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Jours tranquilles à Paris
14 février 2018

Paris : la fondation Henri Cartier-Bresson bientôt dans le Marais

La fondation s’apprête à quitter le XIVe pour emménager dans un ancien garage rue des Archives (IIIe).

Du garage avec parking installé au 79, rue des Archives (IIIe) depuis des décennies, il ne reste que l’enseigne en forme de losange d’un célèbre constructeur automobile. Fini les 400 voitures qui défilaient dans la cour tous les jours ! En octobre prochain, c’est ici, au cœur du Marais, dans un quartier en pleine transformation, que s’installera la fondation Henri Cartier-Bresson – domiciliée depuis sa création en 2003, au 2, impasse Lebouis (XIVe)*, dans un petit immeuble classé avec verrière de cinq niveaux, actuellement à vendre.

Directeur de la fondation depuis le 2 novembre 2017, François Hébel se refuse à communiquer le prix d’achat des 700 m2 sur deux niveaux qui accueilleront les visiteurs à l’automne prochain sur une parcelle comptant trois immeubles et deux cours intérieures. Tout au plus précise-t-il que cette opération qui permettra à la fondation de « tripler la surface de ses murs d’exposition », a été réalisée en partenariat avec la fondation François Sommer, grand industriel de l’après-guerre qui a légué sa fortune pour créer le musée de la chasse et de la nature, situé à deux pas, au 62, rue des Archives. « En transférant ses bureaux au 79, le musée de la chasse va pouvoir agrandir sa surface d’exposition », explique François Hébel.

Menés par deux cabinets d’architectes (Ludovic Lobjois et Novo pour l’aménagement intérieur), les travaux destinés notamment à restituer la cour pavée d’origine dans laquelle avait été construite la rampe de l’ex-garage, devraient s’achever en juillet 2018.

Partant du constat que « les visiteurs étrangers restent dans le centre de Paris », François Hébel confie : « Cela faisait longtemps que la fondation cherchait dans le Marais. S’installer à cette adresse est une belle opportunité. Tant par la densité des lieux consacrés aux arts plastiques (Louvre, fondation Pinault, centre Pompidou, musée Picasso…) que par la variété des opérateurs (Etat, fondations privées, galeries…), ce quartier est unique au monde ».

Forte d’un budget d’1 M€ alimenté par les droits d’auteur, les royalties perçues sur les expositions et les tarifs d’entrées, la fondation Henri Cartier-Bresson qui compte 8 salariés, continuera à conserver et à faire vivre le fonds de 100 000 références laissé par le fondateur de l’agence Magnum, décédé en 2004 et son épouse, la photographe Martine Franck, disparue en 2012.

* La fondation présente, jusqu’au 29 avril, une exposition consacrée au photographe polonais « Zbigniew Dlubak, héritier des avant-gardes ».

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