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Jours tranquilles à Paris
23 février 2017

Galerie Laurent Strouk

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23 février 2017

François Bayrou et le pari de la recomposition

En se ralliant à Emmanuel Macron, le Béarnais espère prendre à revers la droite et la gauche et faire triompher, face au FN, une alliance des progressistes.

De l’art de transformer du plomb en or : crédité de 5 % à 6 % des suffrages dans les sondages d’intention de vote, François Bayrou ne pouvait aucunement prétendre emporter l’élection présidentielle de 2017.

En tentant sa chance pour la quatrième fois, le Béarnais pouvait en revanche faire chuter l’ovni Macron ; ce dernier est devenu la bête noire de la droite et de la gauche car leur électorat est très proche. Mais cela aurait été un choix négatif.

Il n’a pas pris cette option préférant au contraire surprendre et prendre une nouvelle fois la droite à revers en scellant une « alliance » avec celui qu’il appelait naguère le « candidat des forces de l’argent ».

On aurait tort d’interpréter cette décision à l’aulne du seul dépit d’un sexagénaire sûr de son destin qui se serait fait doubler sur le tard par un trentenaire déluré. Le choix de François Bayrou se veut fondateur. Il repose sur la certitude qu’une recomposition politique est à l’œuvre depuis des années et qu’elle est arrivée à maturité.

Complexification du paysage politique

Les prémices étaient apparues lorsque, entre les deux tours de la présidentielle de 2007, Ségolène Royal avait tendu la main au centriste pour tenter de battre Nicolas Sarkozy. Cinq ans plus tard, c’est le Béarnais qui, par détestation du même homme, appelait à voter, entre les deux tours de la présidentielle de 2012, et à titre personnel, pour François Hollande.

La lune de miel s’était cependant rapidement interrompue, faute de réciprocité. Le nouveau président n’avait rien fait pour aider le centriste à sauver sa circonscription face aux assauts du Parti socialiste (PS). Pire, il avait négligé sa proposition d’organiser, à peine élu, un référendum portant notamment sur la moralisation de la vie politique et la réforme du mode de scrutin législatif, afin d’ouvrir le jeu et trouver « des majorités d’idées » alors que la France était confrontée au défi du désendettement et bientôt du terrorisme.

C’est ce projet que François Bayrou est allé vendre avec succès à Emmanuel Macron en y ajoutant un codicille sur la protection de « la rémunération du travail ». Dont acte.

En topant, les deux hommes complexifient un peu plus le paysage politique et précipitent la décomposition à l’œuvre sous le quinquennat : on ne compte plus comme naguère deux grandes forces politiques ni même trois mais cinq qui se disputent le podium : le Front national (FN), la droite, le centre, la gauche et la gauche radicale.

Union des progressistes

Cela veut dire que la qualification pour le second tour se jouera aux alentours de 20 % et qu’il faudra ensuite créer une majorité de rassemblement face au FN qui ne cesse de progresser.

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avait été le premier à théoriser cette union des progressistes sans parvenir à séduire l’électorat de la primaire de la droite et du centre qui lui avait préféré le très droitier François Fillon.

François Bayrou reprend le flambeau en prêtant main-forte à Emmanuel Macron qui commençait à donner des signes de faiblesses.

Les deux hommes sont persuadés que le traditionnel clivage entre la gauche et la droite est désormais noyé par une opposition plus structurelle sur la mondialisation et le rôle de la France en Europe. Une opposition qui travaille les deux camps.

Leur pari repose sur le fait qu’au PS comme chez Les Républicains, les digues sont tout prêts de lâcher et que les électeurs ont déjà franchi le pas. Réponse le 23 avril. Françoise Fressoz éditorialiste - Le Monde

23 février 2017

Araki

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23 février 2017

Mademoiselle A - actuellement au Théâtre Trévise

23 février 2017

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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23 février 2017

Bayrou et Macron, une alliance sous conditions

Le président du MoDem, François Bayrou, a mis fin au suspense d’une éventuelle candidature, mercredi 22 février, au siège de son parti. « J’ai décidé de faire à Emmanuel Macron une offre d’alliance, a-t-il annoncé. Il faut changer les choses et le faire d’urgence. Unissons nos forces. C’est sans doute un geste d’abnégation et un geste d’espoir pour notre pays. »

Le maire de Pau, qui a récemment rencontré l’ancien ministre de l’économie, a posé toutefois ses conditions à un éventuel ralliement : « Je demande expressément que le programme présenté par Macron comporte une loi de moralisation de la vie publique, notamment sur la lutte contre les conflits d’intérêt. »

Il a demandé également une « véritable alternance, un vrai changement des pratiques et non pas un recyclage des pratiques anciennes ». Le président du MoDem a aussi réclamé l’introduction de la proportionnelle aux élections législatives.

« Il faut un changement pour notre démocratie pour que le pluralisme soit enfin respecté au sein de notre vie publique et au sein du Parlement. Je n’accepte pas que les deux tiers des Français n’aient aucune représentation. »

Macron accepte l’alliance

Dans la foulée, M. Macron a annoncé à l’Agence France-Presse qu’il « acceptait l’alliance proposée par François Bayrou » et voyait dans cette proposition « un tournant de la campagne » mais aussi « de la vie politique ». L’ancien ministre de l’économie a annoncé qu’il rencontrerait « dès jeudi » le maire de Pau.

« Je fais miens les quatre piliers sur lesquels cette alliance repose », a insisté M. Macron en promettant notamment « l’intégration au programme » qu’il va présenter « dans les prochains jours d’une loi de moralisation de la vie publique », réclamée par le maire de Pau.

M. Macron s’engage aussi pour « une alternance véritable dans les orientations politiques », « la reconnaissance de la valeur et de la juste rémunération du travail » et « le respect du pluralisme politique et de l’identité de chaque formation ».

Attaques contre Fillon

M. Bayrou, 65 ans, a été candidat à trois reprises au scrutin présidentiel, en 2002, 2007 et 2012. Au cours de la campagne municipale, en mars 2014, il avait assuré qu’il ne repartirait pas pour une quatrième campagne en 2017, s’il était élu à la mairie de Pau.

Le président du MoDem avait soutenu Alain Juppé lors de la primaire à droite, à la fin de 2016. Mais la défaite de l’ancien premier ministre et la victoire de François Fillon ont poussé François Bayrou à se poser la question d’une nouvelle candidature.

Le 31 janvier, alors que François Fillon était affaibli dans l’affaire des emplois supposés fictifs de son épouse, M. Bayrou avait affirmé qu’il était prêt à tout faire « pour que la France s’en sorte ».

Il a ensuite invité le candidat de la droite à se retirer de la campagne devant la « cascade de révélations » du Canard enchaîné. « Quand bien même il y aurait cette espèce de miracle électoral et qu’il remporterait cette élection, comment gouvernerait-il ? », s’interrogeait-il la semaine dernière. Source : Le Monde

23 février 2017

Furieuse

23 février 2017

Marine Vacth dans ELLE Magazine

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23 février 2017

Philippe Lerichomme

Il était l'homme de l'ombre de Serge Gainsbourg, celui qui soutenait et donnait corps à toutes les folies et à l'audace du chanteur à la tête de chou, celui qui est aussi derrière quelques titres emblématiques de sa discographie dont le polémique Aux armes et caetera ou encore l'inoubliable Sea, Sex and Sun. Près de vingt-six ans après la mort de Gainsbarre, Philippe Lerichomme s'est vu remettre la médaille de Chevalier de l'ordre des arts et des lettres par la ministre de la Culture Audrey Azoulay à Paris le 21 février. Une manière de mettre en lumière le travail d'un parolier, directeur artistique et producteur discret et bourré de talents.

Lerichomme a ainsi reçu son hommage sous les yeux d'une Jane Birkin radieuse. Émue à l'évocation de son Pygmalion, celle qui fut bien sûr la partenaire de scène et de vie de Serge Gainsbourg pendant douze ans n'a pas caché son émotion face aux souvenirs remontant d'une époque folle où elle chantait avec lui le cultissime Je t'aime... moi non plus. Aujourd'hui, l'actrice et chanteuse britannique de 70 ans collabore avec Philippe Lerichomme, aux côtés duquel elle a signé Ex-fan des Sixties, Lolita Go Home ou encore Love Fifteen. Gérard Davoust, célèbre producteur de variété française qui a aussi produit Gainsbourg, était également présent.

23 février 2017

Souvenir

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