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Jours tranquilles à Paris
3 août 2017

Une île belle comme un tableau

Le Guide du routard nous présente une région de France. Aujourd’hui, le golfe du Morbihan et Belle-Ile-en-Mer.

Au sud ensoleillé de la Bretagne, le golfe du Morbihan dessine une heureuse parenthèse marine. Formé par la remontée des eaux dans un bassin d’effondrement il y a plusieurs milliers d’années, il n’est relié à l’océan que par un goulet étroit séparant la presqu’île de Locmariaquer de celle de Rhuys.

Dans ce monde plat, les journées s’écoulent au rythme du flux et du reflux qui découvre et recouvre tour à tour parcs à huîtres et vasières. Les paysages, doux, le climat, tempéré, les eaux, calmes en surface, peignent le tableau idyllique d’un paysage fait pour l’aquarelle, avec ses tons de bleu et de vert, relevés de l’argent du soleil se reflétant sur l’eau et de l’or des genêts tapissant les landes. Un sacré beau tableau dont fait partie Belle-Ile-en-Mer, la plus grande des îles bretonnes.

irrémédiablement enchanteresse

Le miracle de Belle-Ile, diablement somptueuse, irrémédiablement enchanteresse, c’est cette écharpe de champs et de pâturages, ce vert omniprésent que broutent chevaux, vaches et moutons, ces landes que survolent en rasant les goélands. Beaucoup de nature pour peu d’habitants et le sentiment exalté des grands espaces.

C’est, au nord, face au continent, où prospèrent les jardins et s’étalent de vastes baies ourlées de grandes plages propices à la baignade. C’est là que se sont développées les principales localités, là que l’on débarque : dans le charmant port de pêche de Sauzon, ou à Palais, puissamment fortifié par Vauban. Les maisons aux murs rose pastel, voire violine ou aubergine, y font écho à l’ardeur des lilas, géraniums et glycines.

L’été, la mer s’abandonne parfois à l’indolence du soleil et à la magie des fonds turquoise léchant des anses aux sublimes plages de sable blanc.

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