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Jours tranquilles à Paris
7 février 2018

Vestiges des défenses du Mur de l'Atlantique - Seconde Guerre Mondiale

Trois vestiges de la guerre ont ressurgi à Kerminihy

Un pieu de défense est sorti du sable et semble observer le banc de sable formé, suite aux tempêtes. La porte belge dont on aperçoit les rouleaux qui lui permettaient d’être transportée. En bas, le sommet d’un tétraèdre, qui avec les portes belges, les asperges de Romell et des fils barbelés recouvraient les plages pour faire barrière aux débarquements des Français. En 2007, d’autres portes belges et tétraèdres avaient ressurgi et avaient été répertoriés par le musée.

Depuis début janvier, la mer et le vent ont complètement transformé la plage de Kerminihy, faisant apparaître trois vestiges de la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire

« C’est étonnant, le paysage a complètement changé depuis mon dernier passage, en novembre », déclare un vacancier venu sur la plage admirer le banc de sable. Celui-ci a changé d’apparence en devenant beaucoup plus vaste depuis les dernières tempêtes.

Pas très loin, un cône de béton est posé sur le sable. « Il s’agit du haut d’un tétraèdre, une structure sur trois pieds servant d’obstacle aux ennemis », explique Grégory Nabat, animateur du musée des thoniers d’Étel.

Un peu plus loin, on découvre une imposante structure en métal rouillé, tombée sur son côté. « C’est un élément de Cointet, aussi appelé porte belge. Sorte de portail fermé, qui faisait, lui aussi, parti de l’arsenal de défense positionné tout au long du mur de l’Atlantique, par les Allemands ». Disposés en alignements, les portes belges et les tétraèdres se relayaient sur les plages, accompagnés des fameuses asperges de Romell, de gros pieux en bois ou en fer, sur lesquelles bien souvent des mines étaient en place.

« La porte belge qui vient d’être découverte est la 4e dans son genre sur cette plage que l’on a pu répertorier », souligne Grégory Nabat.

Le musée aimerait que ces éléments de défense soient conservés au titre du patrimoine local. « Mais ce n’est pas évident de récupérer une telle structure, et de la stocker. On y réfléchit ».

La découverte qui intrigue, le plus, l’animateur du musée est le troisième élément sorti du sable, qui semble être un pieu de défense. « On dirait qu’il a été fabriqué à partir d’un rail, peut-être provenant du train de sable qui courrait des dunes du Bégot jusqu’au port d’Étel », s’interroge Grégory Nabat. C’est en tout cas le premier du genre répertorié par le musée.

Photos : J. Snap

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