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Jours tranquilles à Paris
14 janvier 2018

Maison de la Culture du Japon - Exposition - derniers jours

La Maison de la culture du Japon de Paris fête ses 20 ans ! Elle saisit cette occasion pour rappeler l’importance des liens franco-japonais en présentant une nouvelle exposition intitulée « A l’aube du Japonisme ». Elle réunit des pièces inédites en France magnifiant la culture nippone et montrant sa connaissance du monde occidental, intégré à ses œuvres. Kimonos chatoyants, estampes, livres illustrés par Hokusai, mais aussi maquettes architecturales de maisons traditionnelles, photographies et peintures sont au rendez-vous.

To celebrate his 20th birthday, The Maison de la culture du Japon remind us the importance of Franco-Japanese ties by presenting a new exhibition entitled "A l’aube du Japonisme".

MAISON DE LA CULTURE DU JAPON

Jusqu’au 20 janvier 2018

101, quai Branly, 75015 Paris

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Photos : Jacques Snap

Pour son 20e anniversaire, la Maison de la culture du Japon à Psrls évoque les premiers rapports du Japon avec la France au XiX8 à l'aube du japonisme à travers de nombreuses pièces : modèles de HAASsons japonaises, objets en laque, nacre ou céramique, livres, pei?ïte?®s et estampes. Cette exposition est aussi l'occasion de présenter les s'mbassades japonaises sous le Second Empire et l'époque où les artistes français découvrent avec admiration le chatoiement des kimonos, Ees vives couleurs des estampes des années 1840-1865 et le naturalisme des livres illustrés de Hokusai et ses contemporains.

À l'époque des shoguns Tokugawa installés à Edo, ancien nom de Tokyo, le commerce se faisait par (Intermédiaire des Hollandais et des Chinois depuis ieurs comptoirs de Nagasaki. Lors de leur retour en Europe, les responsables du comptoir hollandais rapportaient des collections japonaises, tandis que les Français qui se rendaient en Chine pouvaient y acquérir des objets japonais. Le Japon ferme était moins coupé du monde qu'on ne l'imaginait et connaissait déjà diverses choses de la France, notamment les événements de la Révolution et de ('Empire. Après la signature du traité de commerce et d'amitié entre le Japon et la France en 1858, le commerce s'intensifia. Le Japon participa officiellement pour la première fois à une Exposition universelle, celle de 1867 à Paris, à l'occasion de laquelle le jeune prince Tokugawa Akitake visita la France, à la veille de la chute du régime shogunal et de l'instauration de Meiji qui transforma radicalement le

Japon. L'exposition se propose de montrer des objets - souvent inédits -conservés en France, qui illustrent la connaissance que les Japonais avaient des Français : des médaillons en laque noir et or d'après des gravures transmises par les Hollandais, mais aussi des peintures de Hokusai offertes à la Bibliothèque nationale de France par le fils du capitaine du comptoir de Deshima, Sturler, qui quitta le Japon en 1826. Un large choix en est présenté pour la première fois à Paris montrant la familiarité de Hokusai avec la perspective occidentale.

Des objets japonais, laques, céramiques, maquettes de maisons, qui étaient en vente à Paris dès 1840, sont également présentés, de même que des pièces japonaises collectées par les membres de la mission française lors de la signature du traité de 1844 avec la Chine, et qu'une remarquable vue de Deshima, en laque et nacre, offerte au musée de la Marine par Delprat, le premier Français travaillant pour les Hollandais au Japon entre 1845 et 1849.

La collection du baron de Chassiron, membre de fambassade française au Japon de 1858, les photographies faites à Paris des membres des ambassades japonajses de 1862 et 1864, des porcelaines, des albums d'estampes, des livres illustres présentés à l'Exposition universelle de 1867 montrent comment, en peu données, slnstalle un réel engouement pour l'art japonais qui prend bientôt le nomdejaponisme.

Commissaire : Geneviève Lacambre,

Conservateur général honoraire du patrimoine

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