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Jours tranquilles à Paris
3 mars 2018

César - La rétrospective jusqu'au 26/03 au Centre Pompidou ( vu jeudi 1 mars)

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Reportage photographique : J. Snap

César - La Rétrospective - Centre Pompidou

Un vibrant hommage pour le 20e anniversaire de la disparition du grand sculpteur français César Baldaccini, dit César. On connait ses « Fers soudés », « Compressions », « Empreintes » et « Expansions ». Cette grande rétrospective montre que, derrière la modernité de la machine, la main du sculpteur est toujours visible.

Après des débuts à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille, sa ville natale, César (1921-1998) s’installe à Paris. Il mène une vie très modeste et à défaut de pouvoir travailler le marbre, récupère des matériaux dans les décharges de ferrailles pour réaliser ses premières sculptures. Il innove, en empruntant à l’industrie la technique de la soudure à l’arc. Il s’inspire de la forme même du matériau et récupère toutes sortes d’objets pour leur donner une nouvelle existence. Le « Poisson », « La Vénus de Villetaneuse » et « La Ginette » comptent parmi ses œuvres les plus célèbres. César intègre le mouvement des Nouveaux Réalistes en 1961 aux côtés de Jean Tinguely, Yves Klein ou encore Arman, Raymond Hains et Martial Raysse. Ces artistes très divers sont soudés autour d’une idée commune, définie par Pierre Restany comme « le recyclage poétique du réel urbain, industriel ou publicitaire ». César conçoit des sculptures violentes qui portent un regard critique sur la société industrialisée de surconsommation. Ses « Compressions » réalisées à l’aide d’une presse hydraulique présentent toutes sortes d’objets de tôle et de métal compressé. Depuis 1975, les fameuses statuettes devenu icônes récompensent les acteurs du cinéma français chaque année lors de la Nuit des César. Grâce à l’agrandissement pantographique, les « Empreintes humaines » lui permettent de cartographier le corps humain à grande échelle. Les « Expansions » coulées et figées sont comme autant de sculptures hors du temps. Toute sa vie, l’artiste n’aura de cesse de créer et diversifier son art au moyen de matériaux mis à sa disposition. Ces nombreuses expériences sont comme des chantiers sur lesquels il aimait aller et revenir, guidé par une réflexion sur la sculpture moderne. « Je suis devenu moi-même le jour où j’ai osé faire certaines choses que je croyais interdites. Pour créer, il faut avoir une grande fraicheur, une grande naïveté. Ce qu’on appelle le feu sacré. Dans l’atelier, vous vous oubliez, et le matériau vous transforme. Soudain, une chose vous entraîne à une autre et ainsi de suite. En réalité, quand on est un artiste, on s’amuse. » César

César - La Rétrospective - Centre Pompidou,

Visite libre jusqu'au 26 mars 2018 Tous les jours sauf le mardi, de 11 h à 21 h, le jeudi jusqu’à 23 h

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Reportage photographique : J. Snap

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