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Jours tranquilles à Paris
28 décembre 2017

Fallait pas l’inviter !

L'édito de Charles de Saint Sauveur - Le Parisien

To be or not to be ? Depuis Shakespeare, les Anglais sont poursuivis par cette question existentielle, qui ouvre le célèbre monologue d’Hamlet. Celui du prince Harry est d’ordre plus diplomatique, mais enquiquinante en diable : d’après le tabloïd The Sun, le gouvernement britannique commence à se faire un sang d’encre à l’idée que les futurs époux invitent Barack et Michelle Obama (avec qui Harry, qui vient de l’interviewer, s’entend visiblement très bien)... parce que cela fâcherait l’éruptif président américain. D’un de ses tweets ravageurs, Donald Trump serait tout à fait capable de gâcher la fête en envoyant promener son éternel allié anglais. Le camouflet serait d’autant plus mal vécu que le milliardaire n’a toujours pas rencontré la reine Elizabeth, icône planétaire à côté de laquelle tout dirigeant puissant rêve de figurer sur une photo officielle. Qu’Obama puisse lui souffler la vedette aurait tôt fait d’irriter le président républicain. Quelque part, on le comprend, puisqu’un mariage princier revêt une évidente dimension politique : on n’y invite pas que sa bande de potes ! En politique avisé, l’ancien président démocrate a prudemment botté en touche quand un journaliste lui a demandé s’il aimerait recevoir un carton d’invitation. Si Harry et Meghan Markle, sa fiancée américaine, osaient l’envoyer malgré les avertissements paniqués du gouvernement britannique, il ne leur resterait plus qu’à convier également les Trump. On imagine les tourments du plan de table, mais quel happening ! Quoi qu’il se passe, ce mariage sera the place to be... or not.

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