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Jours tranquilles à Paris
28 avril 2017

Aujourd'hui Emmanuel Macron était à Oradour sur Glane

Ici à Oradour-sur-Glane, nos différences comme nos désaccords sont abolis.

Une publication partagée par Emmanuel Macron (@emmanuelmacron) le 28 Avril 2017 à 11h17 PDT

Voir mes précédents billets sur Oradour sur Glane

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28 avril 2017

Concorde Art Gallery - save the date

concorde art gallery

28 avril 2017

Foire de Bièvres

A l'attention de Jacques Snap - JOURS TRANQUILLES 

La 54e Foire Internationale de la Photo se déroulera les 3 et 4 juin à Bièvres. Elle propose l'un des plus grands marchés de l'occasion et des antiquités photographiques d'Europe, accueille des expositions, des conférences, des animations et des ateliers.

Cette année, une exposition rétrospective est consacrée à la photographe espagnole Isabel Munoz.

Vous trouverez le communiqué de presse ci-joint et le visuel de l'affiche.

Cordialement

Anne Quémy


Cliquez ici pour visualiser la pièce jointe : CPfoire2017.pdf
Cliquez ici pour visualiser la pièce jointe : affiche54Foire.jpg

28 avril 2017

Louis Vuitton : La collection est désormais disponible en magasin

louis vuitton

28 avril 2017

Milo Moiré photographiée par Peter Palm

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28 avril 2017

Le Parisien

28 avril 2017

Orlan à la MEP

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ORLAN sort du cadre. Son nom s’écrit chaque lettre en capitales car elle ne veut rentrer ni dans les rangs, ni dans la ligne. ORLAN a conquis avec ses œuvres les capitales du monde et de l’art, de Paris à New York en passant par Los Angeles, du Centre Pompidou au MoCA ou au LACMA, au Getty, au Sungkok Museum en Corée du Sud, au Victoria & Albert Museum de Londres...

La Maison Européenne de la Photographie est très heureuse de présenter l’importante exposition "ORLAN EN CAPITALES" pendant le Mois de la Photo du Grand Paris. Son commissaire, Jérôme Neutres, a réuni plus d’une centaine de photographies, d’installations et de films. Il a choisi des œuvres capitales pour la compréhension de la démarche d’ORLAN.

Chaque œuvre est un manifeste, et certaines dialoguent avec des emblèmes de l’histoire de l’art : Nu descendant l’escalier (1965), ORLAN en Grande Odalisque d’Ingres (1977) ou encore sa réinterprétation de la Naissance de Vénus de Botticelli (Naissance d’ORLAN sans coquille, 1974).

Dès les années 1960, cette artiste pionnière a mis de la figure sur le visage de l’art, et particulièrement sur celui de la photographie. La MEP a toujours soutenu le travail d’ORLAN, et est fière de pouvoir restaurer et reconstituer des œuvres qui n’ont pratiquement jamais été montrées. Panoplie de la fille bonne à marier (1981) ; Têtes à claques, jeu de massacre (1977) ; Déshabillage, habillage, réhabillage libres et changeants (1977) sont des pièces majeures, à taille humaine, collées sur bois puis détourées et utilisées dans des installations la plupart du temps interactives. Ce dispositif de mise en scène de la photographie rappelle la Naissance d’ORLAN sans coquille (1974) ou les effigies des « MesuRAGES » (ORLAN-CORPS brandit le liquide de rinçage, 1977-2012 ; ORLAN-CORPS, ICC d’Anvers, 1980), ainsi que le Baiser de l’Artiste, grande sculpture photographique (1976 au Portugal, 1977 à la FIAC Paris).

ORLAN change constamment et radicalement les données, déréglant les conventions, les prêt-à-penser. Elle s’oppose au déterminisme naturel, social et politique, à toutes formes de domination, la suprématie masculine, la religion, la ségrégation culturelle, le racisme… Toujours mêlée d’humour, parfois de parodie ou même de grotesque, son œuvre provocante peut choquer car elle bouscule les codes préétablis.

Dès les premières œuvres plastiques ou performatives, ORLAN interroge le statut du corps et les pressions politiques, religieuses et sociales qui s’y impriment, particulièrement dans le corps des femmes. Son engagement, sa liberté, le féminisme font partie intégrante de son œuvre plastique, où elle défend des positions innovantes, interrogatives et subversives. ORLAN change constamment et radicalement les données, déréglant les conventions et les prêt-à-penser. Elle a choisi de questionner la fatalité génétique et les canons esthétiques assignés aux femmes dans notre société, de la période baroque aux cultures traditionnelles africaines, précolombiennes, amérindiennes, et chinoises.

Évoquer ORLAN, c’est aussi bien sûr considérer l’ensemble magistral de ses opérations-chirurgicales-performances, très controversées. Comme le Baiser de l’Artiste, ces œuvres ont fait le tour du monde pour s’inscrire de manière pérenne dans l’histoire de l’art. Pourtant, en réduisant sans doute trop ces images — performances, photographies, films, etc. – à un phénomène artistico-sensationnel, on a longtemps parlé d’ORLAN et pas assez de ses œuvres en tant qu’œuvres d’art, fortes de plasticité et de concepts. Des photographies que leur puissance esthétique et subversive impose, et dont la signifiante irrévérence est aussi fraîche aujourd’hui qu’hier.

Les œuvres d’ORLAN, et particulièrement celles présentées dans la deuxième partie de l’exposition dédiée à ses opérations-chirurgicales-performances nous posent deux questions fondamentales : qu’est-ce qu’être femme ? Qu’est-ce qu’être artiste ? À la première, elle nous dit que la femme peut faire une avec son corps. À la deuxième, elle répond qu’être artiste, c’est faire corps avec son art. C’est donc mêler l’art et la vie. C’est remettre en question les standards de beauté et les stéréotypes que notre époque nous désigne. ORLAN est un « corps à l’œuvre », et plus encore, un corps féminin à l’œuvre. ORLAN interroge les carcans, formatages et dictats de toutes sortes, et n’a de cesse de vouloir en échapper.

En artiste qui se réinvente sans cesse, ORLAN passe de la chirurgie du corps à la chirurgie des images dès la fin des années 1990 en initiant un travail reposant sur la technologie numérique pour créer de nouvelles formes d’autoportraits mutants. Déclinant de nombreux avatars digitaux d’elle-même. ORLAN développe des hybridations numériques qui ouvrent un nouveau champ de possibles à son univers artistique, inventant ainsi une nouvelle forme d’autoportraits hybrides dont la variété est illimitée.

Une monographie sur l’œuvre d’ORLAN sera publiée à cette occasion avec des textes de Jean-Luc Monterosso, directeur et fondateur de la MEP ; Jérôme Neutres, écrivain et commissaire, directeur de la stratégie et du développement de la Réunion des Musées Nationaux – Grand-Palais et Président du Musée du Luxembourg ; Shelley Rice, professeure, historienne de la photographie à la New York University et critique pour la revue Art America ; et une interview d’ORLAN par Tatyana Franck, directrice du Musée de l’Élysée de Lausanne.

ORLAN a reçu le prix de l’E-réputation, désignant l’artiste la plus observée et commentée sur le web. Son œuvre a une acuité très forte dans le contexte des questions artistiques et sociales d’aujourd’hui.

28 avril 2017

Extrait d'un shooting - portrait

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28 avril 2017

Harper's Bazaar

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28 avril 2017

Le déni des pouvoirs publics face au danger des algues vertes

Par Martine Valo

Plusieurs accidents mortels, en Bretagne, soulignent la toxicité du gaz émis par les ulves en décomposition, sans pourtant changer les comportements.

Yves-Marie Le Lay et André Ollivro forment un tandem d’irréductibles lanceurs d’alerte bien connu en Bretagne. Ils dénoncent sans relâche les méfaits des algues vertes, conséquence de l’agriculture intensive, qui s’échouent sur les côtes par dizaines de milliers de tonnes chaque année à la belle saison.

Jeudi 27 avril, les deux dirigeants de l’association Halte aux marées vertes ont prévu de porter leur combat sur le terrain judiciaire à Saint-Brieuc.

Leur démarche est double. D’une part, ils veulent assister à l’audience du tribunal des affaires de Sécurité sociale consacrée au dossier de Thierry Morfoisse, un conducteur de camion décédé en juillet 2009 alors qu’il déchargeait une cargaison d’algues vertes. Sa famille attend depuis des années que sa mort brutale soit reconnue comme un accident du travail.

D’autre part, MM. Le Lay et Ollivro ont prévu de se rendre au tribunal de grande instance de la ville déposer une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Les deux hommes souhaitent se constituer partie civile avec l’association Générations futures à la suite d’un autre décès, celui de Jean-René Auffray, un joggeur retrouvé sans vie le nez dans un mélange de sable et d’algues en décomposition, le 8 septembre 2016, dans l’estuaire du Gouessant, entre Hillion et Morieux (Côtes-d’Armor).

Affaires classées

Pourquoi ne pas admettre comme explication une banale crise cardiaque ? Parce que, à cet endroit précis, au moins trente-six sangliers ont péri, intoxiqués à l’hydrogène sulfuré (H2S), six ans plus tôt. Et parce que plusieurs accidents mortels survenus sur le littoral des Côtes-d’Armor méritent plus d’attention qu’un nouveau classement sans suite.

En 2011, après l’hécatombe de sangliers, les analyses de leurs dépouilles avaient établi la responsabilité du H2S, un gaz que les algues dégagent en pourrissant. Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l’écologie, avait commandé deux rapports d’experts.

Ces derniers soulignent que respirer pendant quelques secondes des concentrations de 1 000 parties par million (ppm) d’hydrogène sulfuré cause des formes suraiguës d’intoxication chez les humains avec des atteintes du système nerveux central et des symptômes de détresse respiratoire. La mort survient ensuite par arrêt cardiaque au bout de cinq à dix minutes.

Pourtant, le procureur de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc, n’a pas immédiatement été frappé par les circonstances de la mort de M. Auffray. Dans un premier temps, il n’a pas demandé d’autopsie du défunt, sportif confirmé de 50 ans, avant de se raviser et d’ordonner l’exhumation de son corps quinze jours plus tard. Entre-temps, les associations de défense de l’environnement s’étaient bruyamment mobilisées pour réclamer une enquête.

Déni

En décembre 2016, le procureur concluait que les médecins légistes n’avaient pas « exclu un décès d’origine toxique ». Il notait aussi que les vasières du Gouessant, où les émanations de gaz peuvent « atteindre rapidement plus de 1 000 ppm », paraissent constituer « un risque réel ». Néanmoins, début avril, il classait l’affaire faute « de lien de causalité direct », comme pour les cas précédents. L’appel de huit médecins et toxicologues réclamant la communication du compte rendu de l’autopsie n’a pas été entendu.

« On est dans un certain déni, parfois, reconnaît Thierry Burlot (PS), vice-président du conseil régional chargé de l’environnement. Le danger existe, je pense qu’on sous-estime les risques. » Le propos est méritoire, car, en Bretagne, on ne s’épanche guère publiquement sur ce phénomène que M. Burlot qualifie de « fléau ». La préfecture des Côtes-d’Armor, par exemple, refuse d’évoquer ce « sujet sensible » en période électorale.

Non seulement les marées vertes – ces tapis d’ulves fraîches de plusieurs mètres d’épaisseur – indisposent les touristes et les riverains par leur odeur pestilentielle lorsqu’elles se décomposent, coûtent cher en ramassage sur les plages, mais on sait désormais qu’elles peuvent tuer lorsqu’elles se putréfient dans les fonds de baies où les pelleteuses mécaniques ne peuvent accéder.

« Désinformation »

« Il y aura d’autres accidents, pronostique Pierre Philippe, médecin urgentiste au centre hospitalier de Lannion (Côtes-d’Armor), mais je ne suis pas sûr que cela changera quoi que ce soit. Tout le monde est plus ou moins au courant dans notre région, pourtant, il n’y a aucun plan d’information de la part de l’Etat, notamment vis-à-vis des services d’urgence. »

Le docteur Philippe est l’un des premiers à avoir tenté d’alerter sur la toxicité de l’hydrogène sulfuré. Il a commencé à s’interroger sur ce danger après avoir reçu, en juin 1989, le corps d’un premier joggeur, âgé de 26 ans, retrouvé sur un amas d’ulves à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor). « J’ai essayé d’obtenir les résultats de son autopsie, on m’a renvoyé de laboratoires en procureur, je n’ai jamais pu les consulter », témoigne le médecin.

Dix ans plus tard, un conducteur d’engin est pris de convulsions et tombe dans le coma en collectant des algues vertes sur la même plage. Puis, le 28 juillet 2009, un cheval est foudroyé lors d’une promenade au bord de la mer, toujours à Saint-Michel-en-Grève ; son cavalier est envoyé aux urgences.

« Si je n’avais pas été de service ce jour-là, je n’aurais pas pu réagir assez vite et l’animal serait parti à l’équarrissage en un rien de temps, relate Pierre Philippe. Nous avons dû insister, son propriétaire et moi, pour obtenir que des prélèvements soient réalisés. Les services vétérinaires ont refusé de débourser les frais d’analyses. » La présence très importante de H2S est finalement attestée.

« Au fur et à mesure, je me suis rendu compte qu’il existe de toute évidence une volonté de désinformation sur ce sujet, affirme M. Philippe. A chaque fois, on commence par nier la réalité du lien entre des œdèmes pulmonaires et l’hydrogène sulfuré. »

Conséquence directe de l’agriculture intensive, les marées vertes s’étendent désormais de la Normandie à la Vendée, mais la Bretagne reste la plus touchée, dans huit baies en particulier.

Deux d’entre elles ont enregistré plusieurs accidents : à Saint-Michel-en-Grève et à Hillion. Avant l’épisode des sangliers, cette côte-là avait déjà défrayé la chronique à l’été 2008, avec la mort de deux chiens de 13 kg et 20 kg, tombés raides morts sur un tas d’ulves en quelques instants. Leur propriétaire avait porté plainte. La justice n’avait pas donné suite, les prélèvements réalisés sur les chiens ne permettant pas de conclure.

Les sangliers ont droit à un autre traitement : après plusieurs plaintes déposées à leur sujet par des défenseurs de l’environnement, leur cas continue d’être instruit au pôle santé du tribunal de grande instance de Paris.

Plainte

La famille de Thierry Morfoisse a reçu au contraire une même fin de non-recevoir. Le conducteur de 48 ans est décédé le 22 juillet 2009, juste après avoir déchargé pour la troisième fois de la journée le contenu de sa benne à la déchetterie de Launay-Lantic. A cette époque, les ulves y mijotent plusieurs jours à l’air libre et les employés ne portent aucun équipement de protection.

Le 7 septembre, une enquête est ouverte par le procureur de Saint-Brieuc d’alors, Gérard Zaug. Il classe l’affaire sans suite deux mois plus tard, en mettant en doute l’état de santé de M. Morfoisse, sans avoir entendu les collègues du chauffeur.

Halte aux marées vertes, l’association d’André Ollivro et Yves-Marie Le Lay, s’est battue pour que l’on n’en reste pas là. En 2010, des analyses finissent par être rendues publiques : une forte présence de H2S est décelée dans le sang de M. Morfoisse. La famille porte plainte. Le pôle santé se saisit du dossier et ordonne une expertise toxicologique. Celle-ci ne sera finalement pas jugée probante faute d’un échantillon correctement conservé. Par ailleurs, la caisse primaire d’assurance maladie des Côtes-d’Armor a refusé de reconnaître le caractère professionnel de l’accident.

Le défenseur de la famille, Me François Lafforgue, va tenter d’obtenir un arbitrage plus favorable. Il tient à la disposition des juges des affaires sociales la liste des accidents survenus dans les Côtes-d’Armor. L’avocat conseille aussi MM. Ollivro et Le Lay.

Tous deux espèrent que toutes leurs démarches juridiques parviendront au moins à imposer un nouveau protocole en cas de décès suspects sur le littoral. Ils demandent que soient prélevés et conservés dans de bonnes conditions deux échantillons de sang de la victime.

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