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Jours tranquilles à Paris
21 mars 2018

Incitation au voyage...

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20 mars 2018

Jean Marie Périer à la Photo 12 Galerie

 

We are pleased and excited to announce Jean-Marie Perier's latest exhibition "Fashion Galaxy" at Photo12 Galerie in Paris! Opening this Thursday, March 22nd at 6:30pm, the exhibition presents 25 photographs exploring the universe of fashion, designers, and muses through intimate portraits of its biggest stars

 

20 mars 2018

Reporters Sans Frontieres

huguier

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20 mars 2018

Vu sur internet - j'aime bien

car fleurs

20 mars 2018

VERONIKA- NIKOLAY VOSKRESENSKIY {EXCLUSIVE EDITORIAL/ NSFW}

Photographer, Nikolay Voskresenskiy and model Veronika Teamed up to bring us this set exclusively for us here at NAKID MAGAZINE !

https://www.instagram.com/protrezvey/

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20 mars 2018

RUSSIE - L’opposant Navalny perd son pari sur le boycottage mais ne désarme pas

Par Isabelle Mandraud, Moscou, correspondante - Le Monde

Ecarté de l’élection, l’adversaire du Kremlin dénonce les falsifications du scrutin et se place au-dessus d’une opposition plus divisée que jamais.

Le principal adversaire du Kremlin, Alexeï Navalny, qui avait appelé au boycottage de l’élection présidentielle russe, n’a pas gagné son pari. Il ne l’a pas perdu non plus, considère-t-il, « face à la machine de l’Etat ». « “Ils” ont obligé à voter tous ceux qu’ils pouvaient, mais ils ne sont pas arrivés à 70 % [de participation] », s’est réjoui l’opposant dimanche 18 mars dans la soirée, en ironisant sur les « beignets et les gâteaux » distribués dans les bureaux de vote dans le but d’« attirer les électeurs ». Ecarté de la compétition pour une condamnation pénale qu’il réfute, Alexeï Navalny avait adapté in extremis sa stratégie en recrutant, selon ses dires, 33 214 volontaires afin d’observer le scrutin dans différentes régions.

Première photo exhibée, celle prise par une caméra de surveillance à l’ouverture des bureaux de vote, dans la région de Tchoukotka, à l’Extrême-Orient russe, parmi les premières à voter. A 8 h 03, une petite foule s’y pressait. « Nous sommes invités à croire que ces gens se sont volontairement levés un dimanche à 7 heures pour aller voter », a commenté Alexeï Navalny, tandis que sa chaîne YouTube relayait, heure après heure, les informations recueillies par ses partisans sur ce que l’opposant a appelé « les zones d’anomalie mathématiques » : la région de Kemerovo, dans le bassin houiller du Kouzbass au centre de la Russie, Krasnodar et le Caucase nord, en particulier.

« La seule chose qui te ralentit, c’est la colère »

Depuis son QG de Moscou installé au cinquième étage d’un centre commercial, Alexeï Navalny, 41 ans, s’est montré particulièrement pugnace. A la mi-journée, lors d’une conférence de presse organisée entre deux drapeaux russes sur fond de slogans « ce ne sont pas des élections », il reprochait aux sept autres candidats qui se sont présentés contre Vladimir Poutine d’avoir joué le rôle de « marionnettes » ; en début de soirée, il s’écharpait en direct sur sa chaîne avec Ksenia Sobtchak. La candidate libérale, arrivée en quatrième position, très loin derrière le chef du Kremlin, avec moins de 2 % des voix, était venue lui proposer de faire cause commune pour l’après-élection. C’est une volée de bois vert qui l’a accueillie.

« Tu fais partie de cette machination, toutes tes actions sont dégoûtantes et hypocrites », lui a lancé Alexeï Navalny, ajoutant même avec grossièreté : « tu as été la publicité caviar et vodka de la campagne. ». « Alexeï, tu es fort et courageux, la seule chose qui te ralentit, c’est la colère et la mesquinerie », lui a répondu la candidate défaite en le qualifiant de « populiste ». La conversation s’est encore un plus dégradée lorsque son interlocuteur a laissé planer un doute sur ses soutiens financiers. Cette passe d’armes augure assez mal de l’après-élection qui a commencé au sein d’une opposition concurrente et plus divisée que jamais. Dépitée, Ksenia Sobtchak, a fini par lâcher un peu plus tard devant la presse :

« Le boycottage ne nous a menés nulle part. »

84 QG sur tout le territoire

« Je ne suis pas député, je n’ai pas de voiture noire avec gyrophare, je ne peux pas violer le code de la route, ni harceler les journalistes mais nous sommes un mouvement, et ça, c’est la lutte politique réelle », a fait valoir Alexeï Navalny. Interrogé sur ses intentions, ce dernier a affiché sa détermination à poursuivre la voie qu’il s’est tracé, s’opposer au Kremlin, sans toutefois donner de précisions. « A l’issue de cette soi-disant élection, nous allons continuer, a-t-il promis, car nous disposons maintenant d’un énorme réseau présent partout dans le pays. »

La précampagne menée depuis un an lui permet en effet de compter sur 84 QG sur tout le territoire, mais sa fondation, à travers lequel il récoltait des dons, a été dissoute. A l’origine de plusieurs manifestations d’ampleur dans le pays, il ne compte pas, cependant, abandonner le terrain. « C’est la méthode de lutte réelle en Russie, et nous allons continuer », a répété Alexeï Navalny. Dimanche, l’opposant dont Vladimir Poutine ne prononce jamais le nom est apparu bien décidé à rester le principal adversaire du Kremlin, et bien peu désireux de partager cette affiche avec d’autres.

20 mars 2018

Martin Parr

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20 mars 2018

Maurizio Cattelan

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20 mars 2018

August Sander, photographe de la société allemande avant, pendant et après le chaos nazi - Mémorial de la Shoah

Par Claire Guillot - Le Monde

Dans une exposition, le Mémorial de la Shoah dévoile la dimension politique de l’œuvre du portraitiste allemand, qui photographia à la fois les juifs persécutés et les nazis.

On ne s’attendait guère à voir une exposition consacrée au photographe allemand August Sander (1876-1964) au Mémorial de la Shoah, à Paris. Après tout, ce portraitiste hors pair, artiste majeur du XXe siècle, n’était pas juif. Et son œuvre a beau coller aux temps troublés de la République de Weimar et du Reich, elle n’est pas focalisée sur le génocide. Hommes du XXe siècle, ce projet à l’ambition folle sur lequel August Sander a travaillé toute sa vie, se voulait une « coupe transversale de [s] on époque ». En plus de 500 portraits, il s’agissait d’embrasser toute la société allemande, découpée méthodiquement en sept grands chapitres et 45 sous-chapitres : paysans, artisans, artistes, hommes politiques, fonctionnaires… Sans oublier les gens humbles, domestiques ou vagabonds.

Dans cette œuvre à la fois artistique et sociologique, chaque portrait se voulait celui d’un « type » autant que d’un individu, caractérisé par son visage mais aussi par son costume, ses outils, son attitude. Ce faisant, le photographe, au regard à la fois méticuleux et sensible, a signé quelques grandes icônes du XXe siècle : un manœuvre chargé d’une pile de briques, un pâtissier aussi joufflu que sa marmite, trois jeunes paysans endimanchés à la grâce fragile…

Avec l’exposition « Persécutés/Persécuteurs », les commissaires Sophie Nagiscarde et Marie-Edith Agostini ont choisi de mettre l’accent sur la dimension politique et sociale de l’œuvre. Les héritiers de Sander ont été ravis de la proposition. « Cette œuvre a été si longtemps célébrée pour sa valeur esthétique que les gens ont été un peu aveuglés par la beauté des images, estime Julian Sander, arrière-petit-fils du photographe, galeriste à Cologne. Cette nouvelle approche coïncide avec ma vision des arts, qui sont connectés à la société. » Car la politique, la prise de pouvoir des nazis et la guerre ont non seulement perturbé la carrière d’August Sander, mais elles ont directement influé sur sa production : après le conflit, le photographe a modifié son projet, lui ajoutant quatre catégories qui sont ici présentées in extenso : prisonniers politiques, travailleurs immigrés, nationaux-socialistes et « persécutés » – juifs de sa ville, Cologne.

Si l’exposition est convaincante, c’est aussi parce que les commissaires n’ont pas noyé l’œuvre sous les éléments contextuels et les recherches poussées qu’elles ont menées pour retrouver l’identité des personnes photographiées. Les photographies de Sander se laissent admirer pour elles-mêmes, les regards des modèles vous fixent dans des tirages soignés (qui datent pour la plupart des années 1990), souvent sans texte, tandis que les documents éclairants se lisent à part, dans d’autres salles.

Des images que le régime nazi préférait oublier

L’art et les idées d’August Sander, c’est une évidence, n’ont jamais été en phase avec les idéaux du national-socialisme : dès les années 1920, dans la ville où il a installé son studio, il se lie avec les « progressistes de Cologne », un groupe d’artistes marxistes qui posent pour lui et dont les œuvres décorent son appartement. Le groupe, auquel participe, entre autres, le peintre Franz Wilhelm Seiwert, verra sa production confisquée pour la tristement célèbre exposition d’« art dégénéré » organisée par les nazis à Munich, en 1937. La maison des Sander est aussi un lieu de rencontre et de débat pour les amis du fils du photographe, Erich, très engagé en politique. Dans l’œuvre de son père, il est « l’étudiant en philosophie » qui pose, en 1926, petites lunettes et regard buté, le poing serré, signe de ralliement des communistes.

En 1929, Sander s’est fait un nom, et sa carrière semble lancée : il publie son premier livre, Visage d’une époque – 60 splendides portraits qui préfigurent son projet plus vaste des Hommes du XXe siècle. Mais l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en 1933, va couper net son parcours. L’ouvrage embarrasse les nazis : Sander y montre certes la fierté des paysans et le savoir-faire des artisans allemands, mais on y trouve aussi des gens que le régime préférerait oublier, comme des Gitans et des anarchistes. L’image finale est celle d’un chômeur. En 1936, le livre est donc retiré de la vente, sa maquette détruite. Mais c’est surtout Erich Sander qui est inquiété : après avoir rejoint la résistance, il est dénoncé et condamné, en 1935, à dix ans de prison pour « haute trahison ». Il mourra brutalement en 1943, en prison, d’une appendicite non soignée.

Le choc de la guerre a été tel qu’en 1946 August Sander juge nécessaire de réviser son grand projet pour ajouter des chapitres à sa typologie de la société allemande. Il a d’abord vu défiler, dans son studio, ceux qu’il nomme les « persécutés », des juifs forcés en 1938 de se faire photographier pour leur nouvelle carte d’identité, qui doit désormais porter la lettre « J ». Sander sélectionne douze de ces photos d’identité, et si ces portraits ne sont pas les plus réussis de son œuvre, ils frappent par le regard lourd des modèles. Ces photos-là font parfois tristement écho à l’actualité : on peut ainsi reconnaître le boucher Arnold Katz, photographié par la presse en 1933 alors qu’il marchait dans les rues de Cologne sous les quolibets, contraint par les nazis de brandir une pancarte appelant au boycott des commerces juifs. Il mourra dans les camions à gaz du camp de Chelmno, en Pologne.

Mais les bourreaux se sont, eux aussi, fait tirer le portrait chez Sander pendant la guerre. De quoi ouvrir un nouveau chapitre, intitulé « le national-socialiste » : SS, SA, membre des Jeunesses hitlériennes et simple soldat posent en uniforme, l’air tantôt fier, tantôt emprunté. On est bien loin, dans les images de Sander, du « surhomme » aryen. Et tout aussi loin du monstre. Ses portraits, comme celui de ce SS qui a l’air de s’ennuyer, disent plutôt la variété et la triste banalité de ces humains.

Politique, familial et intime

Si les commissaires ont pu, avec l’aide du Centre de documentation sur le national-socialisme de Cologne, retrouver le nom des persécutés et des autres juifs photographiés par Sander, les nazis sur les images n’ont, eux, pas été identifiés. Il faut dire qu’une grande partie des archives de Sander, qui avaient miraculeusement échappé aux bombardements de Cologne, ont été détruites en 1945 dans un incendie, probablement criminel. « Personne n’a envie, en Allemagne, de se trouver un lien avec ces photos. Mais nous aimerions savoir de qui il s’agit », explique Julian Sander.

Au-delà de sa dimension politique, l’exposition éclaire aussi un autre aspect touchant de l’œuvre, son côté paradoxalement familial et intime. Le portfolio « Prisonniers politiques », ajouté après la guerre, regroupe des images qui n’ont pas été faites par Sander père, mais par son fils. Formé par August, avec lequel il travaillait au studio, Erich Sander est devenu photographe officiel de la prison, prenant des photos d’identité de ses compagnons, mais aussi des portraits clandestins qu’il a fait passer à ses parents. Et c’est tout naturellement que, une fois son fils mort, le père lui a rendu hommage en intégrant ses images dans son propre ensemble, les faisant siennes.

August Sander ne s’est d’ailleurs jamais consolé de la mort de ce fils bien-aimé dont il avait fait son héritier artistique. Une image montre le photographe chez lui, entouré des portraits d’Erich, comme dans un mausolée. Hommes du XXe siècle se clôt sur une image étrange et funèbre : l’ultime photo du chapitre final, intitulé « Les derniers hommes », est celle du masque mortuaire de son fils. De quoi boucler sur une note tragique le portrait d’une société allemande après le chaos.

August Sander, Persécutés/Persécuteurs, des hommes du XXe siècle. Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy-l’Asnier, Paris- 4e. Tél. : 01-42-77-44-72. Tous les jours, sauf le samedi, de 10 à 18 heures. Nocturne jusqu’à 22 heures le jeudi. Entrée gratuite. Jusqu’au 15 novembre 2018. Catalogue, coédition Mémorial de la Shoah/Gerhard Steidl. Memorialdelashoah.org

20 mars 2018

Ailona Hulahoop

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