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Jours tranquilles à Paris
26 juillet 2017

Notre Dame de Paris

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26 juillet 2017

Concert U2

Par  Marie Poussel

Hystérie collective dès la première seconde au son d’une voix. Il est 20 h 56 quand Bono apparaît. Sur une scène au milieu de la fosse noire de monde, U2 ne fait pas dans les préliminaires. Ni dans les artifices. C’est parti pour la première date parisienne de la tournée « Joshua Tree » de U2, dans un Stade de France rempli à bloc.

Trente ans après la sortie de cet album mythique qui a fait d’eux des stars planétaires, le groupe goûte à sa popularité qui fait trembler les murs. « Sunday Bloody Sunday », trois mots repris en chœur par la foule dans une arène qui sautille en rythme. Histoire d’enfoncer le clou, le groupe de copains irlandais enchaîne : « New Year’s Day », un autre single au panthéon des classiques de la pop culture.

Au premier rang, les larmes sur les joues de Mathilde coulent à flots. « Je n’arrive pas à croire qu’ils sont devant moi, s’émeut la Marseillaise qui a fait l’aller-retour pour la soirée. Je me rends compte que je connais tout par cœur. Les voir, c’est magique. »

Paradoxal U2, réputé pour ses shows XXL dans les stades. Il leur suffit de la force de leur musique et d’un filet de lumière pour faire communier une marée humaine intergénérationnelle.

A 21 h 22, U2 quitte la scène centrale pour rejouer dans son intégralité l’album pour lequel tout le monde a répondu présent : « Joshua Tree ». L’arbre symbole de cet opus apparaît sur fond rouge dans un écran géant qui fait toute la scène. Le groupe de musiciens apparaît en ombres chinoises derrière des images à couper le souffle.

invitée surprise

« Where the Street Have No Name », « I Still Haven’t Found What I’m Looking for », « With or Without You »… les titres s’enchaînent dans leur ordre d’origine. Et U2 transcende de manière classieuse la tendance des tournées rendant hommage à un album mythique.

Et en invitée surprise... une autre légende. Patti Smith est venue faire une apparition sur scène à 22 h 15 devant une marée de portables aux écrans allumés pour immortaliser l’instant.

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Gare RER D Stade de France / St Denis

26 juillet 2017

Pierre et Gille au MUMA du Havre - Jean Paul Gaultier sur la photo

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26 juillet 2017

IN MEMOREM : A Saint-Etienne-du-Rouvray, chrétiens et musulmans ont échappé au « piège de la division »

Par Feriel Alouti, envoyée spéciale, Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Normandie

Le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel avait été assassiné dans son église, victime d’une attaque terroriste revendiquée par l’organisation Etat islamique.

A l’entrée de l’église Saint-Etienne, un tableau représentant le père Jacques Hamel, une auréole sur la tête et le regard posé sur un livre de prières, accueille depuis presque un an fidèles et visiteurs.

« Peint et offert par Moubine, croyant musulman », peut-on lire en dessous de l’œuvre. Tout un symbole à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), ville endeuillée par la mort de ce prêtre auxiliaire, tué le 26 juillet 2016 dans une attaque terroriste revendiquée par l’organisation Etat islamique.

« Ceux qui ont commis cet attentat avaient pour but de nous diviser, que les communautés s’entre-déchirent. Et bien, on a eu envie de leur montrer le contraire », lance Auguste Moanda, prêtre de la paroisse depuis six ans. Alors oui, il y a bien eu, dans les semaines qui ont suivi la mort du religieux, des gens « pas croyants », précise le prête, qui ont estimé qu’il était « naïf » de prôner le vivre-ensemble. Mais, c’était « marginal », dit-il.

« Dans une famille, un décès rapproche »

Dans cette ville de 29 000 habitants, située dans la banlieue sud de Rouen, un an après la mort de Jacques Hamel, habitants, responsables politiques et religieux sont, en effet, unanimes : la « plaie est encore vive » mais l’envie de dialoguer intacte.

Dans les rues, musulmans comme catholiques, presque surpris par la question, assurent que rien n’a changé. Bien au contraire. « Dans une famille, un décès rapproche », sourit Christian, retraité de l’enseignement et servant d’autel à l’église Saint-Etienne. Selon lui, un an plus tard, la « fraternité » est même plus « grande » avec les musulmans qu’il appelle ses « frères ».

Ce jour-là, les membres de la chorale entament une dernière répétition avant l’hommage national, rendu mercredi 26 juillet. Claudine, 56 ans, une grosse croix en bois posée sur un polo, a prévu de lire pendant la messe un texte de Ben Sira le sage, un érudit juif qui écrivit au IIe siècle avant notre ère un des livres poétiques de l’Ancien Testament

Elle, aussi, parle d’une relation apaisée entre croyants. Elle se souvient avec émotion de cette messe organisée en hommage au père Hamel à laquelle les musulmans de la ville avaient été conviés.

« Il y avait des gens de toutes les générations, pas seulement des hommes plus âgés et posés mais aussi des ados. J’ai trouvé ça très beau. »

Plus loin, dans le quartier du Château-Blanc, où se mélangent grands ensembles et pavillons proprets, « l’ambiance n’a pas changé », estime également Nassima, 34 ans, femme au foyer et musulmane pratiquante. Si elle continue à porter son voile sans subir de réflexion, elle regrette toutefois de devoir se « justifier » dès qu’un attentat a lieu.

« Une prise de conscience »

Du côté des responsables musulmans, « l’envie de vivre et de faire ensemble » est aussi présente. « Nous sommes sortis grandis de cet acte barbare contre un prêtre qui nous était cher, à nous, musulmans », relève Mohammed Karabila, président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de Haute-Normandie et responsable de la mosquée Yahia.

Collé à l’église Sainte-Thérèse – la deuxième de la ville –, l’édifice religieux a été construit en 2000 sur un terrain cédé par la paroisse pour un euro symbolique. Un geste qui explique, en partie, la « bonne entente » qui règne entre musulmans et catholiques.

Pour le père Moanda, la proximité entre les communautés est aussi due au rôle social joué par la paroisse. Dans cette ville ouvrière qui affiche un taux de chômage à deux chiffres (21,5 % de la population active en 2014), le soutien scolaire et les dons de vêtement proposés par l’église ne sont ainsi pas négligeables.

« Depuis l’attentat, il y a une prise de conscience de ce qu’on a construit ensemble, une envie de le faire savoir aux gens et de donner de la profondeur à cette relation qui nous lie », résume M. Karabila. Les autorités religieuses locales n’ont, en effet, pas attendu cette épreuve pour miser sur le dialogue interreligieux.

« Dialogue interreligieux »

Depuis les attentats qui avaient frappés Paris en janvier 2015, responsables locaux chrétiens, musulmans et juifs réunissent plusieurs fois par an un comité interconfessionnel. L’occasion pour les représentants religieux de « donner des nouvelles de [leur] communauté » et d’éviter les « conflits », explique Dominique Lebrun, archevêque de Rouen.

A Saint-Etienne-du-Rouvray, depuis l’attentat, « les marques symboliques se sont renforcées », « les temps d’échanges œcuméniques multipliés », relève Joachim Moyse, maire de la ville.

Il y a d’abord eu des moments de prières communes entre musulmans et chrétiens organisés au lendemain de l’attaque, puis, tout au long de l’année, l’accueil de délégations étrangères.

Venus du Québec, du Caire, de Londres, des groupes de musulmans et de chrétiens sont venus découvrir et discuter avec leurs homologues locaux. Le signe pour le père Moanda d’une véritable « avancée du côté du dialogue interreligieux ».

De son côté, si l’archevêque Lebrun n’a jamais eu peur d’un « basculement », il a toutefois été surpris le jour de la mort de Jacques Hamel qu’un « responsable musulman » se décide tardivement à dénoncer l’attentat dans un communiqué.

Une rupture du jeûne « très symbolique »

Depuis, son inquiétude s’est dissipée. Si bien que cette année, pendant le ramadan, avec le père Moanda et les élus locaux, il a été convié par les responsables de la mosquée à participer à une rupture du jeûne.

« Une première en six ans » pour le prêtre Moanda qui garde le souvenir d’une soirée « très symbolique ». « C’était important d’être chez eux, d’être accueillis », relève pour sa part Dominique Lebrun tout en estimant que le dialogue doit continuer à « s’approfondir ».

Pour Mohammed Karabila, un an après, le sentiment subsiste d’avoir été « salis » et « trahis » par des « ignorants manipulés ». « Aucun sujet » étant « tabou », il a d’ailleurs bien fallu, après l’attentat, évoquer la radicalisation dont pouvaient être victimes certains jeunes.

C’est pourquoi plusieurs imams, réunis au sein du CRCM qui compte une trentaine de lieux de culte, ont initié, depuis l’attaque, « un travail de rapprochement avec les jeunes » et même rédigé des « prêches en commun » dans le but, dit-il, de construire « un contre-discours religieux ». Une manière aussi de contrecarrer ce que M. Karabila surnomme, avec agacement, « l’imam google ».

Et bien qu’il soit conscient que des choses restent à faire, il sait désormais qu’Auguste Moanda ne se trompait pas lorsqu’il espérait, il y a un an, « que le sang du père Hamel soit le ciment entre nos deux communautés ».

26 juillet 2017

Gérard Rancinan (photographe)

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26 juillet 2017

Save the date

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26 juillet 2017

Critique : « Valérian et la cité des mille planètes » : un défilé de cartes postales intergalactiques

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Rihanna et Cara Delevingne à l'avant-première du film à Londres

Par Isabelle Regnier - Le Monde

Le réalisateur n’a pas réussit à combler le vide entre les cases de la bande dessinée de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. Le tout manque de rythme.

L’AVIS DU « MONDE  » – ON PEUT ÉVITER

Pour comprendre qui sont Valérian et sa copine Laureline, on se reportera aux bandes dessinées de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. L’adaptation qu’en propose Luc Besson, elle, ne fournit guère d’explications, ni sur la mission des deux « agents » ni sur le pouvoir qui les emploie.

Valérian et la cité des mille planètes, film que le réalisateur présente comme son grand œuvre, les suit deux heures durant dans une course dans la galaxie, jouant à saute-planète, zigzaguant entre les univers parallèles, engloutissant des ­années-lumière l’air détaché en devisant de leurs vacances…

Lui (Dane DeHaan) ressemble à Tintin. On nous prie d’accepter le fait qu’il est un « bad boy », séducteur impé­nitent. Elle (Cara Delevingne, célèbre top ­model qui donne le la d’un casting ultrapeople) est cette aventurière typiquement bessonnienne, descendante d’Héléna (Isabelle Adjani), dans Sub­way, de Nikita ou encore de Lucy. La personnalité en moins. Elle n’a pour exister que son joli minois et les quelques lignes de dialogues téléphonés dont on a bien voulu la gratifier – pour mettre le héros en demeure de vaincre cette peur de l’engagement qu’auraient tous les garçons.

Syncrétisme neuneu

Au service d’un « gouvernement des ­humains », dont le représentant (Herbie Hancock) leur communique des instructions par écran interposé, ils cherchent de précieuses perles mauves au pouvoir régénérant, que se disputent divers potentats de la galaxie.

Au passage, ils désamorcent des bombes, se retrouvent suspendus au-dessus du vide intergalactique quand ils ne sont pas offerts en festin à des pachydermes friands de cervelle humaine, plongés au fond des océans en compagnie d’un vieux loup de mer incarné par Alain Chabat, ou encore happés dans un peep-show où une ­extraterrestre, jouée par Rihanna, se livre à un numéro de pole dance transformiste…

Sans doute est-il question de sauver les survivants d’un génocide qui aurait décimé 6 millions d’âmes sur une planète semblant sortie d’une sorte de Mario Kart croisé avec My Little Pony.

Avant de voir surgir dans le ciel de leur paradis en toc l’armada de vaisseaux qui devaient les décimer, les victimes, créatures longilignes aux mœurs pacifistes, vivaient dans un bain d’innocence. Sourire béat sur le visage, elles n’aimaient rien tant que secouer leurs bras dans de grands moulinets et s’échanger des politesses sucrées. En regard de ce syncrétisme neuneu, la guerre, se dit-on entre deux bâillements, paraît un moindre mal.

Luc Besson ne s’intéresse qu’à une chose : la multiplication des tableaux où évoluent ses personnages. Puisant ses références dans tout le cinéma de science-fiction (Star Wars, Blade Runner, Star Trek, Avatar, The Edge of Tomorrow, Total Recall, tout y passe) et même plus (une touche de James Bond, un zest de Ziggy Stardust, mâtiné de Starmania…), il bourre son film de tout ce qui lui passe par la tête.

Au-delà de l’amour pour le bling tendance années 1980 qu’elle révèle, cette profusion bigarrée a quelque chose de triste. La vitesse est au rendez-vous, mais pas le rythme. Les tentatives de gag tombent à plat. Les décors, aussi variés soient-ils, sont comme interchangeables, surfaces glissantes où les yeux ne se fixent pas.

Laissant ses personnages à l’état de figures, ses situations à l’état d’esquisses, Besson n’a pas su combler le vide entre les cases de la bande dessinée. Le ­récit, la chair, la vie, font défaut.

« Valérian et la cité des mille planètes », film français de Luc Besson. Avec Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Herbie Hancock, Rihanna (2 h 18). Sur le Web: valerianmovie.com, www.facebook.com/valerianlefilm

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Cara Delevingne

26 juillet 2017

Georgia May Jagger

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26 juillet 2017

A voir à la rentrée ... "Redoutable"

Louis Garrel est un Jean-Luc Godard plus vrai que nature dans la bande-annonce du « Redoutable », en compétition au dernier Festival de Cannes. En salles le 13 septembre 2017.

26 juillet 2017

Coco de Mer

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