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Jours tranquilles à Paris
25 février 2017

Isabelle Huppert dans le film "Elle" de Paul Verhoeven

ELLE de Paul Verhoeven • Cesar du meilleur film • #cesar2017

Une publication partagée par ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Première (@premierefr) le 24 Févr. 2017 à 15h13 PST

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Paul Verhoeven

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25 février 2017

François Hollande : son dernier Salon de l'Agriculture

25 février 2017

Rare exposition au Louvre : Vermeer parmi les maîtres hollandais

Du 22 février au 22 mai 2017, l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au Siècle d’or, au Louvre, Hall Napoléon Bas.

Présentation de l’artiste

Vermeer (1632-1675), Johannes ou Jan Van der Meer (qui se traduirait par "du lac"), ou aussi Vermeer de Delft, dont le père fut tisserand de caffa (riche étoffe de soie mêlée de laine et de coton), puis aubergiste et marchand d’art, devint l’un des plus grands peintres baroques des Provinces-Unies néerlandaises.

Un tel contexte familial aura-t-il favorisé chez le jeune Johannes sa sensibilité si particulière aux couleurs, aux drapés et aux nuances, et son aisance dans le milieu des artistes, de l’art et de son commerce ?

Sa biographie est restée suffisamment mystérieuse pour qu’il ait été surnommé le "Sphinx de Delft".

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L’Astronome, dit aussi L’Astrologue, 1668, musée du Louvre, Paris

Ce ne sera qu’en 1989, que John Michael Montias, qui avait publié une étude socio-économique sur le marché de l’art à Delft au XVIIe siècle, écrira à partir d’archives Vermeer and His Milieu : A Web of Social History, un essai biographique sur Vermeer. Celui-ci apportera quelques éclairages sur la vie du peintre et l’histoire sociale de son temps.

On apprend ainsi qu’il effectua un voyage à Amsterdam pour mieux étudier les grands peintres du moment, et que ses premières œuvres furent des peintures d’histoire de grands formats, assez proches de celles de Jacob van Loo (1614-1670). Il aurait été également sensibilisé par l’École caravagesque d’Utrecht..

On suppose que Vermeer, d’éducation calviniste, se serait converti au catholicisme... pour raisons familiales, ce qui orientera par la suite passablement les sujets de certaines de ses toiles, parfois peu calvinistes.

Vermeer connut un début de carrière précaire du fait de dettes contractées par son père et qu’il dut rembourser sur plusieurs années. Son couple eut onze enfants, et on peut imaginer que l’harmonie que l’on retrouve indubitablement dans ses tableaux participait à une construction mentale... souhaitée si ce n’est onirique.

Son inscription à la guilde de Saint-Luc de Delft, qui lui permet de vivre de son art, librement et à son propre compte, comme de prendre des élèves, change radicalement ses conditions de vie. S’en suivit la reconnaissance de ses pairs au point qu’il fut élu 3 fois à la tête de la guilde, et que l’on faisait même appel à ses qualités d’expert en marché de l’art.

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Jan Vermeer, dit Vermeer de Delft, La Jeune Fille à la perle

Ayant acquis de plus une forte réputation d’artiste peintre innovant, Vermeer dépendit de la maison d’Orange comme de riches autres commanditaires (dont son principal mécène, van Ruijven, qui devait acquérir la plus grande part de sa production).

Vermeer ne réalisait pas plus de trois toiles par an, et nul besoin ou pression n’aurait apparemment pu accélérer ce rythme.

Il connut à la fin de sa vie à nouveau des difficultés financières. Son œuvre sombra après sa mort dans un relatif oubli de près de deux siècles, à l’exception de quelques collectionneurs qui demeuraient fidèles à sa peinture.

Retenons que sa production ne dépassa pas au total de 50 à 60 tableaux (certains disent même aujourd’hui 37) pour une carrière qui ne dura qu’une vingtaine d’années.

Le réveil plus large de l’attention portée à son œuvre, survint en 1866, quand le journaliste français critique d’art, Théophile Thoré-Burger, publia coup sur coup dans la Gazette des beaux-arts trois articles qui forgeront définitivement sa réputation, soutenu dans son entreprise par de nombreux hommages de peintres, impressionnistes notamment, et d’écrivains, parmi lesquels Marcel Proust.

Ses tableaux, extrêmement rares, seront dès lors recherchés avec d’autant plus d’acharnement, qu’ils n’étaient plus alors que 34 à lui être attribués avec certitude, 3 autres faisant encore l’objet d’âpres discussions.

Parmi la splendide production de Vermeer, La Jeune Fille à la perle et La Laitière font désormais partie des icônes de l’histoire de la peinture les plus universellement reconnues, et sont d’ailleurs allègrement et irrespectueusement détournées par des usages publicitaires répétés.

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Jeune Femme écrivant une lettre, vers 1665-1666, 45 × 39,9 cm, National Gallery of Art, Washington

Vermeer, comme Rembrandt et Frans Hals, est aujourd’hui classé parmi les maîtres du Siècle d’or néerlandais, et les expositions qui présentent ses toiles déplacent toujours des foules considérables.

Les scènes de genre qu’offrent les tableaux de Vermeer conjuguent mystère et familiarité. Ces moments saisis de la vie domestique font montre d’une perfection formelle et d’une profondeur poétique.

Dans ses œuvres de maturité, les associations de couleurs de Vermeer sont réputées inimitables, avec la prédilection dont il use pour l’outremer naturel et le jaune, sa grande maîtrise du traitement de la lumière et de l’espace, et la combinaison d’éléments restreints, récurrents d’un tableau à l’autre.

Vermeer est principalement connu pour ses scènes de genre peintes sur de petits formats, qui représentent des intérieurs intimes, sereins, « bourgeois ».

Ces tableaux signifiaient souvent avec discrétion et élégance l’ouverture d’alors des Provinces-Unies sur le monde par son commerce maritime, et les commanditaires appréciaient encore la présence de délicats chefs-d’œuvre aux dimensions restreintes.

Deux toiles peintes vers 1656-1657 assurent la transition entre la peinture d’Histoire et la peinture de genre : L’Entremetteuse et la Jeune fille assoupie. Elles comportent une dimension moralisante assez évidente pour condamner, l’une la prostitution, l’autre l’oisiveté.

Mais il est vrai que l’observation de ces tableaux dans le temps et les détails laisse apparaître des touches de réalités quotidiennes comme des scenarios emboités les uns dans les autres, presque à l’infini. Pour dépouillée que l’image soit montrée, elle n’en reste pas moins délibérément prolixe en jugements moraux et en poésie.

Le thème de l’amour, qui est une des ouvertures offertes, apparaît par allusion (motifs de la lettre, de la musique, du vin).

Enfin quelques-unes de ses toiles valorisent des activités domestiques, modèles de vertu, comme La Laitière ou La Dentellière.

Présentation de l’exposition au Louvre

Aujourd’hui Johannes Vermeer (1632-1675) a rejoint pour le public les autres grands maîtres de la peinture hollandaise du Siècle d’or, Frans Hals (1582-1666) et Rembrandt (1606-1669). Cela n’a pas toujours été le cas.

Nous sommes à l’apogée du succès économique mondial des Provinces-Unies, avant que ce moment particulièrement florissant ne soit brutalement interrompu par les entreprises guerrières des Anglais et des Français. La scène de genre, d’un quotidien idéalisé si sophistiqué, est alors un marché de niche, destiné à une clientèle très riche, une classe sociale nouvelle soudainement apparue.

Il fallait oser mettre 12 des œuvres de Vermeer (le tiers de sa production !) et celles de ses contemporains ensemble. Entre eux le dialogue était permanent, et Vermeer avait ce talent si particulier de se repaître des idées des autres, de les pousser, de les sublimer, et de les transformer.

Vermeer n’a pas atteint un tel degré de maîtrise et de créativité en restant coupé de l’art et des artistes de la peinture de genre de son temps, loin de là... et c’est tout le mérite de cette exposition que de replacer un remarquable ensemble de ses chefs-d’œuvre côte côte avec des tableaux de ses grands contemporains.

En effet, par des rapprochements avec les œuvres d’autres artistes du Siècle d’or hollandais comme Gérard Dou (1613-1675), Gerard ter Borch (1608-1681), Jan Steen (1626-1679), Pieter de Hooch (1608-1681), Gabriel Metsu (1629-1667), Caspar Netscher (1639-1684) ou Frans van Mieris (1635-1681), l’exposition laisse à voir l’environnement visuel artistique de cette époque et l’insertion si personnelle et particulière de l’œuvre de Vermeer dans un tel réseau de peintres.

Une différence qui prend librement et très largement son envol dès que l’œil va d’une œuvre de l’un au tableau de l’un des autres. Ne présida-t-il pas leur guilde ? Ses avis d’expert n’étaient-ils pas recherchés ?

Spécialisés dans la représentation de scènes de la vie quotidienne, ces grands peintres s’admiraient, s’inspiraient mutuellement et rivalisaient en prouesses picturales les uns avec les autres. Aucun des rendus précieux, des tombés de tissus délicats, des transparences, des expressions et des bijoux ne leur était étranger.

Bien que ces artistes aient peint dans différentes villes de la République des Provinces-Unies (des Pays-Bas), à Delft, Leyde (Leiden) ou Rotterdam, leurs œuvres présentent de fortes similitudes sur le plan du style, des sujets, de la composition et de la technique. Cette rivalité artistique, cette émulation dynamique ont certainement contribué à la remarquable qualité de leurs œuvres respectives.

Ainsi, dans ce genre si codé, aura-t-il été relativement aisé d’égrainer dans le parcours des situations types représentées par plusieurs artistes : La pesée, Missives amoureuses, Visites (impromptues, espérées ou importunes), Aphrodisiaques et tentations, Exotismes des animaux et des tissus précieux, Musique et cordes sensibles, Le Jour et la nuit...

Mais en les enchainant, à bien regarder, on ne saurait être pour rien au monde enclin à penser que Vermeer n’aurait été qu’un peintre parmi d’autres. En réalité, mis au contact d’autres talents, d’autres tempéraments et d’autres techniques, son tempérament d’artiste a tendu au contraire à se préciser, à s’individualiser, à se distinguer.

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Jan Vermeer, dit Vermeer de Delft, La Dentelière © 2005 musée du Louvre / Angèle Dequier

Plus qu’un lanceur de styles, Vermeer rayonne comme un peintre de la métamorphose, de l’instant surpris, de la pâleur du jour qui filtre aux épais carreaux des fenêtres. Qui mieux que lui rend l’instant surpris si intime, si secret et si vrai ?

Ses tableaux ont sublimé la peinture de genre, ils lui ont ajouté une note profonde de psychologie, et les petits formats de ces œuvres amplifient paradoxalement la finesse de ce qui est montré, le dotant d’une concentration, d’une méditation, d’une intimité si personnelles et pourtant si universellement reconnues.

Quelques chefs-d’œuvre de Vermeer sont accrochés côte-à-côte. Ils forcent l’attention et le silence, presque le recueillement (La Dentellière et La Laitière, L’Astronome et Le Géographe).

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Johannes Vermeer, La Laitière, Amsterdam, Rijksmuseum (Détail de l’affiche de l’exposition)

Parmi les prêts rarissimes, la Laitière, venue du Rijksmuseum d’Amsterdam, ne poursuivra pas la tournée internationale prévue pour l’événement et ne sera visible qu’au Louvre.

Un événement à ne pas rater ! Depuis 1966, à l’Orangerie, jamais autant de chefs-d’œuvre de Vermeer n’avaient été rassemblés à Paris.

- Du Louvre : La Dentellière ; L’Astronome.

- Du Rijksmuseum (Amsterdam) : La Laitière.

- Du Metropolitan Museum of Art (New York) : Allégorie de la Foi catholique ; La Joueuse de luth.

- De la Leiden Collection (New York) : Jeune Femme assise au virginal.

- De la National Gallery of Art (Washington) : Femme à la balance ; La Lettre interrompue.

- De la National Gallery of Ireland (Dublin) : La Lettre.

- De la National Gallery of London : Jeune Femme assise au virginal.

- Du Städelsches Kunstinstitut (Francfort) : Le Géographe.

- Du Staatliche Museen zu Berlin : Jeune Fille au collier de perles.

Un regret ? L’absence de La Jeune Fille à la perle bien sûr !

Cette exposition, organisée en partenariat avec la National Gallery of Ireland (Dublin) et la National Gallery of Art (Washington), présente les grands chefs-d’œuvre de l’artiste et de ses contemporains, les autres maîtres de la peinture de genre du Siècle d’or : Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher ou Frans van Mieris.

Les commissaires de l’exposition sont Blaise Ducos, conservateur du patrimoine, département des Peintures, musée du Louvre ; Adriaan E. Waiboer, chef des collections et de la Recherche, National Gallery of Ireland, Dublin ; Arthur K. Wheelock, Jr., conservateur, National Gellery of Art, Washington.

Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au Siècle d’or, du 22 février au 22 mai 2017, au musée du Louvre, Hall Napoléon Bas, de 9 à 18h, sauf le mardi. Nocturne les mercredi et vendredi jusqu’à 22h. Tarif unique d’entrée au musée 15€. Achat en ligne www.ticketlouvre.fr. Renseignement, dont gratuité www.louvre.fr

25 février 2017

Arthur Demarchelier

25 février 2017

Marine Vacth (bientôt dans "La confession" sortie le 8 mars)

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25 février 2017

Isabelle Huppert et "Elle", Gaspard Ulliel et Xavier Dolan, "Divines" : découvrez le palmarès des César 2017

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Deux films se sont partagé les prix les plus préstigieux : meilleur acteur et meilleur réalisateur pour "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan, meilleur film et meilleure actrice pour "Elle" de Paul Verhoeven.

La 42e cérémonie des César a récompensé son grand favori, Elle de Paul Verhoeven, et son interprête Isabelle Huppert, vendredi 24 février. Juste la fin du monde a reçu les deux autres principales récompenses de la soirée : le César du meilleur acteur pour Gaspard Ulliel et du meilleur réalisateur pour Xavier Dolan. Nommés dans onze catégories, comme Elle, Frantz de François Ozon n'est reparti qu'avec une récompense technique, celle de la meilleure photographie. Découvrez le palmarès complet de la 42e cérémonie des César.

"Elle" et Isabelle Huppert doublement couronnés

En course pour les Oscars, dimanche, et déjà lauréate du Golden Globe pour ce rôle, Isabelle Huppert a, sans surprise, remporté le César de la meilleur actrice. Et sa performance dans Elle de Paul Verhoeven a également porté le film du réalisateur néerlandais jusqu'au titre de meilleur film. Isabelle Huppert, quinze fois nommée aux César avant cette année, n'avait été récompensée qu'une seule fois jusqu'ici.

Doublé inattendu pour Gaspard Ulliel et Xavier Dolan

On attendait plutôt Frantz, mais les César ont remis deux de leurs récompenses les plus prestigieuses à Juste la fin du monde, le film du canadien Xavier Dolan. Son interprête principal, Gaspard Ulliel, a reçu le titre de meilleur acteur, et son réalisateur a, lui, reçu celui de meilleur réalisateur. Le film a aussi été récompensé du César du meilleur montage, mais n'a pas reçu celui du meilleur film étrange. Gaspard Ulliel avait déjà reçu le César du meilleur espoir, en 2005. Xavier Dolan, lui, avait été récompensé en 2015 par le César du meilleur film étranger.

Trois César pour "Divines" et ses deux actrices

Il était l'un des films les plus nommés de la cérémonie : Divines a remporté le César du meilleur premier film, et ses deux principales interprètes ont également été récompensées. Oulaya Amamra, 20 ans, qui tenait le rôle principal, a reçu le César du meilleur espoir féminin. Sa comparse Déborah Lukumuena, 21 ans, a été récompensée comme meilleur second rôle féminin.

Et ce sont sans doute leurs discours qui ont le plus ému la salle, la première remerciant son père disparu, et la seconde clamant son amour du cinéma.

Les acteurs James Thiérrée et Niels Schneider récompensés

L'acteur suisse James Thiérrée a été reçu César du meilleur second rôle masculin pour Chocolat, dans lequel il incarne le clown Footit, partenaire du personnage qui donne son titre au film, incarné lui par Omar Sy.

Niels Schneider a reçu le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Diamant Noir. Âgé de 29 ans et déjà expérimenté, il avait notamment été vu dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan.

Le César après la Palme d'or pour "Moi, Daniel Blake"

Le réalisateur britannique Ken Loach a reçu le César du meilleur film étranger pour la deuxième fois de sa carrière. Moi, Daniel Blake, film social sur la brutalité de l'administration et des services sociaux britanniques, avait été récompensé par la Palme d'or en 2016.

Le phénomène "Merci Patron !" se poursuit aux César

Succès surprise de l'année, avec plus de 500 000 entrée, Merci Patron ! a été couronné par le César du meilleur documentaire. Il raconte l'histoire d'un couple d'ouvriers au chômage après la délocalisation d'une usine LVMH, qui piègent le dirigeant du groupe Bernard Arnault. Son réalisateur François Ruffin a prononcé le discours le plus politique de la cérémonie, appelant François Hollande à se "bouger le cul" pour les ouvriers.

Le film d'animation "Ma vie de courgette" primé deux fois

Conte sur la tolérance réalisé en marionnettes et en pâte à modeler, fruit d'un travail de près de dix ans, le film réalisé par Claude Barras a été doublement récompensé : outre le prix du meilleur film d'animation, il a reçu celui de la meilleure adaptation pour son scénario, inspiré d'un roman. Tout comme Elle, Ma vie de courgette est nommé aux Oscars, dimanche, où il représente la Suisse parmi les meilleurs films d'animation.

25 février 2017

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25 février 2017

Donald Trump

25 février 2017

Extrait d'un shooting - Hommage à Ren Hang

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25 février 2017

Ren Hang (photographe) décédé le 24 février 2017

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