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Jours tranquilles à Paris
12 avril 2017

Extrait d'un shooting - moi aussi je sais faire un peu de fantaisie !

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12 avril 2017

On a suivi les street artists parisiens qui détournent et réinventent l'affichage électorale

12 avril 2017

"Totally Crazy" le CRAZY HORSE DE PARIS

Rencontre avec Fleur, Daniela et Hippy qui font partie des danseuses de « Totally Crazy », le show qui célèbre depuis jeudi les 65 ans de création du cabaret parisien.

Par  Renaud Baronian

Il y a 65 ans, feu Alain Bernardin fondait le cabaret érotique « Crazy Horse » dans le huitième arrondissement de la capitale, qui a depuis acquis une réputation internationale tout en demeurant prisé des Parisiens. Pour célébrer cet anniversaire, le Crazy a lancé un nouveau spectacle, « Totally Crazy » (lire par ailleurs). Pour l’occasion, le cabaret nous a exceptionnellement ouvert les portes des loges des danseuses, pour y rencontrer deux nouvelles venues, Fleur et Daniela, ainsi que Hippy, qui fait partie de la troupe des 18 permanentes depuis quatre ans, toutes trois vêtues du traditionnel peignoir maison en soie rouge.

FLEUR, la classique

Les danseuses du Crazy peuvent venir de tous les horizons. La preuve avec Fleur, 24 ans, qui débutera sur scène dans quelques jours : « Je suis Angevine et j’ai une formation de danseuse classique pour laquelle je suis notamment passée par le conservatoire. » Ensuite, cette brune piquante a dansé en Asie deux ans dans un cabaret à Macao, avant de revenir à Paris pour se produire dans des comédies musicales comme « Les Dix commandements », puis de postuler au Crazy. Qu’elle adore : « Des amies m’y avaient poussée en me disant que ce cabaret me correspondait, et c’est vrai. Me dénuder sur scène, cela ne me fait pas peur, au contraire. Mais le Crazy, ça n’est pas que cela : c’est avant tout un show et un lieu exceptionnels, dont il faut apprendre les codes et qui demande beaucoup de travail. C’est très précis. Mais j’aime l’ambiance, et les relations avec les autres danseuses sont cool. »

Daniela, la gymnaste

Le parcours de Daniela se révèle encore plus atypique que celui de Fleur : la jeune Parisienne de 28 ans a d’abord été gymnaste au niveau national, avec de devenir infirmière en bloc opératoire. Du coup, pourquoi s’être dirigée vers la danse de cabaret ? « J’étais fan du Crazy, tout simplement. J’ai vu le spectacle cinq ou six fois, et j’avais très envie de m’y produire depuis longtemps. » Pour y parvenir, la jeune femme qui a « toujours adoré danser » s’est formée elle-même. Puis, il y a quelques semaines, elle a osé tenter le casting… Et elle a été prise très rapidement dans la troupe. Nouvelle venue, elle devra patienter jusqu’au 14 avril avant de véritablement se produire dans le spectacle. Et elle a hâte d’y être : « Je vis un rêve, j’ai encore du mal à y croire ».

Hippy, la Québécoise

Elle n’a que 25 ans et elle fait déjà partie des piliers de la troupe. Il faut dire que la nature enjouée et solaire de Hippy Bang Bang — son nom de scène, ses deux consœurs novices devront attendre leur première scène pour adopter le leur — emporte tout sur son passage. Québécoise, la jolie et souriante blonde a fait son incursion au Crazy comme tout ce qu’elle fait dans la vie, à la manière d’une joyeuse tornade. « La troupe était en tournée à Montréal, et j’ai découvert qu’on pouvait auditionner le lendemain. Le soir, mes parents m’ont pris en photo, ma mère m’a prêté un maillot, mon père tenait une lampe pour la lumière ! » Elle a immédiatement été choisie et a donc fait son entrée à 21 ans au cabaret parisien. Il n’y a qu’elle que ça n’étonne pas : « J’étais un peu crazy, ça leur a forcément plu. » Depuis, elle a fait son chemin au sein du cabaret — elle est très présente dans le nouveau show. « Ce qu’il y a de génial, c’est que le Crazy te permet d’évoluer dans la troupe en tant que soliste. » Et elle s’est très vite adaptée à sa nouvelle vie dans la capitale : « On dit des Parisiens qu’ils sont pénibles et râleurs. C’est une façade, en réalité ils sont super sympas, on apprend à les aimer… »

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12 avril 2017

Vu sur instagram

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12 avril 2017

"Erich von Stroheim" avec Emmanuelle Béart : amour, sexe et imposture - bientôt au Théâtre du Rond Point

"Erich von Stroheim" avec Emmanuelle Béart : amour, sexe et imposture

Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox

Trois personnages sans nom s'aiment, se font mal, hésitent entre désir de maintenir et de détruire le fragile équilibre du triangle amoureux qu'ils forment : dans "Erich von Stroheim", une création du Théâtre National de Strasbourg, Stanislas Nordey interroge le couple, le sexe, mais aussi le travail, avec dans le rôle principal Emmanuelle Béart

"L'Un" est un acteur de films pornographiques vieillissant, qui a fait de son corps un "endroit commun à tous", "l'Autre" a encore la pureté de l'enfance et refuse au contraire toute aliénation par le travail, "Elle" est une femme d'affaires qui s'accomplit dans l'action, traite les autres comme des objets et parle comme on assène des coups.

Interprétés par Laurent Sauvage, Thomas Gonzalez et Emmanuelle Béart, les trois personnages évoluent dans un décor trop grand pour eux, toujours par deux, mais toujours préoccupés par le troisième d'entre eux. Leurs apparitions et disparitions sont scandées par la voix de Maria Callas chantant "Samson et Dalila" de Camille Saint-Saëns.

Imposture

Cette pièce contemporaine du Français Christophe Pellet, qui navigue entre crudité et angoisses métaphysiques, tire son nom de l'acteur-réalisateur de l'entre-deux-guerres Erich von Stroheim, admiré par "l'Autre" pour avoir été un imposteur, un "mystificateur de génie", qui s'est inventé une vie.

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"Elle", qui détient le plus de pouvoir, est vêtue de noir, tandis que "l'Un" est torse nu et "l'Autre" entièrement nu. La diction plus naturelle de "l'Autre" l'oppose aussi aux deux autres, plus manipulateurs.

"Au départ, je me disais qu'au théâtre il n'y avait aucun sens de montrer quoi que ce soit de l'acte sexuel, donc il fallait trouver une représentation du corps", explique le metteur en scène et directeur du TNS, Stanislas Nordey. Il a aimé la façon dont la pièce de Christiophe Pellet "interroge notre rapport au couple, à la sexualité, à la durée dans une relation".

"Erich von Stroheim" de Christophe Pellet mise en scène de Stanislas Nordey avec Emmanuelle Béart, Laurent Sauvage et Thomas Gonzalez

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L’Un et L’Autre, Laurent Sauvage et Thomas Gonzalez 

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12 avril 2017

Bernard Menez acteur solaire

Bernard Menez est fils de facteur. Il passe son enfance en Bretagne et dans les colonies des PTT. Il devient professeur de maths, avant d'être choisi par le cinéaste Jacques Rozier. Il tournera avec Louis de Funes, François Truffaut, Pascal Thomas.

Il est 23h - il a le physique d’un homme en vacances. C’est lui qui le dit : Bernard Menez a joué l’homme qui part, le parisien qui va séduire la plus jolie fille du village, l’homme qui prépare l’été, l’homme sur le départ. Il y a des êtres comme ça, qui pour toujours, seront les hommes d’un 30 juin ou d’un premier juillet. Qui ont ce désir-là, collé à la peau à jamais. Ça vient de loin, Bernard Menez dit : « petit déjà, j’étais les vacances ». Mais attention, ça ne voulait pas dire : ne rien faire : au contraire, c’était expérimenter. Dans une famille il y a toujours celui pour qui on dit : c’est l’original, le rêveur. Il y a toujours une grand-mère pour repérer cet enfant-là et dire : il est un peu marginal. Ce sont ces physiques de vacances, qui jamais ne vont intégrer la grisaille. Le fils du facteur Menez, Bernard, est de ceux-là. Il dit : « il paraît qu’il suffit que j’apparaisse pour qu’on sourit ». Il ajoute : je ne suis ni beau ni laid, ça limite et élargit les possibilités. Chez les Menez on n’a pas de télé mais on a le droit d’aller toquer chez les voisins. Quand Bernard enfant voit Jacques Brel chantant la Valse à mille temps avec ses bras, avec ses gestes, il est ému. Son premier rôle c’est le roi mage Balthazar dans la crèche vivante de l’école. Il anime des colos. Pendant les récréations à l’école, il met en scène ses amis. A la caserne à l’armée, il met en scène les appelés. Il part enseigner les maths et la physique chimie, l’avion va partir pour le Canada mais il est rattrapé au vol par un réalisateur, Jacques Rozier. Puis ce seront les films de Pascal Thomas. La rencontre avec Louis de Funès ou François Truffaut. Bernard Menez reste en France –l’été et la vie d’acteur commence à s’étendre à toute la vie. En 1984, son 45-tours Jolie poupée est passé devant Thriller de Michael Jackson au hit-parade. Souvent dans le cinéma, on lui reproche les succès du théâtre Michel et de la chanson populaire. Les êtres avec physique d’homme en vacances et lumière de 30 juin, ça fait des jaloux. Bernard Menez aime raconter la dernière scène du film de Jacques Rozier, Maine Océan : un contrôleur des trains qui veut changer de vie. Bernard Menez a changé de métiers mille fois, il a le physique d’un homme en vacances, c’est-à-dire un homme disponible à rêver et à changer- lui qui a aussi eu envie de faire bouger les lignes en politique. Bernard Menez donne envie de repenser nos physiques d’hommes et de femmes pressés, nos physiques de l’année, nos physiques de septembre pour en faire des physiques de juillet

Bernard Menez, acteur. Il vient de sortir une autobiographie Bernard Menez Je ne vous dis pas tout, aux Editions l'Archipel. Il raconte l'enfance en Bretagne, ses années professeur de mathématiques, la rencontre avec Louis de Funès, François Truffaut, Jacques Rozier, Pascal Thomas.

11 avril 2017

Terry Richardson - photographe

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11 avril 2017

Benoit Hamon...une bouteille à la mer...

Une lettre aux Français. Un peu comme une bouteille jetée à la mer, pour éviter le naufrage... dans les urnes, le 23 avril. L’équipe de Benoît Hamon a démarré ce mardi l’envoi de sa missive en 9 millions d’exemplaires. Le candidat socialiste tient d’abord à nous rassurer : « Ces dernières semaines, écrit-il, n’ont ébranlé aucune de mes convictions, elles les ont confirmées ». Sa chute dans les sondages au-dessous de 10%? Les lâchages des camarades du PS en transhumance vers l’écurie Macron ? Les folles rumeurs, faussement étayées par un SMS bidon, de son désistement au profit du rival honni, Jean-Luc Mélenchon ? Même pas mal !, assure, bravache, le « petit Benoît », comme l’a maladroitement désigné l’autre jour Martine Aubry. Bien sûr, il ira jusqu’au bout de ce qui ressemble de plus en plus à un calvaire. « Je me bats, je résisterai à tout : je viens d’une terre granitique », dit le Breton. Peut-être. On l’espère pour lui. Mais le PS, lui, que deviendra-t-il ? Car la maison Solferino n’est pas de granit. Plutôt un palais en carton empli de courants d’air...  

11 avril 2017

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11 avril 2017

Le dilemme du Kremlin face à la fronde des jeunes

Par Isabelle Mandraud, Moscou, correspondante

Deux semaines après les plus grands rassemblements de protestation qu’a connus la Russie depuis les années 2011-2012, marqués par une forte présence de jeunes dans la rue, le pouvoir cherche une issue.

La répétition s’interrompt. Sous le regard atterré de ses collègues, Andreï Ossipov, jeune premier violoniste de l’orchestre symphonique de la ville de Tcheboksary, située à 600 kilomètres de Moscou, dans la région de Tchouvachie, est emmené ce 31 mars par un policier. « J’étais à la manifestation contre la corruption du pouvoir. Dmitri Medvedev [premier ministre] nous a volé des milliards, dit-il en se levant avec calme. Que quelqu’un s’occupe de mon violon. » Deux semaines après les plus grands rassemblements de protestation qu’a connue la Russie depuis les années 2011-2012, marquées une forte présence de jeunes dans la rue, le pouvoir cherche une issue.

Les interpellations, plus de 1 600 sur tout le territoire, se sont poursuivies sans donner lieu, jusqu’ici, à des condamnations pénales. Le sort de l’opposant Alexeï Navalny, qui devrait sortir de prison lundi 10 avril, après avoir été placé 15 jours en rétention, reste en suspens. Cible numéro un de la contestation, après la diffusion d’une vidéo l’accusant de corruption massive, Dmitri Medvedev, est en chute libre dans les sondages avec 57 % d’opinions négatives en mars, selon l’Institut Levada. Jamais, depuis 2006, le premier ministre n’était descendu en dessous de 50 % d’opinions favorables. Un deuxième sondage du même institut, publié jeudi 6 avril, révèle que 38 % des Russes approuvent les manifestants, motivés, selon eux, par un mécontentement « accumulé ».

Echange cinglant

Profitant de la trêve ouverte par l’attentat meurtrier survenu le 3 avril dans le métro de Saint-Pétersbourg, M. Medvedev est pour la première fois sorti de son silence. En visite mardi dans une usine de Tambov, il a dénoncé les « objectifs politiques » d’Alexeï Navalny, à l’origine de la vidéo, sans le nommer autrement que « ce personnage ». Sans démentir sur le fond, le chef du gouvernement a surtout mis en avant le « principe de la compote : on prend de la boue, on récolte des absurdités et on mélange (…). Ils [l’opposition] rassemblent des paperasses, des photos (…) et ils en font un tout ». Jeudi, d’autres rassemblements ont pris le relais. A Moscou, 50 000 personnes selon la police se sont réunies « contre le terrorisme », à l’initiative des autorités.

Des enseignants sont montés au créneau pour tenter de raisonner les adolescents et les étudiants descendus massivement dans la rue le 26 mars. Mais loin de faire profil bas, les jeunes persévèrent dans le registre de la fronde. Comme à Tcheboksary, tout est filmé avec des téléphones portables, et immédiatement publié sur les réseaux sociaux. A Bryansk (350 km au sud-ouest de Moscou), un élève a ainsi enregistré la directrice de son établissement venue sermonner toute une classe après l’interpellation de l’un d’eux. « Ce que fait Navalny est une pure provocation (…), notre situation économique est très instable… » plaide-t-elle. Mal lui en prend. A cause de la Crimée et des sanctions, lui répondent du tac au tac des élèves.


L’échange est cinglant. « Vous avez vu des troupes russes en Ukraine ? », s’étrangle la principale. « Oui, il y a des vidéos », lui répond sans se démonter un jeune. « Des montages (…). Vous regardez dans une seule direction », poursuit la responsable, s’attirant pour toute réponse : « Oui, et nos chaînes de télé montrent seulement ce qui est bon pour le gouvernement. » « Ça signifie quoi, être un patriote ? Que vous soutenez les autorités ? », lance un autre. « Bon, donc, vous pensez que la vie dans ce pays est pire depuis l’arrivée de Poutine et Medvedev ? », s’énerve la directrice. « Non, mais ils sont restés trop longtemps », riposte un élève.

« Colombes » ou « faucons »

La même scène s’est produite ailleurs. A l’université de Tomsk (Sibérie occidentale), un enseignant, qui tentait de minimiser la corruption, s’est vu vertement répondre : « Ça vous plaît, quand on vous vole ? ». A Samara, non loin de la frontière avec le Kazakhstan, d’autres étudiants ont dû assister à un forum baptisé « non à l’extrémisme », au cours duquel ont été diffusées des vidéos sur les « printemps arabes » et le soulèvement de 2014 à Kiev, en Ukraine. Là encore, un étudiant malvoyant a été expulsé après avoir entonné un chant ironique. Selon Kirill Martinov, rédacteur en chef du journal indépendant Novaïa Gazeta, le pouvoir, tiraillé entre « colombes » et « faucons », hésiterait sur la marche à suivre. « La victoire des seconds amènerait à une augmentation inacceptable des risques pour la société et pour le Kremlin », prédit-il. A un an de l’élection présidentielle, l’embarras est manifeste.

Plusieurs projets de loi sont sur la table, l’un pour renforcer l’« éducation patriotique », l’autre pour restreindre l’accès des jeunes aux réseaux sociaux, considérés comme le principal vecteur du succès des manifestations. Leur accès deviendrait impossible aux mineurs de moins de 14 ans et obligerait les autres à s’identifier « avec leur passeport », selon le quotidien Izvestia de jeudi 6 avril. « La pertinence de ce texte est confirmée par les événements récents », y soulignait Vladimir Petrov, député de l’assemblée législative de la région de Leningrad. Citant des sources anonymes de l’administration présidentielle, le site RBK rapporte pour sa part que le Kremlin réfléchirait à une « reconfiguration » de la télévision russe sous son pouvoir, où l’on parlerait davantage de la situation intérieure du pays.

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