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Jours tranquilles à Paris
29 décembre 2017

Sale temps aussi en Bretagne.... (idem à Paris)

 

 

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29 décembre 2017

Macron et les fantômes du « bureau qui rend fou »

Par Solenn de Royer

Le président de la République s’est installé dans l’ancienne chambre de l’impératrice Eugénie, le plus beau bureau de l’Elysée, à l’histoire chargée.

Il n’est pas superstitieux. Dès son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron a pris le contre-pied de François Hollande : il s’est installé pour travailler au premier étage de l’aile est, dans le salon d’angle, l’un des plus beaux bureaux du palais. Il délaisse ainsi le salon doré, occupé par son prédécesseur et par tous les présidents de la Ve République, à l’exception de Valéry Giscard d’Estaing, qui fit le même choix, en réaction à Charles de Gaulle.

C’est une pièce à l’histoire chargée, chambre à coucher de l’épouse de Napoléon III, l’impératrice Eugénie, devenue « maudite » depuis le départ, en 2014, de son dernier occupant, Aquilino Morelle, qui s’était vu reprocher des goûts supposés princiers – il avait fait cirer ses chaussures dans une dépendance de l’Elysée – et une possible prise illégale d’intérêts – soupçon qui s’est soldé par un non-lieu.

La personnalité flamboyante de l’ex-conseiller politique de François Hollande et celle – non moindre – de son prédécesseur Henri Guaino, ancien « conseiller spécial » de Nicolas Sarkozy, ont ajouté à la légende de cette pièce, la plus discrète et la plus reculée du palais.

« C’est le bureau qui rend fou », avait confié un ex-conseiller élyséen, Vincent Feltesse, lors du précédent quinquennat, évoquant les « ego » démesurés de Guaino et de Morelle, qui n’avaient « plus prise avec la réalité ». « C’est vrai, ce bureau rend fou », admet Emmanuelle Mignon, ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, avant d’ajouter, dans un sourire : « L’Elysée, de manière générale, rend fou. Surtout les hommes… »

« Saint des saints »

En arrivant dans l’ancien hôtel d’Evreux, en mai, Emmanuel Macron a volontairement entretenu le flou sur son choix. En réalité, il a jeté très tôt son dévolu sur la chambre d’Eugénie et a fait du salon doré un bureau musée, protocolaire, où il signe les projets de loi devant les caméras et reçoit certains visiteurs. « Il a donné le change mais, depuis le début, le bureau du chef, c’est le salon d’angle », assure un familier du Château.

Le président l’a d’ailleurs reconnu à demi-mot devant Laurent Delahousse, lors de leur singulière déambulation nocturne, le 17 décembre, sur France 2. Les deux hommes se sont attardés dans le salon doré, où pas un dossier ne traînait. Mais le journaliste n’a pas filmé le véritable repaire présidentiel, « en désordre ».

L’historien Camille Pascal, qui fut proche conseiller de Nicolas Sarkozy, y voit « un besoin de se protéger, de se mettre à distance ». « Il y a le pouvoir qui se montre [bureau protocolaire] et le pouvoir qui se cache [bureau de travail], analyse-t-il. L’espace est hiérarchisé, cela ajoute à la sacralité du pouvoir. Désormais, il y a un saint des saints ! » Les caméras de TF1 avaient, elles, eu le droit d’y pénétrer pour l’interview réalisée en octobre.

Très haute sous plafond, cette pièce calme et lumineuse, exposée à l’est et au sud, dispose de quatre fenêtres et d’une vue splendide sur le parc de l’Elysée, le bassin à jets d’eau et les marronniers, la grille du Coq. Emmanuel Macron y a entièrement refait la décoration, dans des tons noirs et blancs. Table Knoll, tapisserie Alechinsky, un tapis Claude Lévêque et des fauteuils signés Patrick Jouin. Entre deux fenêtres, la Marianne de l’artiste américain Frank Shepard Fairey (à l’origine du dessin Hope, symbole de la campagne de Barack Obama) donne au salon les seules touches de couleur.

« Le bureau le plus caché du palais »

Longtemps, ce bureau fut le plus convoité du palais. Dans la géographie du pouvoir, il occupait une place à part : communiquant par une porte à double battant avec le secrétariat particulier du président, il dispose en effet d’un accès privilégié au salon doré, où ont successivement travaillé de Gaulle, Pompidou, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande.

Surtout, ce bureau ouvre sur l’ancienne salle de bain d’Eugénie, point de passage obligé pour rejoindre les appartements privés. « Son occupant était placé d’emblée dans l’intimité du président », note Camille Pascal.

Avant Macron, Giscard fut le seul à s’installer dans la chambre d’Eugénie, qu’il fit tendre de damas vert. Il y fit accrocher une tapisserie Louis XV, une allégorie de la chasse qu’il aimait, avant de demander au Louvre de lui prêter un Delacroix, La Grèce sur les ruines de Missolonghi. Sur la cheminée, parmi les photos de ses enfants et des médailles commémorant les hauts faits du règne de Louis XIV, une photo de John Kennedy, son modèle, comme Macron vénère aujourd’hui Obama.

« Officiellement, VGE avait expliqué qu’il ne souhaitait pas travailler dans la même pièce que de Gaulle, rappelle Camille Pascal. En occupant le bureau le plus caché du palais, il pouvait surtout s’échapper discrètement par l’escalier qui conduit aux appartements privés, puis quitter l’Elysée par l’aile est, sans être vu… »

En 1981, François Mitterrand, qui veut rompre avec le septennat précédent et s’inscrire dans une lignée gaullienne, laisse le salon d’angle à son directeur de cabinet, André Rousselet, pour prendre possession du salon doré. Pendant un quart de siècle, la chambre d’Eugénie est alors dévolue aux directeurs de cabinet. Entre 1995 et 2007, elle est ainsi successivement occupée par Bertrand Landrieu et Michel Blangy, qui dirigent le cabinet de Chirac.

« Au confluent du politique et de l’intime »

En mai 2007, le préfet Blangy fait d’ailleurs visiter les lieux à Emmanuelle Mignon, nommée à la même fonction auprès de Nicolas Sarkozy. Le jour de la passation des pouvoirs, la directrice de cabinet pose son sac dans le salon d’angle, descend assister à la cérémonie d’investiture, puis réunit les directeurs des services de l’Elysée. Elle s’envole ensuite pour Berlin avec le président.

Henri Guaino, qui a raté l’avion, en profite pour s’installer dans le prestigieux bureau. « La légende dit qu’Henri a fait exprès de rater l’avion pour chiper le bureau à Emmanuelle, se souvient un ex-conseiller. Il lui a expliqué ensuite qu’il souhaitait apparaître au même niveau que Claude Guéant dans la hiérarchie élyséenne, et qu’il devait par conséquent occuper le bureau symétrique à celui du secrétaire général, à côté du président. » Pour se faire pardonner, Guaino enverra un bouquet de fleurs à Mignon. « Ce bureau a toujours suscité beaucoup de fantasmes », résume cette dernière.

Le successeur d’Henri Guaino, Aquilino Morelle, n’obtient pas le titre de « conseiller spécial » – « Un président normal ne peut pas avoir de conseiller spécial », avait asséné Hollande – mais il hérite du même bureau, dont il fait changer le mobilier Louis XVI-Impératrice pour un mobilier contemporain. Ce qui suscite aussitôt l’ironie féroce de Camille Pascal : « D’après ce que j’ai pu constater au hasard d’un reportage télévisé, le successeur d’Henri Guaino a laissé remeubler l’ancienne chambre de l’impératrice Eugénie comme un cabinet de dentiste », note-t-il dans son livre Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée (Plon, 2007).

Aquilino Morelle, qui consacre un chapitre du sien (L’Abdication, Grasset, 2017) à cette pièce du palais, prend un plaisir évident à faire le tour du propriétaire. Il y reçoit le soir, autour d’un mojito ou d’un cognac. Les deux secrétaires généraux adjoints, Nicolas Revel et Emmanuel Macron, prennent l’habitude d’y passer pour décompresser ou « s’esclaffer », débrieffer des dernières lubies présidentielles. « Ce bureau se situe au confluent du politique et de l’intime, il occupe un rang très élevé dans la hiérarchie des lieux de pouvoir », explique aujourd’hui Aquilino Morelle, qui reconnaît volontiers que ce bureau « rend fou ». « Pas ceux qui l’occupent mais ceux qui ne l’occupent pas et en rêvent !, rectifie-t-il. Ceux-là, oui, sont fous de jalousie ! »

« C’est normal que ce salon soit hanté »

Excédé par les jeux de cour et par les caprices de ses conseillers, Hollande n’a jamais réattribué ce bureau après la démission forcée de Morelle. Le successeur de ce dernier, Vincent Feltesse, avait dû promettre au secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, de ne pas aborder ce sujet avec le président lors de son entretien d’embauche.

Le « bureau qui rend fou » était en passe de devenir tabou, une pièce maudite du palais, au même titre que celui où s’est suicidé le conseiller de François Mitterrand, François de Grossouvre, ou le salon d’argent, où Napoléon Bonaparte signa son abdication après Waterloo en 1815. « Après tout, c’est normal que ce bureau soit hanté, il paraît que c’est là que Giscard est mort », ironise un ancien conseiller. C’est avec tous ces fantômes qu’Emmanuel Macron doit apprendre à vivre désormais, et à réinventer.

29 décembre 2017

Pour la St Sylvestre....

29 décembre 2017

BRETAGNE Météo. Un Nouvel An agité et pluvieux

coup de vent quiberon

Après la dépression Bruno, qui a occasionné des vents violents, mercredi, en Bretagne (comme ici à Saint-Malo), voici venir Carmen. Elle pourrait toucher la Bretagne le premier jour de l'année 2018.

Article de Frédéric Jacq

La météo s'annonce très venteuse et pluvieuse en Bretagne, à partir d'aujourd'hui et pour le réveillon du Nouvel An. On attend même une tempête baptisée Carmen, lundi, qui pourrait toucher la région de plein fouet.

Vent fort, températures douces et pluies abondantes. Tel est le menu météo du week-end avant le réveillon du Nouvel An. En cause, « une dépression installée sur les îles britanniques et un anticyclone positionné sur la péninsule ibérique qui créent un différentiel de pression à l'origine de forts vents de secteur ouest », renseigne Sébastien Decaux, prévisionniste chez Météo Bretagne.

100 km/h dès aujourd'hui

La première petite perturbation, débutée hier soir, va se renforcer vers 8 h-9 h ce matin. Les vents devraient souffler jusqu'à 100 km/h dans le Trégor et 90 km/h dans le Nord-Finistère et dans le golfe de Saint-Malo. La Bretagne Sud devrait être moins concernée. Dans l'après-midi, le calme va revenir avant un retour d'un temps agité dans la soirée. « Des villes comme Camaret-sur-Mer (29) seront directement exposées et on peut s'attendre à de fortes rafales, comme mercredi matin (137 km/h, NDLR) », prévient Sébastien Decaux, également présentateur météo sur Tébéo, TébéSud et TVR. Demain, le vent sera quasi-permanent avec des vitesses maximales de 90-100 km/h sur le littoral.

Deux trajectoires envisagées pour Carmen

Une légère accalmie est attendue dimanche, avant un lundi qui s'annonce très perturbé. La raison ? « Une dépression devrait arriver sur la Manche. On pourra même parler de tempête. D'ailleurs, elle porte déjà un nom, Carmen. Avec une grosse incertitude : elle pourrait se diriger soit vers la Bretagne, soit vers le Centre-Ouest de la France », note Sébastien Decaux. « C'est une tempête de jour sous haute surveillance. Il faudra appeler le grand public à être vigilant », poursuit-il.

Les coefficients de marée gonfleront à plus de 100, mardi et mercredi, alors que les vents resteront forts. Trop tôt, là aussi, pour évoquer avec certitude un risque de vague-submersion.

15 °C demain

Côté températures, un étonnant redoux va faire son apparition : 12  à 13 °C sur la Bretagne, aujourd'hui, et même de 14 à 15 °C demain. « Ce sont des valeurs de mois d'octobre », souligne le prévisionniste.

Des records de pluie

Les pluies, elles, seront omniprésentes jusqu'à mardi. « D'ici dimanche soir, les précipitations pourraient atteindre entre 15 et 30 mm, voire 40 mm dans les monts d'Arrée ». Le mois de décembre se révèle d'ailleurs extrêmement humide après une année plutôt sèche. À Saint-Brieuc, par exemple, 133 mm d'eau étaient déjà tombés au 27 décembre, contre une moyenne de 89 mm pour un mois de décembre entier.

29 décembre 2017

Extrait d'un shooting - gif animé

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29 décembre 2017

Théâtre National de Chaillot - Philippe Decouflé (à partir d'aujourd'hui)

Avec Nouvelles pièces courtes, Philippe Decouflé, qui a toujours préféré manipuler la paire de ciseaux plutôt que tirer à la ligne, compile une série de petits formats créés au fil du temps et de ses affinités avec des danseurs. Pour ce nouvel opus vécu comme une balade dans des univers contrastés – on file jusqu’au Japon ! –, Decouflé a rassemblé une troupe exceptionnelle d’interprètes sachant danser, chanter, parler, jouer la comédie et d’un instrument. Certains sont même acrobates. Sous l’influence de chorégraphes comme Merce Cunningham ou encore Alwin Nikolais, adeptes de spectacles courts, le chorégraphe rend aussi hommage à sa mère et son père en déplaçant le curseur de son écriture sur la musique classique de Vivaldi par exemple. Enfin, ce fan de rock rappelle une vérité toujours bonne à entendre : bref et bien balancé vaut mieux que long et ennuyeux. A vérifier. R. Bu.

« Nouvelles pièces courtes », de Philippe Decouflé. 20 h 30. Théâtre National de Chaillot, Paris 16e. Du 29 décembre au 12 janvier 2018. Tél. : 01-53-65-30-00.

29 décembre 2017

Ali Mahdavi - photographe

ali

29 décembre 2017

Gérard Rancinan

rancinan55

29 décembre 2017

Etel. Noël en mer au musée des Thoniers

musée des thoni

Près d'une centaine de crèches, créées par des artistes reconnus ou de simples passionnés, pour évoquer Noël côté mer. À Etel, le musée des Thoniers renoue avec une tradition attestée à bord de certains bateaux, de confectionner des petites crèches avec les moyens du bord, ou dans des familles de marins, de déposer dans la crèche un coquillage ou autre rappel maritime pour marquer le lien avec le père ou le frère, absent. Érigées en concept, les crèches maritimes stimulent, depuis 21 ans, création et imagination, et émerveillent les visiteurs qui se pressent par milliers au musée. Les crèches y sont disposées parmi les collections permanentes, entre maquettes de dundees, dioramas et reconstitution d'espaces du bord. S'y ajoutent des témoignages de Noël en mer, en écho avec l'exposition actuelle de Marcel Mochet sur les pêcheurs de l'extrême. Crèches maritimes : 21 e édition au musée des Thoniers, à Etel. Tous les jours (y compris le 1 erjanvier), de 14 h à 18 h, jusqu'au 14 janvier. Entrée : 5,50€ (gratuit pour les moins de 8 ans, et tarifs réduits jeunes et groupes). 

 

29 décembre 2017

Le Crazy Horse pour la St Sylvestre ?

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