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Jours tranquilles à Paris
4 mai 2017

Exposition - Lost Control - Stefanie Renoma

Depuis le 21 avril, la folie des années 80 incarnée par les photographies de l’artiste, directrice artistique et styliste Stefanie Renoma envahit la Galerie ArtCube avec son exposition « Lost Control ». Une vague d’anticonformisme, de codes bousculés, va submerger la toute jeune galerie d’art du 6 e arrondissement avec des clichés dopés aux néons flashys, au make up outrancier et à la liberté sexuelle des 80s.

Stefanie Renoma photographe emblématique de Normal Magazine s’offre la galerie ArtCube en exposant une série de 40 photographies, principalement des inédits, afin de réinterpréter cette décennie d’insoumission. Et il est vrai qu’elle est l’ambassadrice parfaite pour cette mission. Née dans un milieu hyper rock’n’roll, à l’opposé d’un quelconque conformisme, bercée aux côtés de personnalités telles que Serge Gainsbourg ou Helmut Newton, Stefanie Renoma a en elle l’ADN artistique des Eighties. Son travail photographique, fortement influencé par son travail de directrice artistique et de styliste est largement dominée par son attrait pour les mannequins androgynes, atypiques, qui cassent les règles. Ces mannequins, posant des questions sur l’identité sexuelle, encore trop boycottés par les grandes entreprises de la mode font du travail de Stefanie Renoma une œuvre si reconnaissable. Et quelle période, autre que les années 80, a mis les personnalités marginales en lumière ? Aucune. .

Des corps nus, asexués, jouant avec diverses identités, provocants sans aucune vulgarité. En effet, le nu est une caractéristique forte du travail de Stefanie Renoma. Un nu esthétique, stylisé mais qui paraît presque naturel et parfois secondaire. Cette mise en scène de l’humain, elle le tient de sa carrière de directrice artistique. La mode tient une place primordiale dans les photographies de Renoma, avec des tenues extravagantes, des accessoires luxueux et des étoffes glamours.

C’est ainsi que durant plus d’un mois, nous pourrons découvrir de nombreux portraits intimistes de ses muses, Raphaël Say, Nico Falso, ou Elliott. Du noir et blanc pour la profondeur des expressions déroutantes du visage ainsi que de la mise en scène plus sulfureuse et colorée, c’est comme cela que l’on peut reconnaître la patte Stefanie Renoma.

Retrouvez son premier livre, en partenariat avec Normal : Monographie Stefanie Renoma

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