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Jours tranquilles à Paris
9 mai 2017

Législatives : le mouvement En marche ! rebaptisé « La République en marche »

Emmanuel Macron a démissionné lundi de son poste de président du mouvement fondé il y a un an. Il y est remplacé par Catherine Barbaroux, qui était jusque-là déléguée d’En marche !

Au lendemain de sa victoire à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a démissionné, lundi 8 mai, de son poste de président d’ En marche !. C’est Catherine Barbaroux — jusque-là déléguée du mouvement — qui en devient présidente par intérim, a annoncé lundi, en fin d’après-midi, le secrétaire général du mouvement, Richard Ferrand, au cours d’une conférence de presse.

Catherine Barbaroux fut notamment déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du travail sous Martine Aubry, Elisabeth Guigou, François Fillon et Jean-Louis Borloo, entre 1997 et 2005. Elle a également été présidente de l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), pionnière dans le microcrédit entre 2011 et 2016.

Désormais, elle présidera à la transformation d’En marche !, qui va être rebaptisé « La République en marche », a annoncé Richard Ferrand au cours de cette conférence de presse. « Un congrès fondateur se tiendra avant le 15 juillet », a-t-il dit.

Le secrétaire général du mouvement a ensuite évoqué la question des élections législatives, qui se tiendront les 11 et 18 juin. Les 577 candidats d’En marche ! seront dévoilés d’ici à jeudi midi, a-t-il annoncé. M. Ferrand a fait savoir que tous les candidats avaient déjà été retenus par la commission d’investiture du parti, mais qu’il reste encore « des vérifications à faire ». Pour le moment, seuls quatorze noms sont connus.

Imbroglio sur les candidats issus de la société civile

Un imbroglio apparaît toutefois concernant les candidats issus de la société civile. Emmanuel Macron a toujours assuré que la moitié des candidats investis par le mouvement pour les élections législatives serait « issue de la société civile ». Ce qu’a confirmé Richard Ferrand ce lundi après-midi : « Il y aura au moins 50 % des candidates et candidats qui aujourd’hui n’ont aucun mandat politique d’aucune sorte. […] Ce sont des patriotes qui n’ont jamais été élus. »

Mais, plus tôt lundi, Jean-Paul Delevoye, qui préside la commission des investitures du mouvement, a affirmé que ces candidats issus de la société civile pourraient « être aussi des maires, des conseillers généraux, des conseillers régionaux » dont ce sera « la première élection législative. « Société civile » ne signifie pas « qui n’ont aucun engagement », a justifié M. Delevoye sur Franceinfo.

L’ancien président du Conseil économique, social et environnemental a également écarté, lundi, la possibilité pour les candidats investis aux élections législatives d’avoir une double étiquette avec un autre parti politique, tels que le Parti socialiste ou Les Républicains, lors de l’inscription en préfecture :

« Nous position n’a pas varié : si vous souhaitez soutenir le projet présidentiel, vous vous inscrivez au mouvement En marche !, sur le site En marche !, vous allez à la préfecture sous l’étiquette En marche !. »

Ainsi, pour Christophe Castaner, porte-parole d’Emmanuel Macron durant la campagne, les candidats aux législatives « doivent s’engager à soutenir la majorité présidentielle » du nouveau président sur son programme et ils « devront siéger dans le groupe majoritaire ».

Mais si le rattachement administratif sera incontournable pour ces élections des 11 et 18 juin, rien n’empêche les élus de conserver leur carte d’adhérent au Parti socialiste ou aux Républicains, par exemple. Vendredi 5 mai, Emmanuel Macron avait notamment assuré qu’il ne demanderait « à personne de déchirer sa carte ».

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