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Jours tranquilles à Paris
4 juin 2017

Les drones, c’est comme la Formule 1

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Avenue des Champs-Elysées (VIIIe). Plus de 150 000 spectateurs ont assisté au 2e Paris Drone Festival.

A l’occasion du 2e Paris Drone Festival, les meilleurs pilotes du monde se sont affrontés dans un course sur les Champs-Elysées.

Par  Julien Duffé

« On dirait de grosses mouches ultra rapides » rigole un jeune garçon. Hier après-midi, sur les Champs-Elysées (VIII e), plus de 150 000 spectateurs se sont massés autour de la « volière » du 2 e Paris drone festival.

Au son des platines et d’un speaker très en verve, les 36 meilleurs pilotes mondiaux de ces engins volants télécommandés se sont mesurés sur un slalom de 1,2 km qui démarrait… sous le tunnel de l’Etoile. Et comptant pour la première étape de la Drone Champions League (DCL).

« C’est impressionnant : ils vont super vite. Heureusement qu’il y a un grand écran pour suivre », souffle Hyppolite, 12 ans, venu en voisin du XVII e. Près de l’Arc de Triomphe, le fameux écran retransmet les images des caméras embarquées sur les drones. Précisément celles que scrutent les pilotes qui, casques sur les yeux et joystick à la main, sont installés dans de gros sièges baquets.

des pointes à 140 km/h

Les meilleurs bouclent le circuit en 30 secondes avec des pointes à 140 km/h. « J’aime bien cette ambiance de Formule 1 des airs » sourit Daniel, 36 ans, qui s’est justement installé près des « stands ». « Il y a souvent des crashs ou des accrochages alors j’ai l’impression qu’ils bidouillent en permanence » explique ce Marseillais de passage à Paris.

Pas mal de spectateurs possèdent eux-mêmes un drone de loisir ou ont déjà testé des simulateurs. « J’aimerais avoir leur aisance pour passer des portes comme ils le font : il faut avoir une concentration extrême », admire Xavier, 30 ans, venu de Vitry (Val-de-Marne). Pierre, 16 ans, de Fontainebleau (Seine-et-Marne), est sur un petit nuage après avoir pu discuter avec des stars de la discipline. « Je fais des courses de drones depuis six mois et j’adore ça, raconte l’ado. Dès qu’on met les lunettes, on est en immersion et il y a une énorme adrénaline. »

Son copain est justement en pleine course sur un simulateur qui reproduit fidèlement le circuit parisien sous le stand d’un éditeur de logiciel. Sous une tente voisine, des enfants fabriquent des mini-drones en bois et en papier. Tandis que d’autres, plus âgés, viennent admirer les appareils de surveillance de la préfecture de police ou un gros aéronef rouge du groupe DPD, qui assure depuis décembre la première ligne commerciale de livraison de colis dans le Var. Michel, un Parisien de 50 ans, n’en revient pas. « C’est fou tout ce qu’on peut faire avec des drones » s’étonne-t-il.

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