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Jours tranquilles à Paris
29 janvier 2018

Extrait d'un shooting - nu

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29 janvier 2018

Nécrologie : Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est mort

ikea

Par Olivier Truc, Stockholm, correspondance Le Monde

L’entrepreneur suédois voulait meubler la classe moyenne mondiale avec des produits de qualité au plus bas prix possible. Au prix d’entorses au respect de certaines conditions de travail.

Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est mort le 28 janvier, à l’âge de 91 ans, à son domicile dans la province de Smaland (Suède). Il est resté toute sa vie un homme discret, effacé derrière son entreprise, jouant d’ailleurs volontiers de son attitude modeste.

Mais en réalité, il aura toujours été présent en filigrane, à l’image du nom qu’il a donné à sa société en 1943 : « Ikea » est en effet constitué des initiales d’Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd, ces deux derniers étant les noms de la ferme familiale et de son village, où il a commencé ses activités, d’abord en vendant des allumettes à vélo, puis en continuant avec la vente par correspondance.

Ingvar Kamprad est né le 30 mars 1926 à Almhult, dans une région rurale du sud de la Suède, le Smaland, connue pour être le creuset d’Eglises libres, évangélistes notamment, où se sont développés de nombreux petits entrepreneurs et paysans. Il aurait décidé de gagner beaucoup d’argent en voyant son père s’échiner en vain dans la ferme familiale, dans une région rude et rocailleuse.

Vendre ce que d’autres fabriquent

Un principe de base, appliqué par Ingvar Kamprad dès ses premières affaires, sera de vendre ce que d’autres fabriquent, afin d’être flexible. Tout l’édifice Ikea repose sur cette idée, avec un objectif clair : meubler la classe moyenne mondiale en lui donnant accès à des produits de qualité au plus bas prix possible. Et donc à monter soi-même.

Ce qui différencie Ikea de nombreuses entreprises est qu’elle revendique un engagement social. « Ce sont toujours les gens positifs qui gagnent », aimait à rappeler Ingvar Kamprad. Cette vision de la vie est un pilier de la culture de cette société. A quoi on peut ajouter des préceptes comme la simplicité, la parcimonie, l’humilité.

Qu’on y voie une astuce de marketing ou une démarche sincère, le fait est qu’Ingvar Kamprad a réussi à imposer cette image, ciselant sa propre légende avec un talent certain, rappelant comment la philosophie d’Ikea était imprégnée de cet environnement difficile du Smaland, où il fallait se battre avec ses mains et sa sueur pour arracher sa pitance à une terre fort peu productive.

Dès les années 1970, Ingvar Kamprad a commencé à préparer la survie d’Ikea après sa mort, afin d’éviter le dépeçage de son entreprise, les bagarres d’héritage et les droits de succession trop élevés. Certains estiment que cette obsession précoce de la mort provient des drames qui ont touché sa famille. Un arrière-grand-père, un grand-père et un oncle de l’entrepreneur se sont suicidés. Sa grand-mère Franziska a élevé seule ses enfants tout en s’occupant de la ferme, peu de temps après avoir émigré d’Allemagne en Suède. Une femme forte et endurante qui lui a servi de modèle.

Optimisation fiscale poussée à l’extrême

En chemin, Ingvar Kamprad est devenu l’un des hommes les plus riches du monde, à la tête d’un empire qui, en 2016, a réalisé 34,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, a reçu 783 millions de visiteurs dans 340 magasins installés dans vingt-huit pays. Le fameux catalogue Ikea est lui imprimé à plus de 210 millions d’exemplaires.

Ce développement s’est fait à la force du poignet, puisque Ingvar Kamprad s’est toujours passé de capital-risque et a toujours résisté aux sirènes de l’introduction en Bourse. Il a pu s’en passer en menant notamment une stratégie d’optimisation fiscale poussée à l’extrême, avec un enchevêtrement complexe de fondations dans de nombreux paradis fiscaux et des milliards d’euros dissimulés par exemple dans la fondation Interogo, dont il avait essayé de nier l’existence, au Liechtenstein.

A ceux qui le critiquaient, Ingvar Kamprad offrait son allure modeste, sa vieille Volvo, ses voyages en seconde classe, n’hésitant pas à jouer de la bonne réputation des valeurs suédoises, dont il s’est fait le passeur, allant jusqu’à colorer ses magasins aux couleurs nationales. Il se décrivait lui-même comme « un brave type », à la limite un peu simplet, aux goûts modestes et répondant invariablement que l’essentiel des bénéfices d’Ikea n’allait pas dans sa poche. « J’ai assez d’argent pour m’en sortir, mais le fait est que ce n’est pas moi qui possède l’argent, c’est une fondation », disait-il. Oubliant de préciser qu’il contrôlait la fondation en question.

Comme le rappelaient ses détracteurs, on n’amasse pas une telle fortune en vendant des produits au plus bas prix possible sans que quelqu’un, à un bout de la chaîne, en fasse les frais. D’où les accusations régulières concernant le travail des enfants, l’exploitation de la main-d’œuvre dans les pays pauvres, les conditions imposées aux sous-traitants. Des meubles ont ainsi été fabriqués dans les années 1970 grâce au travail forcé de prisonniers politiques allemands à l’époque de la République démocratique allemande (RDA).

Pendant la guerre, « la plus grande erreur de [sa] vie »

Ingvar Kamprad, chef d’entreprise encensé, a dû aussi se battre contre ses démons. L’alcool, comme il s’en est expliqué, notamment à l’époque où il allait chercher des sous-traitants en Europe de l’Est pour fabriquer ses meubles à bas prix et où les contrats se signaient à grand renfort de vodka. Son passé nazi aussi, épisode sensible.

Dans la ferme familiale, au moment de la guerre, les sentiments étaient pro-allemands et antisémites. Ingvar Kamprad, jeune homme, mena en cachette une vie de militant nazi. En 1994, déjà, le fondateur d’Ikea avait dû reconnaître la réalité de ce lointain mais encombrant engagement. Il s’en était excusé auprès de ses employés, regrettant « la plus grande erreur de [sa] vie ».

Un livre a montré que cet engagement avait été bien plus profond qu’il ne voulait l’admettre. Ingvar Kamprad a recruté d’autres nazis, et a gardé des contacts jusque dans les années 1950, finançant même un parti néonazi avec l’argent d’Ikea. Les services secrets suédois avaient établi un dossier sur lui dès 1943, à l’époque même où il créait son entreprise. Il s’en est sorti en adoptant un profil bas. Les Suédois lui ont toujours pardonné, car il n’avait pas l’arrogance de beaucoup de dirigeants de grandes entreprises.

Ingvar Kamprad, qui résidait près de Lausanne (Suisse) depuis la fin des années 1970, laisse une fille d’un premier mariage, Annika, et trois fils, Peter, Jonas et Mathias, tous impliqués dans Ikea, mais à qui le fondateur du géant de l’ameublement n’a jamais semblé accorder une confiance aveugle.

Olivier Truc

La Suède pleure la disparition du fondateur d’Ikea Les hommages n’ont cessé d’affluer en Suède, dimanche 28 janvier, après l’annonce de la mort d’Ingvar Kamprad, le fondateur de la société Ikea. Le premier ministre, Stefan Löfven, a salué un « entrepreneur unique ». Le roi Carl XVI Gustav a fait l’éloge d’un « vrai patron, qui a contribué à faire connaître la Suède dans le monde entier ». Karl-Petter Thorwaldsson, à la tête de la puissante organisation syndicale LO, a pour sa part souligné qu’Ingvar Kamprad était « sans doute le plus grand dirigeant de société qu’a connu le pays ». Le fondateur du géant du meuble à petits prix était un « Henry Ford suédois », a écrit le journal Dagens Nyheter, rappelant qu’Ikea « emploie 150 000 personnes dans le monde » ; le Svenska Dagbladet l’a classé au rang des « supers-entrepreneurs », qui ont pu voir le jour et prospérer grâce à la mondialisation et au libre-échange. Au fil des ans et des révélations – sur l’optimisation fiscale, les conditions de travail des personnels ou le passé nazi du dirigeant –, le mythe Ingvar Kamprad s’était étiolé. « C’est avec lui, comme avec tous les créateurs culturels qui sont tombés amoureux de Staline ou de Mao, écrit le Dagens Nyheter. Leur œuvre demeure, leur fascination pour des idéologies meurtrières continuera d’être un sujet pour les historiens et les débatteurs. »

29 janvier 2018

Pauline Moulettes

 

 

29 janvier 2018

Fétichisme - J'aime beaucoup cette photo

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28 janvier 2018

RUSSIE : "Je n'ai pas l'impression d'avoir le choix" : ils témoignent de la mainmise de Poutine sur la présidentielle en Russie

"Moi, je ne vais pas prendre part aux élections. Je ne veux pas participer à cette farce." Pour Zoia Svetova, journaliste russe d'opposition, la décision est sans appel. Contactée par franceinfo, comme d'autres observateurs ou de simples habitants, elle qualifie l'élection présidentielle - qui va se dérouler en Russie le 18 mars prochain - d'"antidémocratique". Pour elle, ça ne fait aucun doute, Vladimir Poutine va être réélu car il n'y a pas "de vraie compétition". "Je pense que des gens vont sortir dans la rue pour manifester contre cela."

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28 janvier 2018

Le fondateur d'IKEA est mort...

28 janvier 2018

Critique : « Pentagon Papers » : Spielberg ancre la démocratie sur les rotatives

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Par Murielle Joudet - Le Monde

A travers les révélations du « Washington Post », au tournant des années 1970, sur un dossier classé secret-défense, le réalisateur met en scène un idéal de transparence.

L’AVIS DU « MONDE » – CHEF-D’ŒUVRE

Depuis une décennie, Steven Spielberg a amorcé un voyage dans l’histoire du cinéma américain. Celui-ci débuta avec les très fordiens Cheval de guerre (2011) et Lincoln (2012), se poursuivit avec Le Pont des espions (2015), un film d’espionnage construit autour de Tom Hanks.

Avec Pentagon Papers, le voyage se poursuit dans le genre hollywoodien du film journalistique, abordé sur son versant classique et populiste (au sens positif du terme) : de Violences à Park Row (1952), de Samuel Fuller, jusqu’au cinéma de Frank Capra, filmer la presse consiste souvent à donner corps à l’idée de démocratie via les rouages d’un de ses piliers.

Jamais adapté au cinéma et précédant l’affaire du Watergate, les « Pentagon Papers » est le nom donné à un dossier classé secret-défense publié au tournant des années 1970 par le New York Times puis dans le Washington Post, alors petit journal rêvant de devenir grand.

Contenant trente ans de mensonges étatiques et des informations sur l’implication des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, leur divulgation achèvera de détériorer le soutien de l’opinion publique à ­l’interven­tionnisme américain. Cette histoire, que le film recentre sur une décision à prendre – faut-il ou non publier le scoop –, rencontre le revirement classique du cinéaste.

Un rythme fiévreux

Rotatives en furie, salle de presse en ébullition : Spielberg respecte à la lettre les codes du film politico-journalistique et sa mise en scène se délecte de la captation de cet affairement permanent. Les nombreux rebondissements qui ponctuent le récit sont secondaires par rapport à un mouvement plus ample, qui est à la fois celui du rythme fiévreux de la presse et celui d’une mise en scène qui entretient un rapport mimétique avec son sujet.

Chaque mouvement de caméra nous suggère que l’idéal journalistique est une affaire de vitesse que rien, pas même un secret d’Etat, ne doit entraver. Dans le soin que Spielberg prend à filmer toutes les étapes de la conception d’un journal, on devine ce que captaient déjà les grands cinéastes classiques : ce mouvement euphorique, c’est celui de la démocratie.

Cet épisode crucial de l’histoire de la presse américaine nous est conté d’abord à travers l’itinéraire de la directrice du Post, Katharine Graham, propulsée à la tête du journal après la mort de son père et le suicide de son mari. Seule femme dans un monde d’hommes, Graham a intériorisé le soupçon d’incompétence qu’on lui renvoie et ne se déplace jamais sans sa horde de conseillers qui décident à sa place. Tandis que le Post s’apprête à entrer en Bourse, l’opportunité de divulguer le ­contenu des « Pentagon Papers » la confronte à un dilemme qui pourrait coûter la vie à son journal.

Un montage parallèle

La vertueuse vitesse de la démocratie et l’idéal de transparence se retrouvent subitement freinés, suspendus à la décision de sa directrice devant choisir entre faire valoir le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis et ses accointances avec le monde politique.

A partir de ce moment, deux vitesses se confondront à la faveur d’un montage parallèle : celle, lente, du mode de vie de la directrice, dont les journées s’égrènent au rythme des dîners mondains et des réunions avec les investisseurs. La précision du jeu de Meryl Streep (qui trouve là un de ses plus beaux rôles depuis longtemps) parvient à rendre compte du moindre mouvement intérieur de son personnage. A côté, celle de la rédaction, chapeautée par Ben Bradlee (Tom Hanks), qui, en attendant la décision de Graham, a peu de temps pour mettre au propre le contenu des dossiers secrets.

CE FILM JOURNALISTIQUE EST UN ÉCRIN POUR LE SPLENDIDE PORTRAIT DE « KAY » GRAHAM, LA DIRECTRICE DU « POST »

Toute la force émotionnelle de Pentagon Papers consiste à faire du film journalistique un écrin pour le splendide portrait de femme qui surgit de l’arrière-plan. Rivée à elle, la mise en scène de Spielberg donne le sentiment de l’épauler, de l’encourager. Si le dénouement se cristallise autour d’une décision, Pentagon Papers est aussi l’histoire d’un montage parallèle qui doit se dénouer pour que le mouvement de « Kay » se fonde dans celui du Post.

Pour elle, attraper le virus de la presse, c’est être prise dans un mouvement, comme le démontrait si bien la frénésie de La Dame du vendredi, d’Howard Hawks. Mais, à l’inverse de ce film, nulle trace de romance dans Pentagon Papers.

Dans le magazine en ligne Vulture, Liz Hannah, jeune scénariste de 32 ans qui signe avec Josh Singer le scénario du film, reconnaît d’ailleurs avoir été surprise de voir son scénario – « une histoire de quinquagénaires, où personne ne s’embrasse » –, porté à l’écran. L’habituelle amourette hollywoodienne a été remplacée par un autre type d’union merveilleusement exprimée dans un des derniers plans du film : dans le dos d’une Kay triomphante, la danse des rotatives reprend de plus belle et semble figurer le mouvement d’une conscience individuelle en même temps que celui d’un destin collectif.

« Pentagon Papers », film américain de Steven Spielberg. Avec Meryl Streep, Tom Hanks (1 h 55).

28 janvier 2018

La Seine a continué dans la nuit de samedi à dimanche sa lente montée à Paris...

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La Seine a continué dans la nuit de samedi à dimanche sa lente montée à Paris, en attendant le pic de crue prévu en toute fin de week-end, tandis que la situation s'améliorait en amont de la capitale, a indiqué Vigicrues.

Alors que vendredi le pic était prévu entre 5,80 et 6 mètres "lors du week-end", Vigicrues a affiné sa prévision samedi après-midi : environ 5,95 m dans la nuit de dimanche à lundi, soit moins que la crue de juin 2016 (6,10 m).

À la station du pont d'Austerlitz, dimanche à 9 heures, la Seine qui a continué de monter dans la nuit, était à 5,80 m, soit 16 cm de hausse en plus de 24 heures. "La montée est un petit peu plus lente que prévu, donc le maximum attendu est décalé dans la soirée de dimanche à lundi", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'organisme de surveillance, Rachel Puechberty.

L'eau marron clair atteignait samedi les cuisses du Zouave du pont de l'Alma. Non loin, les bateaux-mouches, interdits de navigation, restaient à quai et seuls les pompiers circulaient. Des voies sur berge noyées, n'émergeaient que des rangées d'arbres, quelques panneaux et des poubelles flottant à la surface de l'eau.

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28 janvier 2018

Extrait d'un shooting - belle chute de reins...

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28 janvier 2018

FASHION WEEK - Chanel

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