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Jours tranquilles à Paris
16 août 2017

Naturisme

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16 août 2017

Sea and cygne...

cygne

16 août 2017

Etats-Unis : Libertés numériques

Le gouvernement américain veut identifier plus d’un million de visiteurs d’un site anti-Trump

Le 20 janvier, 1,3 million d’internautes s’étaient rendus sur un site qui organisait des manifestations hostiles à l’investiture du nouveau président.

Le gouvernement américain cherche à se procurer des informations sur tous les visiteurs d’un site Internet critique envers Donald Trump. Un mandat a été présenté par le ministère de la justice le 17 juillet à Dreamhost, l’entreprise hébergeant le site disruptj20.org (« perturbez le 20 janvier »), créé pour organiser les manifestations en marge de la cérémonie d’investiture du 45e président américain.

Cette demande concerne 1,3 million d’internautes s’étant rendus sur le site et a pour but d’obtenir leur adresse IP (l’identifiant sur Internet de l’appareil utilisé pour se connecter) ainsi que le jour et l’heure de leur visite.

Une adresse IP peut permettre au gouvernement d’obtenir l’identité de l’internaute qui l’utilise. Dreamhost a contesté cette demande devant la justice et a rendu publique cette procédure lundi 14 août.

Une demande « alarmante »

« Ces informations peuvent être utilisées pour identifier toute personne qui est allée sur ce site pour exercer et exprimer sa liberté d’expression politique, protégée par la Constitution », écrit l’entreprise sur son site, qualifiant la demande du gouvernement « d’alarmante », « un exemple d’abus de pouvoir de la part du gouvernement ».

« Je ne vois aucune justification légitime » à la demande du gouvernement, a réagi Mark Rumold, avocat pour l’Electronic Frontier Foundation, une ONG américaine de défense des libertés numériques, auprès du Guardian.

Comme le rappelle le quotidien de Londres, ce n’est pas la première fois que l’administration tente de démasquer ses critiques en ligne. En avril, elle avait tenté d’obtenir des informations sur un compte Twitter critique de sa politique en matière d’immigration. Le réseau de microblogging avait contre-attaqué en justice et le gouvernement avait abandonné sa requête. L’offensive du ministère de la justice contre les opposants ayant pris part aux manifestations en marge de la cérémonie d’investiture de M. Trump ne se limite pas à Internet : plus de deux cents personnes ont été inculpées en avril pour participation à des émeutes.

16 août 2017

Vu sur internet - j'aime bien

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16 août 2017

Armano Scacci

armano

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16 août 2017

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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16 août 2017

Le journaliste français Loup Bureau entame son 22e jour de détention en Turquie

Par Marie Jégo, Istanbul, correspondante

Emmanuel Macron s’est entretenu hier avec le président turc et lui a fait part de « sa préoccupation » sur la situation du jeune homme. Loup Bureau est accusé par Ankara d’appartenir à « une organisation terroriste » pour avoir réalisé en 2013 un documentaire sur les Kurdes syriens.

Le fait que le président français Emmanuel Macron et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan aient évoqué, mardi 15 août par téléphone, la situation du journaliste français Loup Bureau, emprisonné en Turquie pour un reportage, « est très positif, c’est le premier signe d’une réelle implication politique de la France », s’est réjoui Loïc Bureau, le père du jeune homme, interrogé par téléphone. « C’est ce que nous attendions. De plus, il y aura une suite puisque les deux dirigeants sont convenus de se reparler à nouveau. »

Voici 22 jours que le journaliste, inculpé par un juge turc pour « appartenance à un groupe terroriste », se morfond à la prison de Sirnak, non loin de la frontière turco-irakienne. « Il est dans l’isolement le plus total. Le consulat de France lui a fait parvenir des livres mais il ne les a pas encore reçus, ils sont encore à la fouille », explique Loïc Bureau qui a pu parler samedi quelques minutes avec son fils par téléphone tandis qu’une visite consulaire avait été autorisée la veille.

Papiers en règle

Le journaliste, qui a notamment travaillé pour Arte et TV5Monde, a été interpellé le 26 juillet alors qu’il franchissait en toute légalité, ses papiers en règle, la frontière irako-turque au poste de Habur. C’est là, dans le cadre d’un contrôle de routine qu’il a été placé en garde à vue à Sirnak, la ville la plus proche, pour être ensuite relâché en fin de journée.

Mais, peu de temps après et alors qu’il attendait le bus à Sirnak, une unité antiterroriste est venue l’arrêter. Il a alors été présenté à une ancienne juge pour enfants fraîchement nommée qui l’a aussitôt inculpé d’« appartenance » à une organisation terroriste, sans la nommer.

Plus de 4 000 magistrats ont été démis de leurs fonctions dans le cadre des purges qui ont suivi le coup d’état du 15 juillet 2016, entraînant une grande désorganisation de l’institution judiciaire. Il n’est pas rare actuellement de voir des magistrats eux-mêmes accusés d’appartenance au mouvement du prédicateur Gülen, décrit comme l’instigateur du coup d’Etat, instruire des dossiers liés au « terrorisme ».

Dans le cas de Loup Bureau, l’objet du délit est un documentaire sur les Kurdes syriens et sur leurs milices armées YPG réalisé en 2013. Aux yeux des autorités turques, ces milices ne sont qu’une filiale des Kurdes autonomistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), avec lesquels une guerre est en cours depuis plus de 30 ans.

Aucun des avocats du jeune homme n’a accès au dossier

Toutefois, en 2013, la Turquie était en paix avec le Parti de l’Union démocratique (PYD) – dont les YPG sont le bras armé – et avec son chef Saleh Muslim, lequel était régulièrement reçu à Ankara. A l’époque, une trêve était également en vigueur en Turquie entre les autorités et le PKK. Les choses ont commencé à se gâter en 2015.

« Il est absurde qu’un documentaire diffusé à la télévision française puisse servir de pièce à conviction dans le cadre d’une enquête sur le terrorisme », déplore Loïc Bureau qui se démène pour que son fils soit lavé de l’accusation de terrorisme et libéré. « Mon fils est allé une seule fois en Syrie, en 2013, il n’y est pas retourné depuis. Le 26 juillet, il a franchi la frontière turco-irakienne en toute légalité et ne comptait pas travailler en tant que journaliste en Turquie. D’ailleurs, il s’apprêtait à prendre un avion à Ankara pour rentrer en Europe. »

L’assimilation faite par les autorités turques entre journalisme et terrorisme dépasse l’entendement. Aucun des avocats du jeune homme n’a eu accès au dossier comme c’est le cas pour les affaires liées au terrorisme.

« Impossible de savoir sur quels fondements les juges et le procureur turcs se sont fondés pour motiver l’incarcération de Loup », regrette Rusen Aytac, une avocate du barreau de Paris qui défend le journaliste.

« Son incarcération est dure, il est très isolé »

Son collègue Martin Pradel confirme : « Les autorités turques assument parfaitement le fait de poursuivre des avocats pour avoir plaidé, des journalistes pour avoir informé. Du point de vue français c’est surprenant, mais en Turquie, cette considération est assumée. » Le conseil n’est pas très optimiste sur le sort de son client, « Loup est en difficulté, son incarcération est dure, il est très isolé, et les charges qui pèsent contre lui sont extrêmement lourdes. »

La conversation que le chef de l’Etat français a eue avec le président turc est tout de même une bonne chose. « La situation des magistrats turcs étant ce qu’elle est, on comprend qu’ils ne peuvent pas prendre des décisions contraires à la volonté du numéro un turc, donc cette intervention était indispensable. Nous l’appelions de nos vœux depuis le début. »

Plus de 160 journalistes sont actuellement emprisonnés en Turquie. Récemment, 35 mandats d’arrêts ont été émis contre des journalistes accusés de « soutien au terrorisme », dix d’entre eux ont été arrêtés à Istanbul, dont Burak Ekici du quotidien d’opposition Birgün. Etre journaliste est devenu un crime. La chasse aux sorcières a pris des proportions inquiétantes.

Ainsi, lundi 14 août, des journaux progouvernementaux (Aksam, Star, Sabah) ont publié des noms, ceux de journalistes turcs affiliés à un groupe actif sur l’application WhatsApp, et se sont empressés de les présenter comme des fomentateurs de rébellion, des traîtres.

16 août 2017

Jean Paul Goude - photographe

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16 août 2017

Critique - « Une femme douce » : humiliée et offensée dans l’enfer postsoviétique

Par Jacques Mandelbaum

Le réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa asphyxie son troisième long-métrage sous son amertume.

L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS

Retour de la compétition cannoise, où il n’a pas recueilli que des compliments, Une femme douce est le troisième long-métrage de fiction de Sergei Loznitsa. A 52 ans, cet Ukrainien, qui l’a connu au temps de sa « splendeur », s’est fait l’explorateur d’un système soviétique tombant en charpie, et aussi du regain de tous ses vices dans le monde postsoviétique.

Dans Une femme douce – qui fait plus penser au Château de Kafka qu’à la nouvelle homonyme de Dostoïevski –, l’ambiance est d’emblée soviétique. Champs de blé, chanson populaire lyrique en fond sonore, baraque en bois isolée, bus hors d’âge, héroïne fatiguée qui en descend.

L’argument se noue à la poste, où la femme vient chercher un retour à l’expéditeur, colis envoyé à son mari en prison et refusé sans explication. On ne le sait pas encore, mais le début de l’enfer commence ici. Dans ce retour inexpliqué, dans l’obligation où elle est de le payer, dans la méchanceté de la grosse blonde peinturlurée qui, de l’autre côté du guichet, lui signifie son mépris. D’autres guichets et d’autres salauds se dresseront, innombrables, sur son chemin, dès lors qu’elle aura décidé, inquiète, d’aller porter elle-même le paquet à son mari.

LE SYSTÈME QUE SERGEI LOZNITSA STIGMATISE, LOIN D’ÊTRE ABATTU, PERDURE, SOUS D’AUTRES ORIPEAUX, PLUS QUE DE RAISON

Voyage infernal et dantesque, qui voit la pauvre femme, percluse dans une incompréhension et une douleur muettes, chercher à rencontrer l’emprisonné et se heurter, de scène en scène, à l’éventail complet des rétorsions d’un système oppressif qui réduit la société à une geôle. Le bus rempli de mégères venimeuses. Le train occupé par des patriotes obtus. Les matons sadiques. Les flics corrompus. Les matrones perverses. Les alcooliques déments. La pègre partout, et les filles qui vont avec. Le tout dans un environnement sordide où la délégation pour les droits de l’homme, tenue par deux délégués tremblants, relève de la pure bouffonnerie.

On savait Loznitsa capable d’un certain sardonisme, mais il faut avouer qu’il en met ici une dose si forte qu’elle asphyxie le film sous son amertume. C’est aussi sans doute que le système qu’il stigmatise, loin d’être abattu, perdure, sous d’autres oripeaux, plus que de raison.

Farcesque et tragique

Victime de la stupidité des puissants et de la cupidité hargneuse des médiocres, l’héroïne subit de bout en bout un sort qui fait d’elle l’emblème de l’immémoriale humiliation du peuple russe, du sacrifice qu’on ne sait quelle force obscure du destin lui assigne depuis la nuit des temps. Jusqu’à ce qu’une fin baroque, farcesque et tragique à la fois, située dans une datcha onirique, convie tous les personnages du film, rassemblés autour d’un banquet, à faire l’apologie du système.

Comment, à ce moment-là, qui tente in extremis d’emporter le film sur les ailes de la fantasmagorie, ne pas penser que Loznitsa a sans doute tenté le grand œuvre qu’Alexeï Guerman, en son temps et sur le même sujet, avait réussi avec Khroustaliov, ma voiture ! (1998) ? Film non moins rageur, non moins sarcastique, non moins vitupérant, mais pétri, pour tout dire, d’une humanité qui manque à celui-ci. Ce rendez-vous manqué ne devrait pas faire oublier l’immense talent de l’auteur de My Joy (2010), road movie cataclysmique, et de Dans la brume (2012), film de guerre mélancolique et empoisonné.

Deux actualités rappellent par surcroît à la mémoire, l’une un versant méconnu de son œuvre gagnant à ne plus l’être (huit de ses documentaires, dépouillés et pleins d’un humour absurde, à découvrir aux Editions Potemkine), l’autre une analyse fouillée de son œuvre dans la revue Images documentaires (n° 88/89, juillet 2017). De quoi s’occuper dans l’attente du suivant.

Film franco-allemand de Sergei Loznitsa. Avec Vasilina Makovtseva, Marina Kleshcheva, Lia Akhedzhakova (2 h 23). Sur le Web : www.hautetcourt.com/film/fiche/312/une-femme-douce

16 août 2017

Extrait d'un shooting - nu avec harnais (gif animé)

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