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Jours tranquilles à Paris
26 octobre 2017

PLOERMEL : Une croix au-dessus d'une statue de Jean-Paul II doit être retirée

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Le Conseil d'État a confirmé mercredi sa décision prononcée en première instance, de retirer une croix surplombant la statue de Jean-Paul II installée sur une place de Ploërmel (Morbihan), au nom du respect de la loi de séparation des Églises et de l'État.

La commune a six mois pour procéder à ce retrait, mais la statue en elle-même n'est pas remise en cause.

"Dès lors que la croix constitue un signe ou un emblème religieux au sens de l'article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et que son installation par la commune n'entre dans aucune des exceptions ménagées par cet article, sa présence dans un emplacement public est contraire à cette loi", a expliqué la plus haute juridiction administrative dans un communiqué.

La statue, don de l'artiste russe Zourab Tsereteli, avait été installée sur une place de Ploërmel sous une arche surmontée d'une croix, après une délibération de la commune du 28 octobre 2006.

La Fédération morbihannaise de la libre pensée et deux habitants de la commune avaient saisi le tribunal administratif de Rennes après le refus implicite du maire de retirer le monument, d'une hauteur de 7,5 mètres.

Le 30 avril 2015, le tribunal avait enjoint au maire de Ploërmel de faire procéder, dans un délai de six mois, au retrait du monument de son emplacement. Une décision annulée le 15 décembre 2015 par la cour administrative d'appel de Nantes qui invoquait une erreur de droit.

Le Conseil d'État a en partie donné raison au tribunal administratif en estimant que la croix était contraire à la loi de 1905, qui interdit "d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public".

Contrairement au tribunal, il estime en revanche "que l'arche ne saurait, par elle-même, être regardée comme un signe ou emblème religieux" au sens de la loi. Le Conseil d'État ne se prononce pas sur le retrait de la statue en elle-même, la délibération la concernant étant devenue définitive. La commune devra verser 3.000 euros aux requérants.

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26 octobre 2017

Mario Testino

mario testino287

25 octobre 2017

Coco de Mer

coco531

coco547

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25 octobre 2017

Bundestag

25 octobre 2017

Il parait que c'est tout moi...

moi oui moi

Photo : Noémie

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25 octobre 2017

Urgences...

uregeneces

25 octobre 2017

Pas faux !

pas faux

25 octobre 2017

Andjalorein

 

 

25 octobre 2017

Agressions sexuelles : les photos de Terry Richardson bannies des magazines du groupe Condé Nast

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Par Pierre Bouvier - Le Monde

Le photographe de mode est visé depuis plusieurs années par des accusations d’agressions sexuelles dont il s’est toujours défendu.

Terry Richardson, le sulfureux photographe de mode américain, vient d’être emporté par la même vague qui a fait tomber le producteur de cinéma Harvey Weinstein. Selon The Daily Telegraph il vient d’être banni des publications du groupe d’édition américain Condé Nast International – qui comprend les titres Vogue, GQ, Glamour, Vanity Fair, Rolling Stone ou le site Pitchfork, pour lesquels le photographe a effectué de nombreuses séries de photos de mode et de portraits.

Dimanche 22 octobre, le quotidien britannique Times se demandait pourquoi le photographe était encore fêté par les « fashionistas ». Dans la foulée, James Woolhouse, le vice-président exécutif en charge des opérations de Condé Nast, a envoyé un mail aux responsables des magazines dans les différents pays leur annonçant que « Condé Nast entend cesser de travailler avec le photographe Terry Richardson ». Toute commande déjà passée qui n’a pas été publiée doit être supprimée ou remplacée par d’autres productions, rapporte le Daily Telegraph.

Pétition lancée en 2013

Agé de 52 ans, Terry Richardson est connu pour le style « porno chic » de ses clichés provocateurs, au caractère explicitement érotique ou sexuel. Il a notamment travaillé avec Beyoncé, Lady Gaga et Miley Cyrus, pour laquelle il a réalisé le clip de Wrecking Ball en 2013. Il a aussi photographié Barack Obama.

Mais depuis quelques années, il est accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles. Rie Rasmussen, Jamie Peck, Emma Appleton : plusieurs mannequins ont dénoncé des agressions commises à l’occasion de shootings. En octobre 2013, change.org avait fait circuler une pétition appelant à boycotter le photographe. En avril 2014, le mannequin britannique Emma Appleton mettait sur son compte Twitter une copie d’écran d’un texto envoyé par Richardson : « Si je peux te baiser, je te mets dans mon shooting du Vogue à New York ». En 2014, sur le site du Huffington Post, Terry Richardson avait dénoncé des « mensonges », assurant avoir le consentement de ses modèles.

Dans un article intitulé « Terry le Terrible », publié en 1994, le Monde écrivait : « Sa notoriété repose aussi sur cette réputation de débauché professionnel qu’il a cultivée. De pervers assumé qui, en dehors de ses activités commerciales, a réalisé des images extrêmement explicites – sur lesquelles il apparaît souvent nu et en érection –, des clichés que d’aucuns jugent pornographiques et misogynes et qui peuvent déranger. »

« Une sexualité libre et désinhibée »

Dans un texte envoyé aux sites Daily Beast et BuzzFeed, un représentant du photographe affirme que « Terry est déçu d’apprendre l’existence de ce courrier électronique [du responsable de Condé Nast], parce qu’il a déjà répondu à ces accusations. C’est un artiste qui est connu pour son travail au caractère sexuellement explicite. Les interactions avec ses modèles étaient de nature sexuelle, explicites par nature, mais à chaque fois dans le cadre d’un consentement mutuel ».

En 2015, interrogé par Le Monde, qui lui demandait « Quel regard portez-vous sur la vision libérée et décomplexée de la sexualité que vous véhiculez à travers vos clichés ? », il répondait : « C’est seulement l’un des aspects de mon travail. C’est évidemment un thème qui intéresse tout le monde et qui interpelle. Presque toutes les publicités utilisent le sexe, ou au moins le suggèrent, pour vendre un produit. La différence dans mon travail est peut-être que je suis intéressé par une sexualité libre et désinhibée, plus qu’une vision stéréotypée. »

Terry Richardson n’est qu’un cas parmi d’autres. Après les révélations de l’affaire Weinstein, le mannequin américain Cameron Russell a invité ses collègues, via son compte Instagram, à dénoncer les prédateurs dans l’industrie de la mode, en partageant leurs expériences d’agressions sexuelles et de harcèlement en utilisant le hashtag #MyJobShouldNotIncludeAbuse.

25 octobre 2017

Les piétons chinois se rebellent.....

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