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Jours tranquilles à Paris
29 juin 2017

Galerie Templon : "Between the Lines" Chiharu Shiota solo show

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"Between the Lines" Chiharu Shiota solo show at Het Noordbrabants Museum Hertogenbosch, Netherlands. From June 24 to October 15, 2017 Galerie Templon

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29 juin 2017

Marina Abramovic

Cette artiste laisse le public lui faire ce qu’il veut pendant 6 heures. Ce qu’un spectateur fait à la fin est complètement fou.

L'artiste-performeuse serbe Marina Abramović réalise en 1974 une performance risquée. Elle se livre entièrement au public pendant six heures. Le principe de cette performance intitulée "Rhythm o" est très simple, mais elle finira de manière bouleversante. 

Dans le studio napolitain Morra, l'artiste se tient debout, figée, dans une pièce. Dans cette même pièce se trouvent 72 objets placés sur une table. Une affiche donne la "consigne" suivante :

"Sur la table il y a 72 objets avec lesquels vous pouvez me faire ce que vous voulez.

Performance.

Je suis un objet.

Je prends la responsabilité de tout ce qui se passera dans ce laps de temps.

Durée : 6 heures (20h - 2h)"

Les objets sont répartis en deux catégories. L'une est composée des "objets de plaisir", l'autre des "objets de destruction". Les objets de plaisir sont complètement inoffensifs, il y a des plumes, des fleurs, des raisins, du parfum, du vin, du pain. Parmi les objets de destruction se trouvent, entre autres, un couteau, des ciseaux, une barre de fer, des lames de rasoir et un pistolet avec une cartouche.

Peu de choses se passent pendant les premières heures. Ce sont surtout des photographes qui l'approchent. Puis, des personnes du public commencent peu à peu à la bousculer, l'embrasser, lui font lever les bras en l'air ou bien lui offrent des fleurs. Mais c'est seulement le calme avant la tempête.

À partir de la troisième heure, les "objets de destruction" sont utilisés. Certains se mettent à la déplacer, l'attachent à une table et enfoncent un couteau entre ses jambes.

On déchire ses vêtements avec des lames de rasoirs et un homme la coupe au niveau du cou avant de boire son sang. Certains l'agressent sexuellement. Mais la torture n'est pas terminée, elle va d'ailleurs s'intensifier.

"Pendant la troisième heure, on a déchiré ses vêtements avec des lames de rasoir. Pendant la quatrième heure, on a commencé à la couper avec. Elle a été agressée sexuellement", raconte le critique d'art américain Thomas McEvilley, qui a assisté à la performance.

Marina Abramović se souvient des deux dernières heures : "Je me suis sentie violée, ils ont arraché mes vêtements, ils m'ont enfoncé des épines de rose dans le ventre, ont pointé un pistolet sur ma tête."

Étonnamment, une fois les six heures écoulées, le "public" ne peut plus la regarder en face. Elle est redevenue un être humain à leurs yeux.

Précisons néanmoins qu'il y a eu différentes réactions lors de la performance. Il y avait en effet un "groupe agresseur" et un "groupe protecteur". Après que quelqu'un lui ont pointé le pistolet sur la tête, une bagarre a eu lieu entre les deux groupes. On peut dire que cette performance a secoué tout le monde.

Dans cette vidéo (en anglais) vous pouvez voir Marina Abramović raconter son expérience :

"Ce travail révèle ce qu'il y a de plus horrible chez les gens. Cela montre à quelle vitesse quelqu'un peut se décider à te blesser lorsqu'il y est autorisé. Cela montre à quel point il est facile de déshumaniser quelqu'un qui ne se défend pas. Cela montre que la majorité des gens 'normaux' peuvent devenir très violents en public si on leur en donne la possibilité." C'est ce que dit l'artiste avec ses propres mots. Et malheureusement, elle a bien raison.

https://www.youtube.com/watch?v=xTBkbseXfOQ

Voir mes précédents billets sur Marina Abramovic

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29 juin 2017

Extrait d'un shooting - jeux de rôles

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29 juin 2017

Helmut Newton - photographe

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29 juin 2017

La Bourse du commerce vouée aux arts

Par Frédéric Edelmann - Le Monde

Le monument du quartier des Halles à Paris abritera, en 2019, les collections de la fondation Pinault.

« Centripète ou centrifuge ? », demande en substance un des journalistes présents à la conférence de presse grand standing, tenue lundi 26 juin à la Bourse de commerce à propos de la nouvelle Fondation Pinault, qui doit prendre pied dans le monumental édifice.

« Centrifuge », répond la maire socialiste de Paris. Anne Hidalgo, qui soutient « avec enthousiasme » le projet, censé être achevé « au plus tard en 2018 » (soit après un an et demi de travaux seulement, pour ouvrir en 2019), est en effet présente au côté du milliardaire François Pinault.

Une équipe de choc. Elle comprend aussi François-Henri, le fils, successeur de son père à la tête du groupe Kering, et futur gestionnaire de la fondation ; Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, aujourd’hui conseiller du patriarche ; enfin, Tadao Ando, le plus célèbre des architectes japonais, qui ne cache pas son bonheur d’être à Paris.

Un chantier difficile

C’est à lui, déjà auteur pour Pinault à Venise des aménagements du Palazzo Grassi et de la pointe de la Douane, qu’a été confiée la transformation de l’ancienne Bourse, en liaison avec la jeune agence française Niney et Marca Architectes (NeM). Sans compter Pierre-Antoine Gatier pour les Monuments historiques – car la Bourse a de beaux morceaux classés : sa coupole, sa colonne, son escalier – ; Martin Bethenod, directeur délégué de la Collection Pinault-Paris ; Daniel Sancho, directeur de la maîtrise d’œuvre et donc maître du temps sur ce chantier à haute vitesse, qui, même s’il n’y a pas de toiture ni de murs porteurs à couler, présenterait de sérieuses difficultés.

Un staff « béton » pour qui douterait de la solidité de l’une ou l’autre des personnalités de l’équipe, et le prouver est sans doute le but de cette conférence de presse bondée de journalistes de toutes nationalités.

La tradition veut qu’on s’interroge tout de même sur les chiffres. Réponse des Pinault boys : tout sera pris en charge par la famille sans recours aux dispositions de la loi Aillagon du 1er août 2003, dont le dispositif fiscal pour développer en France le mécénat des entreprises et des particuliers. François Pinault trouverait immoral de priver l’Etat de ses apports au Trésor. Un argument de moins pour les râleurs.

Il ne s’agit pas de sommes modestes : les travaux sont estimés à environ 108 millions d’euros. Quant à l’occupation de l’édifice, elle donnera lieu à une redevance versée à la Ville de Paris, de 15 millions d’euros les deux premières années (deux fois 7,5 millions), puis d’une somme annuelle de 60 000 euros augmentée de 5 % au-delà de 3 millions de chiffre d’affaires.

Un édifice à l’histoire composite

Le financement de l’activité, toujours par la famille Pinault, est censé tourner autour de 10 millions d’euros annuels, soit 500 millions sur cinquante ans. C’est dire que les héritiers s’engagent sur un fort long terme.

A 55 ans, François-Henri Pinault dominerait largement, en France, le classement des hommes d’affaires les mieux payés en 2017, avec des revenus estimés à près de 82 millions d’euros. De quoi faire vivre une fondation et poursuivre tranquillement l’œuvre de son père.

La Bourse du commerce aura été le dernier avatar d’un édifice à l’histoire composite. D’abord un hôtel aristocratique, construit à la demande de Catherine de Médicis (plus tard hôtel de Soissons), détruit en 1748, et dont il ne subsiste que la colonne supposée astronomique élevée en 1574.

Puis une halle aux blés, circulaire, dotée d’une grande cour centrale largement ouverte sur la ville, fut édifiée dès 1763, puis remplacée par la Bourse officielle des marchandises en 1886, coiffée d’un dôme de verre, remarquable pour les historiens. Trois ans plus tard, elle participait à l’Exposition universelle de 1889, enrichie, sous la coupole, d’une immense fresque représentant les grandes régions de commerce du monde, peinte par les peintres les plus en faveur de l’époque.

Entretenir le mystère

Quelle « Collection Pinault » – puisque tel est le nom de la fondation ? Ce n’est pas ce 26 juin que l’on aura pris connaissance du projet conduit par Martin Bethenod. Que ce soit le contenu de la collection permanente ou le programme des expositions temporaires. Ils seront élaborés selon le même principe de secret relatif qui a accompagné les deux enseignes vénitiennes.

Concernant l’architecture, en revanche, impossible d’entretenir le mystère. Les visiteurs acceptés à l’agence Tadao Ando, située à Osaka, ont déjà pu apercevoir la plus grande maquette du projet existante. Large de près de deux mètres, elle somnole au sous-sol d’une annexe, un moment prévue pour servir de logis au maître d’œuvre.

Remarquablement explicite, elle ne viendra cependant pas en France. Du moins pas tant que la grande exposition qui doit être consacrée à l’œuvre de Tadao Ando, à Tokyo, à l’automne, n’aura pas fermé ses portes.

Pour l’instant, le public peut voir une maquette plus petite, accompagnée de dessins originaux, jusqu’au 24 septembre au Pavillon de l’Arsenal, à Paris. Un moyen pour comprendre ce que signifie ou non le terme « centrifuge », répété par Mme Hidalgo. Elle souhaite que la future fondation soit ouverte sur tout le quartier central de Paris, jusqu’aux quais de la Seine, au sud, au Musée du Louvre, à l’ouest, au Centre Pompidou, à l’est, ainsi que jusqu’à la Canopée, au Forum et à l’immense gare souterraine des Halles.

Pourtant, le plan parfaitement circulaire de la Bourse, seulement interrompu par la grande porte au numéro 2 de la rue de Viarmes, laisse plutôt imaginer un bâtiment centripète, replié sur lui-même, tournant donc résolument le dos au jardin et à la Canopée de l’architecte Patrick Bergé. L’évocation de la rue de Viarmes est l’occasion pour François Pinault de plaider pour une révision des numéros des rues : 40 bis, rue du Louvre serait assurément plus vendeur.

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29 juin 2017

Vu sur instagram - j'aime beaucoup

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29 juin 2017

LE VOYAGE à NANTES

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http://www.evaadele.com/texts/fleckfr.html

https://www.facebook.com/voyageanantes/posts/1334907049879321:0

La fin du mois de juin approche, de curieuses installations prennent place dans les rues… pas de doute le lancement du Voyage à Nantes 2017, c’est pour bientôt !

Plus que quelques jours avant que la cité des ducs ne se transforme en un véritable musée à ciel ouvert. Du 1er juillet au 27 août il sera possible de dévaler Paysage Glissé signé

Tact Architectes, de découvrir de grandes expositions qui s’installent au Château des ducs de Bretagne et à la HAB Galerie, de traverser de part en part Hécate de Nicolas Darrot place Graslin, de se perdre sur La Terre où les arbres rêvent de Laurent Pernot place Royale, ou encore de flâner au Jardin des plantes, qui devient pour l’occasion le jardin d’un géant… et bien plus encore !

 

29 juin 2017

Magasin de vêtements dans le quartier des Halles

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29 juin 2017

Théâtre La Bruyère

28 juin 2017

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