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Jours tranquilles à Paris
28 juin 2017

Donald Trump sera présent au défilé du 14 juillet

L'Elysée a fait savoir que Donald Trump avait accepté l'invitation à assister au défilé du 14 juillet lancée hier par Emmanuel Macron.

Lors d'un entretien téléphonique la veille, le président français avait «renouvelé son invitation au président Trump et à son épouse de venir assister» au traditionnel défilé, qui célèbrera «les cent ans de l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des troupes françaises pendant la Première Guerre Mondiale», avait fait savoir l'Elysée.

Donald Trump avait alors répondu à Emmanuel Macron qu'il allait «examiner la faisabilité de ce déplacement».

Outre la présence de Donald Trump, les Etats-Unis seront bien représentés pour ce défilé. Deux avions de chasse furtifs américains F-22 et six F-16 des Thunderbirds, la patrouille acrobatique de l'US Air Force, survoleront les Champs-Elysées derrière la Patrouille de France. Des soldats américains participeront également aux festivités aux côtés des soldats français.

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28 juin 2017

Dans le quartier du Centre Pompidou

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DSCN5891Photos : J. Snap

 

28 juin 2017

L’ Assemblée nationale renouvelée, mais pas sauvée

Par Françoise Fressoz, éditorialiste au "Monde"

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », estime que l’essentiel pour la XVe législature réside dans la capacité du chef de l’Etat à faire évoluer une procédure parlementaire qui souffre de nombreux maux.

Après cinq ans de fronde infructueuse, l’Assemblée nationale vient de subir l’un des plus grands coups de balai qu’ait connus la Ve République. Elle n’est pas sauvée pour autant.

Le renouvellement des hommes et des femmes qui la composent, la floraison de nouvelles appellations – La République en marche (LRM), les Insoumis, Les « constructifs », Nouvelle gauche – sur les décombres des vieux partis ne viendront pas seuls à bout du scepticisme des Français qui se demandent à quoi servent leurs élus.

L’annonce d’une énième loi de « moralisation politique » n’est pas non plus de nature à changer la donne : trop de promesses déçues ont été faites en la matière depuis la fin des années 1990, les Français n’y croient plus.

François de Rugy le sait. C’est pour cela qu’il a été propulsé au perchoir, alors qu’on attendait une femme qui aurait été le symbole du renouvellement, mais l’expérience en moins ; lui, a dix ans de maison. Sa mission est de la faire bouger à partir du constat sans appel qu’il a lui même dressé : « Pour la première fois depuis le début de la Ve République, la représentation nationale n’est le fruit des choix que d’une minorité des Français », en raison de l’ampleur de l’abstention qui, à chaque élection législative, va croissante.

Une réforme dans cinq ans

Sur le fond, François de Rugy et Emmanuel Macron partagent la même orientation : ils veulent réduire de 30 % le nombre de députés et instiller une dose de proportionnelle dans le scrutin majoritaire pour améliorer la représentation des minorités.

Mais, à supposer qu’un tiers des élus accepte de se faire hara-kiri, il faudra attendre cinq ans pour que la réforme voie le jour si bien que l’essentiel pour cette législature n’est pas là. Elle réside dans la capacité ou non du président de l’Assemblée nationale à faire évoluer la procédure parlementaire qui souffre de plusieurs maux : excès de lenteur, trop plein de lois, insuffisance d’outils de contrôle pour évaluer l’action de l’Etat et du gouvernement.

Là encore les deux hommes sont raccords même si l’un est plus radical que l’autre : le président de la République voudrait qu’un tiers du temps parlementaire serve à légiférer et que le reste soit consacré au contrôle ; le président de l’Assemblée nationale se montre moins précis parce qu’il sait que toute tentative de réforme risque d’être interprétée comme la main mise finale de l’exécutif sur le législatif.

La majorité pléthorique dont bénéficie LRM crée d’emblée la suspicion dans les autres groupes, aggravée par le fait qu’à gauche la Ve République ne fait toujours pas l’unanimité.

Pour les communistes, les Insoumis et une partie des socialistes, le régime quasi présidentiel auquel a abouti le quinquennat couplé à l’inversion du calendrier électoral est une hérésie démocratique. Hors de question de s’en montrer complice. Pour eux, le combat passe par la défense et le renforcement des droits traditionnels du Parlement : discuter, amender, vociférer. François de Rugy sait où il veut aller mais il n’est pas sûr de pouvoir aboutir.

28 juin 2017

Le Tour de France c'est très bientôt...

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tour france

28 juin 2017

Annie Leibovitz expose à Arles

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28 juin 2017

Le groupe Le Monde, partenaire du Festival international du journalisme vivant

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Par Gilles van Kote

La 2e édition de ce rendez-vous à la fois sérieux et convivial se tiendra du 27 au 30 juillet dans le village de Couthures, sur les bords de la Garonne.

Débattre de sujets de société pendant quatre jours au bord de la Garonne dans une ambiance estivale, échanger à bâtons rompus avec des journalistes et personnalités invitées de tous bords, participer à des ateliers ludiques autour de sujets d’actualité, voir du journalisme se faire en direct « live » : c’est ce que proposera, du 27 au 30 juillet, la deuxième édition des Ateliers de Couthures-Festival international du journalisme vivant, un événement auquel a décidé de s’associer le groupe Le Monde.

Cette édition se situera dans la continuité de la première, en 2016, dont les revues XXI et 6 Mois étaient les partenaires. Pendant quatre jours, le petit village du Lot-et-Garonne, d’à peine 400 habitants, tout près de Marmande, deviendra ainsi un forum à ciel ouvert. Il y sera question, cette année, de sujets aussi divers que la réinvention du travail, l’information à l’heure de la « post-vérité », la cohabitation avec les animaux, le défi de l’eau, le laboratoire allemand, l’univers de la rue, les personnes qui changent de vie…

Sollicité par l’organisation du Festival, le groupe Le Monde (Le Monde, Télérama, L’Obs, Courrier International, Le Monde diplomatique, La Vie, Huffington Post France) a vu dans cet événement l’occasion de faire vivre et de partager ce journalisme de terrain, de reportage, d’analyse et d’approfondissement que défend et pratique l’ensemble de ses titres.

Période inédite de transformation

Au moment où le paysage de l’information traverse une période inédite de transformation et que le rôle des médias y est à juste titre questionné, il nous semble aujourd’hui nécessaire de tenir bon sur nos valeurs et nos convictions, mais de mettre simultanément ces dernières à l’épreuve de l’ouverture et du dialogue. Les Ateliers de Couthures seront l’occasion de favoriser les échanges entre journalistes des titres du groupe Le Monde et d’ailleurs, experts, représentants de la société civile, photographes, auteurs, dessinateurs, comédiens… et citoyens.

D’autres médias seront de la partie : Sud-Ouest, partenaire naturel du Festival, mais aussi le quotidien suisse Le Temps, l’hebdomadaire allemand Die Zeit et le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, en butte aux offensives de son gouvernement contre les médias indépendants. D’autres titres internationaux devraient les rejoindre sous peu. Quant au collectif de photojournalistes Dysturb, il transformera les murs du village avec ses clichés grand format.

Mois de juillet oblige, il s’agira d’être sérieux mais pas trop. Au bord de la Garonne, exceptionnellement ouverte à la baignade, les ateliers prendront la forme de débats, rencontres, projections, lectures, mais aussi de jeux, dégustations, conférences gesticulées… Le soir, des spectacles et concerts prendront le relais.

Des ateliers de journalisme pour les enfants de la « P’tite rédac », et également cette année pour les adolescents, seront proposés aux festivaliers venus en famille, grâce aux éditions Playbac (Mon Quotidien, Le Petit Quotidien) et à l’équipe de l’édition du Monde sur Snapchat.

Vous pouvez soutenir le Festival international du journalisme vivant-Ateliers de Couthures et acheter des passes en pré-vente sur le site de financement participatif Ulule.

28 juin 2017

Gare de Lyon à Paris

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28 juin 2017

Attentat de Sarajevo

28 juin 2017

Apple, Samsung et Microsoft, bonnets d’âne de la durabilité

Par Stéphane Mandard

Greenpeace publie mardi son premier classement des smartphones, tablettes et ordinateurs portables les moins réparables. « Le Monde » en dévoile le contenu.

C’est un palmarès qui ne met pas à l’honneur les géants de la high-tech. Greenpeace publie, mardi 27 juin, son premier classement des appareils électroniques de grande consommation (smartphones, tablettes et ordinateurs portables) en fonction de leur réparabilité et donc de leur obsolescence. Selon cette étude inédite que Le Monde dévoile en exclusivité, Samsung, Microsoft et Apple ressortent avec un bonnet d’âne.

Avec l’expertise technique de iFixit (comprendre « je le répare »), le site collaboratif de référence consacré aux tutoriels de réparations, l’ONG a passé au crible 44 produits parmi les plus vendus entre 2015 et 2017. Elle leur a attribué des notes de 1 à 10 selon plusieurs critères : possibilité de remplacer (facilement) leur batterie ou leur écran, disponibilité des pièces de rechange et des manuels de réparation, absence de nécessité d’outils spécifiques pour les réparer.

Dans la catégorie des smartphones, c’est Samsung qui obtient les plus mauvaises notes : 3 pour ses Galaxy S7 et S7 Edge, 4 pour son dernier né, le S8, qui ne remplit aucun des critères de « réparabilité » retenus dans l’étude. Microsoft fait pire avec un score de 1 point pour sa tablette Surface Pro 5 et son ordinateur portable Surface Book.

Note de 1/10 pour le Retina Macbook

Mais la palme du cancre revient à Apple. Dans la gamme des ordinateurs portables, ses deux modèles mis sur le marché cette année, le Retina Macbook et le Macbook Pro 13” Touch, obtiennent l’un et l’autre 1/10. Ses tablettes iPad 5 et iPad Pro 9,7” ne font guère mieux avec un score de 2/10.

« Les appareils de la gamme Surface sont conçus par des professionnels et pour être manipulés par ceux-ci. Ils comportent des composants de haute qualité sur lesquels nous comptons, associés à la garantie Microsoft, pour assurer à nos utilisateurs une expérience optimale et durable », indique un porte-parole de Microsoft.

Chez Apple, on renvoie vers les fiches qui détaillent les « performances environnementales » de chaque produit et l’usage de « matériaux plus sûrs ». Egalement contacté par Le Monde, Samsung n’a pas répondu à nos sollicitations.

« Apple, Samsung et Microsoft conçoivent des produits avec la volonté de les rendre de plus en plus en difficile à réparer pour les utilisateurs, déplore Gary Cook, spécialiste high-tech à Greenpeace USA. De ce fait, ils raccourcissent la durée de vie de ces appareils et contribuent à l’augmentation du stock de déchets électroniques. »

« Obsolescence programmée »

Selon un rapport publié en 2015 par l’Université des Nations unies, le poids des déchets électroniques et électriques (e-déchets) avait atteint le record de 41,8 millions de tonnes (dont 3 millions pour les seuls appareils high-tech) en 2014 et devrait se situer à 47,8 millions en 2017. « Tous ces appareils fabriqués par milliards on un impact énorme sur la planète parce que leur production nécessite énormément d’énergie, de ressources naturelles et de produits chimiques », estime Robin Perkins qui a coordonné l’étude pour Greenpeace.

Une étude qui montre que Apple, Samsung et Microsoft ne sont pas les seuls mauvais élèves. Ainsi 70 % des appareils testés ont une batterie (la pièce à la durée de vie la plus courte) impossible ou difficile à remplacer du fait qu’elle est souvent collée voire solidaire de l’appareil. Elle relève aussi que l’écran, composant qui tombe le plus facilement en panne, est conçu dans la majorité des cas dans le but d’être difficile ou onéreux à remplacer.

« C’est de l’obsolescence programmée, dénonce Robin Perkins. La tendance, dans les smartphones notamment, est de concevoir des produits de moins en moins réparables et de plus en plus jetables pour booster les ventes avec une actualisation soutenue des nouveaux modèles. Acheter un nouveau portable est souvent moins cher que de le faire réparer. »

« Pratiques extrêmement mauvaises »

Le rythme de sorties des iPhone est passé de un an à tous les cinq mois depuis le iPhone 5S et de six à quatre mois pour les Galaxy S. Et selon les dernières données du cabinet Kantar, la durée d’utilisation moyenne d’un smartphone est inférieure à vingt-deux mois en Europe.

A l’opposé de ces « pratiques extrêmement mauvaises », Gary Cook souligne que « sur l’ensemble des modèles analysés, nous avons trouvé quelques “meilleurs de la classe”, ce qui démontre qu’il est possible de concevoir des produits en intégrant la notion de réparabilité ».

La marque néerlandaise Fairphone obtient ainsi 10/10 pour son smartphone éponyme, un téléphone « modulaire » où, de la batterie à l’écran en passant par la prise audio, quasiment toutes les pièces peuvent être remplacées.

Outre Fairphone, seulement deux autres marques sur les dix-sept concernées par l’étude Greenpeace obtiennent la note maximale parce qu’elles proposent des pièces de rechange et des manuels de réparation faciles d’accès : HP pour sa tablette Elite x2 1012 G1 et son ordinateur portable EliteBook 840 G3, ex aequo avec le Latitude E5270 de Dell.

Sur la base de ces bonnes pratiques, Greenpeace appelle le secteur high-tech à concevoir des produits qui durent « au moins sept ans » et à « promouvoir des standards et des lois qui encouragent les produits réparables ».

Instituer un « droit à la réparation »

Aux Etats-Unis, sous la pression de iFixit notamment, huit Etats avaient déposé en début d’année des projets de loi pour instituer un « droit à la réparation ». Pour l’heure, ils n’ont pas été adoptés. En Europe, le Parlement doit voter, le 3 juillet, une résolution « sur une durée de vie plus longue des produits : avantages pour les consommateurs et les entreprises ». A l’initiative du député européen écologiste Pascal Durand, elle « invite la Commission à développer le droit à la réparabilité des produits ».

En France, la loi sur la transition énergétique de juillet 2015 a introduit un délit d’obsolescence programmée (définit par « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement »), sanctionné de deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.

Le classement de Greenpeace donnera peut-être des idées à certaines associations de consommateurs qui voudraient réclamer des punitions contre les mauvais élèves.

28 juin 2017

Street Art

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DSCN5883Photos : J. Snap

 

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