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Jours tranquilles à Paris
22 mars 2018

David Bellemere (photographe)

bellemere25

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22 mars 2018

Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy est mis en examen

sarko ey

L’ancien président de la République est poursuivi pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.

A l’issue de deux jours de garde à vue, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été mis en examen, mercredi 21 mars, des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens, selon les informations du Monde. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

L’ancien chef de l’Etat avait été mis en garde à vue mardi en début de journée et entendu dans des locaux de la police judiciaire. Sa garde à vue a pris fin en fin de journée mercredi. Alors qu’une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013, M. Sarkozy était entendu pour la première fois dans cette enquête. L’un des juges d’instruction chargés du dossier, Serge Tournaire, l’avait déjà renvoyé devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion, qui concerne sa campagne de 2012.

Le député européen Les Républicains (LR), Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur de Nicolas Sarkozy (2007-2012), a également été interrogé mardi toute la journée sous le statut de suspect libre.

5 millions d’euros en liquide

L’affaire avait été révélée en mai 2012 par le site Mediapart, qui avait publié un document libyen faisant état d’un financement par la Libye de la campagne de 2007 de M. Sarkozy. Depuis, les investigations ont considérablement avancé, notamment grâce à certains témoins clés. En novembre 2016, l’intermédiaire Ziad Takieddine avait ainsi affirmé avoir transporté 5 millions d’euros en liquide de Tripoli à Paris entre la fin de 2006 et le début de 2007 pour les remettre à Claude Guéant, puis à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur.

Les propos de M. Takieddine venaient confirmer ceux tenus, le 20 septembre 2012, par Abdallah Senoussi, l’ancien directeur du renseignement militaire du régime Kadhafi devant le procureur général du Conseil national de transition libyen. Les carnets d’un ancien ministre libyen du pétrole – Choukri Ghanem, mort en 2012 dans des circonstances encore troubles – récupérés par la justice française, mentionnaient également l’existence de ces versements. M. Takieddine a, depuis, été mis en examen pour « complicité de corruption d’agent public étranger » et pour « complicité de détournements de fonds publics en Libye ».

Opérations suspectes

Mais le dossier est tentaculaire et les enquêteurs doivent remonter la piste de nombreux flux financiers impliquant plusieurs protagonistes. Pour l’heure, ils pensent avoir remonté une piste de l’argent libyen à travers l’intermédiaire Alexandre Djouhri, alors proche de Bechir Saleh – ancien grand argentier de Kadhafi et homme des relations avec la France, récemment blessé par balle lors d’une agression à Johannesburg (Afrique du Sud) –, et de Claude Guéant. Ancien secrétaire général de l’Elysée de Nicolas Sarkozy, ce dernier a été mis en examen pour « faux et usage de faux » et pour « blanchiment de fraude fiscale ».

De nouvelles preuves ont-elles été rassemblées pas les enquêteurs qui permettraient une mise en cause directe de M. Sarkozy ? Selon les informations du Monde, plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de nouveaux éléments confirmant les soupçons de financement illicites. Depuis plusieurs semaines, la justice française dispose, en outre, de nombreux documents saisis lors d’une perquisition menée en 2015 au domicile suisse d’Alexandre Djouhri. Jusqu’ici, Nicolas Sarkozy a toujours contesté les accusations de financement illicite de sa campagne de 2007.

22 mars 2018

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22 mars 2018

Nicolas Sarkozy, une image de parrain de la droite écornée par les affaires

Par Olivier Faye - Le Monde

A 63 ans, l’ancien chef de l’Etat jouit toujours d’un capital politique incomparable à droite. Mais sa mise en examen dans l’affaire libyenne est un nouveau coup dur.

En apparence, tout repartait comme au bon vieux temps. « Acharnement incompréhensible », « spectacle pour alimenter les médias », ont chargé les grognards Christian Jacob et Nadine Morano en réaction au placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy, mardi 20 mars, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire libyenne, qui le voit accusé du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par le potentat Mouammar Kadhafi.

Comme aux grandes heures du sarkozysme judiciaire – période mêlant exercice ou reconquête du pouvoir et démêlés sur le terrain des affaires – c’est tout un camp qui s’est levé pour soutenir l’ancien président de la République. Même Alain Juppé, l’adversaire de trente ans, a souhaité « bon courage » à l’ex-chef de l’Etat. Après tout, à 63 ans, le retraité Sarkozy jouit d’un capital politique incomparable à droite. « C’est la valeur refuge, comme l’or pendant la guerre », plaisante régulièrement son ami, le sénateur de Paris Pierre Charon.

Mais l’annonce en début de soirée, mercredi 21 mars, de sa mise en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens est venue ternir la « sarkolâtrie » qui s’était emparée d’une partie de son camp ces dernières semaines. Comme un mauvais coup donné à l’idole.

Quelque chose était de toute façon déjà grippé au royaume du parti Les Républicains (LR). En théorie, les déboires de Nicolas Sarkozy ne devaient pas représenter un sujet pour la formation de droite. « Nous ne ferons aucune déclaration », assurait son porte-parole, Gilles Platret, trois heures après le placement en garde à vue de M. Sarkozy. « Je ne vois pas de lien avec LR, ajoutait de son côté Fabien Di Filippo, député de Moselle et secrétaire général adjoint du parti. Il ne faut pas exagérer ou interpréter chaque étape d’une procédure et laisser chacun travailler et/ou se défendre sereinement. Il ne faudrait surtout pas que ça nous détourne des vrais sujets de cette semaine. »

Une accusation de deux poids deux mesures

Mais comment parler de la grève à la SNCF ou de la réforme constitutionnelle quand les chaînes d’information tournent en boucle sur la garde à vue de votre ancien patron ? Comment feindre d’ignorer l’agenda judiciaire de celui qui joue encore le rôle de parrain de la droite, distribuant les bons et les mauvais points devant les nombreux visiteurs qui se rendent dans ses bureaux de la rue de Miromesnil, à Paris ?

« Les Républicains apportent leur plein et entier soutien à notre ancien président, a finalement écrit le parti de droite dans un communiqué, un peu plus de cinq heures après le début de la garde à vue de M. Sarkozy. Les adhérents et sympathisants ont une nouvelle fois le sentiment que tous les élus ou anciens élus ne subissent pas le même traitement, selon qu’ils appartiennent à telle ou telle famille politique. »

Une accusation de deux poids deux mesures déjà utilisée pendant la campagne présidentielle de 2017 pour soutenir François Fillon : d’aucun considéreraient le travail accompli. Mais quelque chose cloche. « On dirait un communiqué de condoléances », réagit un sarkozyste, qui trouve le soutien « un peu juste ». Et rappelle, comme une mise en garde : « ce sont les sarkozystes qui font le gros des troupes » chez LR.

Quelques heures plus tard, le président du parti Laurent Wauquiez rassure tout son monde en tweetant personnellement : « Comment comprendre que Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, soit en garde à vue depuis maintenant plus de 10 heures. Humiliant et inutile. » L’ancien ministre prend néanmoins la peine de préciser que, « sur le fond du dossier, [il fait] confiance à la justice ». Dans le même temps, un cadre du parti s’agace : « Il est important d’apporter notre soutien pour éviter qu’il [Nicolas Sarkozy] se victimise ensuite. Ça nous gonfle ces affaires. Vive le renouvellement ! »

Entretenir la "sarkonostalgie"

Depuis que Laurent Wauquiez a accusé Nicolas Sarkozy, mi-février, d’avoir mis sur écoutes ses ministres durant son quinquennat, les rapports entre les deux hommes témoignent de tensions, malgré les excuses répétées du premier. M. Wauquiez a même pris le chemin de la rue de Miromesnil, le 15 mars, pour montrer à son aîné toute la sincérité de son repentir.

Mais, quelques heures plus tard, M. Sarkozy se rendait dans le Nord pour remettre la légion d’honneur au maire de Tourcoing Didier Droart, en présence du ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, transfuge de LR devenu adversaire honni de M. Wauquiez. « Gérald est mon ami, depuis longtemps. Il est fidèle, moi aussi. Après, il est libre, et moi aussi », a glissé Nicolas Sarkozy à propos de son ancien directeur de campagne lors de la primaire de la droite, en 2016.

Libre d’afficher sa bienveillance, donc, à l’égard d’Emmanuel Macron. Libre, aussi, de recevoir à tours de bras des élus, grands ou petits, jeunes ou capés, de Valérie Pécresse à Virginie Calmels, en passant par le député du Lot Aurélien Pradié ou par le groupe de maires et de parlementaires réunis autour de l’édile de Châteauroux, Gil Avérous. Libre de se rendre au Sénat, le 6 mars, pour vanter « sa » réforme constitutionnelle de 2008 et recueillir les acclamations.

Libre, enfin, d’entretenir la « sarkonostalgie », avec plusieurs passages médiatiques au ton décalé depuis le début de l’année. Un jour sur L’Equipe 21, pour étaler ses connaissances pointues sur les médaillés français en judo aux Jeux olympiques de 1974 ou les vainqueurs du Tour de France dans les années 1950. Un autre sur Public Sénat, dans une émission littéraire, pour dévoiler son « jardin secret », sa passion pour les livres, de Houellebecq à Kessel. N’a-t-on pas découvert en Jacques Chirac, tardivement, un féru d’arts premiers et de civilisations anciennes ? « Les hommes politiques sont d’autant plus aimés qu’ils ne sont plus au pouvoir », notait François Hollande au sujet de son ancien adversaire corrézien, avec une lueur d’espoir. Ce genre de popularité se cultive.

« Waterloo morne plaine »

« Je ne suis pas capable d’affirmer que Nicolas Sarkozy a arrêté de faire de la politique. De ce qu’on observe, il reste très attentif, note le maire de Nice, Christian Estrosi. Quand je vois à quelle vitesse il a remonté dans les sondages ! » 80 % des sympathisants de droite le plébiscitent, en effet, selon le baromètre Ipsos de mars pour Le Point. Soit deux fois plus que Laurent Wauquiez. « Je pense que Nicolas Sarkozy n’a pas renoncé à revenir dans le jeu, au moins psychologiquement. Rester en recours », assure un poids lourd de LR, ce que conteste pourtant l’entourage de l’ancien président de la République.

D’autant que les affaires – Bygmalion, Azibert, Libye – l’entravent. Tout comme le poids de sa défaite à la primaire de 2016, durant laquelle il n’est même pas parvenu à se qualifier pour le second tour. « Nicolas Sarkozy est celui qui est allé le plus loin dans sa capacité de retour en Europe », s’émerveille pourtant un de ses proches, qui met à part Silvio Berlusconi en Italie.

« Au moment de la primaire, Sarkozy, c’était Johnny : il revisitait ses tubes. La vérité, c’est qu’il ne travaillait plus », regrette un de ses principaux soutiens de l’époque. Finies les envolées sur les « doubles rations de frites » à la cantine pour les jeunes musulmans. Le Sarkozy de 2018 s’imaginait en figure tutélaire. C’était sans compter le travail de la justice.

« La figure de sage, je la conteste. Qu’il ne lâche jamais, en revanche, je n’en ai aucun doute », affirme Frédéric Lefebvre, son ancien sniper devenu aujourd’hui délégué national du parti de centre droit Agir. Dans son livre Chaos, histoire secrète de la guerre des droites (Michel Lafon, 335 pages, 19 euros), M. Lefebvre décrit la campagne de l’ancien patron de LR lors de la primaire comme une dérive où, « perdant son charisme naturel, il se réfugia dans un autoritarisme d’opérette ». Un « Waterloo morne plaine ».

Certes, il reste aujourd’hui encore des grognards pour rugir. Mais Napoléon a déjà tenté sans succès de passer par la case retour.

22 mars 2018

Beth Ditto

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22 mars 2018

Miles Aldridge

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22 mars 2018

Normal Magazine

 

 

21 mars 2018

Eva Herzigova

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21 mars 2018

Nicolas Sarkozy mis en examen pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics

 

• La "corruption passive" signifie qu'il est soupçonné d'avoir reçu des fonds de la part de quelqu'un qui avait un intérêt à lui verser de l'argent.

• Le "recel de détournement de fonds publics libyens" signifie que les juges estiment que les indices dont ils disposent montrent que Nicolas Sarkozy a pu détenir illégalement de l'argent public venu de Libye.

• Le "financement illégal de campagne électoral" signifie que les juges considèrent détenir des éléments suffisants pour montrer que le mode de financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy n'est pas en accord avec la loi.

sarko

Justice: Sarkozy rattrapé par Kadhafi

L'ex-chef de l'État a été placé en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007. Après cinq ans d'enquêtes, c ' est la première fois que les magistrats l'entendent sur ce dossier.

Photo: lors de la visite de Kadhafi à Paris, fin 2007. @sebcalvet

21 mars 2018

Cara Delevingne

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