée-Le Brun fait scandale et la Reine doit porter une robe plus conventionnelle. Bien des années plus tard, Jack Lang fait frémir la presse en portant un costume signé Thierry Mugler à col Mao. L’été dernier, Cécile Dufflot se fait siffler à l’Assemblée nationale pour porter une robe à fleurs considérée comme trop légère pour sa fonction.

Depuis le « travestissement » de Jeanne d’Arc, les échanges entre vestiaires masculin et féminin ne se sont pas fait sans encombres. La mode vient d’outre-Manche où les aristocrates anglaises aiment se vêtir à la mode masculine dès le 17e siècle. En France, les garçonnes des années 1920 s’approprient les chapeaux des hommes. Chanel crée des tailleurs dépouillés de tout artifice. Yves Saint Laurent crée le smoking pour femme en 1966, validant l’entrée du pantalon dans la garde-robe féminine. Mais il faut attendre le décret de 2013, abrogeant la loi de 1800, qui autorise officiellement les femmes à le porter en toute circonstance !

Inversement, la société occidentale n’est pas prête psychologiquement à voir des hommes se maquiller ou porter des jupes, remises au goût du jour par Jacques Esterel dans les années 1960 et médiatisées par Jean Paul Gaultier. Pourquoi ? Car « elle renvoie au pluriséculaire statut inférieure de la femme », répond Denis Bruna (conservateur au musée des Arts décoratifs), commissaire de l’exposition.

La troisième partie de l’exposition évoque les excès. Talons et coiffures trop hautes du 18e siècle, minijupes (imaginées par Mary Quant, André Courrèges, Paco Rabanne) trop courtes, baggys trop larges des années 1990, décolletés plongeants du 18e siècle, slims trop moulants, habits froissés voire déchirés… se retrouvent dans les défilés chocs de haute-couture. Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo (Comme des garçons) bousculent les codes du fini/non fini dans les années 1980, Alexander McQueen ose la collection « Highland Rape » (printemps/été 2000), John Galliano pour Dior s’inspire des vêtements déchirés des sans-abris. Et, dernièrement, Rick Owens (printemps/été 2015) dévoile l’anatomie masculine.

Dans une scénographie originale, l’exposition révèle les codes et tabous vestimentaires. A la fin de l’exposition, on réalise que même aujourd’hui, nous ne sommes pas si libres de nous habiller comme bon nous semble !

25 janvier 2017

Superbe !

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25 janvier 2017

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NATASHA & DOUTZEN #thesoundoffashion #whenfashionmeetsmusic

Une photo publiée par OLIVIER R. (@olivier_rousteing) le 21 Janv. 2017 à 3h58 PST

25 janvier 2017

Save the date...

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25 janvier 2017

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