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Jours tranquilles à Paris
20 mars 2018

Extrait d'un shooting - nu

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19 mars 2018

Paris - les toits de Paris ce matin

toits de paris

19 mars 2018

Ellen von Unwerth

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19 mars 2018

Béatrice Dalle photographiée par Bettina Rheims

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19 mars 2018

Russie : Vladimir Poutine réélu président dès le premier tour

poutine victoire

L’homme fort de la Russie a été réélu avec plus de 76 % des voix, alors que l’opposition a dénoncé plusieurs irrégularités au cours du scrutin. La participation s’est élevée à 67,4 %.

Le président russe, Vladimir Poutine, a été réélu dimanche 18 mars président de la Fédération de Russie avec 76,67 % des voix, après le décompte de plus de 99 % des bulletins. C’est le meilleur score jamais obtenu par M. Poutine en 18 ans de règne.

Le président réélu a fait une brève apparition, dans la soirée de dimanche, sur la scène installée place du Manège, près du Kremlin, pour célébrer les quatre ans de l’annexion de la Crimée. Il a brièvement remercié ses supporteurs. « Nous allons nous mettre au travail », leur a-t-il promis, avant de scander « Russie ! Russie ! »

Le Parti communiste en deuxième position

Le candidat du Parti communiste, Pavel Groudinine, arrive en deuxième position du scrutin avec 12 % des voix. Son résultat était scruté comme l’un des indicateurs du mécontentement social, et son prédécesseur en 2012, Guennadi Ziouganov, avait obtenu 17,8 % en 2012. En troisième position, l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski obtiendrait 6 % des voix. La journaliste et candidate libérale Ksenia Sobtchak est quant à elle créditée de 1,5 % des suffrages exprimés.

Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny – déclaré inéligible par la commission électorale –, a immédiatement commenté les premières estimations, promettant de « continuer » la lutte et fustigeant les « marionnettes » qui ont participé au scrutin, en désignant les autres candidats à la présidence.

Les derniers bureaux de vote ont fermé à 18 heures (heure de Paris), clôturant une élection qui laissait peu de place au suspense. Le principal enjeu du scrutin était le taux de participation, Vladimir Poutine ayant besoin d’une forte affluence dans les bureaux de vote pour légitimer sa victoire. Lundi matin, la Commission électorale a rapporté que le taux de participation s’établissait à 67,4 %. C’est proche de 2012, où elle s’était établie finalement à 65,27 %.

Fraudes et incitations au vote

L’ONG Golos, spécialisée dans la surveillance des élections, a dressé sur son site Internet une carte des fraudes montrant en début d’après-midi 2 033 cas d’irrégularités, tels que du bourrage d’urnes, des cas de votes multiples ou des entraves au travail des observateurs.

Alexeï Navalny a dépêché plus de 33 000 observateurs dans les bureaux de vote. Dès dimanche matin, il a diffusé une vidéo présentée comme montrant un bourrage d’urne dans un bureau de vote en Extrême-Orient, et sur lequel la commission électorale a promis d’enquêter.

Alors que le Kremlin a tout fait pour augmenter la participation, l’organisation Golos a rapporté des informations faisant état de contraintes exercées par des employeurs ou universités forçant employés et étudiants à voter non pas dans le bureau correspondant à leur lieu de domicile mais sur leur lieu de travail ou d’études, « où l’on peut contrôler leur participation au scrutin ».

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19 mars 2018

Dans la brume

dans la brume

19 mars 2018

Serge Gainsbourg

serge

serge33

19 mars 2018

« Tu benchmarkes la solution, j’attends ton feedback » : le jargon d’entreprise, dialecte impénétrable

Par Nicolas Santolaria - Le Monde

La novlangue managériale, mélange d’acronymes, d’anglicismes et de concepts évanescents, crée une « insécurité linguistique » chez ceux qui ne la maîtrisent pas, selon la sociologue Agnès Vandevelde-Rougale.

Pour vivre une expérience linguistique véritablement dépaysante, pas besoin de partir à la rencontre d’une lointaine peuplade amazonienne qui serait restée des siècles en marge de la civilisation. Tout en vous évitant de croiser la route d’une mygale, pousser la porte d’une société du tertiaire suffira alors à vous confronter à un dialecte potentiellement impénétrable : le jargon d’entreprise. « C’est un discours qui sert à mobiliser les êtres humains au service d’un objectif. Ce n’est pas vraiment une langue à part entière, comme le français ou l’allemand, plutôt une façon de s’exprimer qui détourne les mots et les codes idiomatiques classiques à son profit, à l’image d’un virus. Les formulations managériales utilisent par exemple le présent de l’indicatif et la forme affirmative, pour ne pas laisser de place au doute », explique la sociologue Agnès ­Vandevelde-Rougale, auteure de l’ouvrage La ­Novlangue managériale. Emprise et résistance paru chez Erès, en 2017.

Autrement dénommée « technolecte » par les spécialistes, cette façon de parler est parfois si impénétrable qu’elle semble avoir pour fonction inavouée de maintenir les étrangers à distance, à l’aide d’un mélange d’acronymes, d’anglicismes et de concepts évanescents. La novlangue managériale créerait alors une « insécurité linguistique » chez ceux qui ne la maîtrisent pas. « Chaque organisation ou secteur d’activité possède son jargon, poursuit la sociologue. Cela produit un effet d’appartenance. Si l’on veut pouvoir être entendu et reconnu, il est souvent impératif d’adopter cette façon de parler. »

ASAP, TL;DR, LMK, TBD

Bien souvent, le premier réflexe de survie du stagiaire arrivant dans l’« open space » sera alors de se constituer un lexique lui permettant de saisir les enjeux des conversations alentour. Sinon, impossible de comprendre cette phrase qui vous serait adressée par un supérieur sur le ton de l’évidence : « Tu prends la demi-journée pour benchmarker la solution et j’attends ton feedback ASAP. Je dois revenir demain vers le client en mode projet ! » S’y ajoutent, par écrit, au fil des mails professionnels, des abréviations toutes plus kabbalistiques les unes que les autres : TL;DR (too long; didn’t read, « trop long, pas lu »), LMK (let me know, « tiens-moi au courant »), TBD (to be determined, « à préciser »)…

Importée en grande partie des Etats-Unis, la langue managériale est aujourd’hui profondément marquée par l’influence de la culture start-up, diffusant des vocables étranges détournés de leur sens initial, tels que « licorne » (une entreprise valorisée à plus de 1 milliard de dollars) ou « évangéliste » (le type qui fait la promo pour l’adoption de solutions numériques). Les nouveaux mots se succèdent ainsi au fil des saisons, comme dans l’univers de la mode.

Un « prêt-à-parler » neutre

Associé aux technologies de rupture, qui bouleversent en profondeur les équilibres d’un secteur économique donné, le terme « disruptif » s’est ainsi mis à résonner aux abords de la machine à café il y a quelques années, avant de perdre son statut de buzz word au profit d’autres notions. Dominé par un idéal de rentabilité, d’efficacité, ce « prêt-à-parler » n’est pas neutre mais contribue à normaliser la façon d’envisager sa propre expérience, au point de passer sous silence certaines de ses émotions. « Bien souvent, dans cette façon de parler, la conflictualité est tue. Les mots en viennent parfois à prendre le pas sur les réalités vécues et fonctionnent comme une véritable pensée magique », analyse Agnès Vandevelde-Rougale.

Au pays de la novlangue « corporate », l’euphémisation bat donc logiquement son plein. Si des sociétés vont jusqu’à bannir l’usage de mots jugés trop négatifs, d’autres choisissent de remplacer certains termes par des équivalents chatoyants, comme la chaîne de restaurants italiens ­Davio’s, qui n’utilise plus « employé » (trop dégradant) mais lui préfère ­inner guest (« invité interne »). De la même façon, le patron de la start-up Udacity ne « licencie » plus ses collaborateurs, mais les « libère ».

Si vous êtes un inner guest soudain embarqué dans un vaste process de « libération », vous pouvez logiquement en conclure que vous êtes en train de vous faire virer. Mais ce n’est pas si grave puisque, finalement, l’essentiel, c’est que l’entreprise survive. « On voit aujourd’hui, au travers de la langue managériale, se manifester une tendance à l’anthropomorphisation des organisations. On parle beaucoup de l’ADN de l’entreprise ou de son écosystème, ce qui laisse à penser qu’on a affaire à quelque chose de vivant. C’est une façon de mobiliser les individus, en suscitant chez eux l’empathie », conclut Agnès Vandevelde-Rougale.

19 mars 2018

In memorem : Anne de Bretagne - son cœur à Nantes

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Photos ci-dessus J. Snap - Photos prises au Musée Dobrée à Nantes

Avant son décès, Anne de Bretagne avait émis le souhait que son coeur soit enterré à Nantes, « en son pays et duché de Bretagne ». Cette partition du corps n'a rien d'exceptionnel à l'époque chez les princes. Il permet au contraire de multiplier les pratiques funéraires et donc, de rehausser le prestige du défunt. Pour accueillir la relique royale, deux orfèvres de Blois, Pierre Mangot et François Jacques réalisent un petit chef-d’œuvre artistique en moins de quinze jours. Ce « vaisseau d'or » constitue encore aujourd'hui l'une des pièces principales des collections du musée Dobrée à Nantes.

Escorté par Philippe de Montauban, fidèle parmi les fidèles de la duchesse Anne et chancelier de Bretagne, le cœur arrive à Nantes par bateau, le 13 mars. Plusieurs cérémonies sont organisées dans la capitale du duché, sans le faste de celles de Paris et Saint-Denis. Puis le cœur est placé dans le tombeau des parents d'Anne, François II et Marguerite de Foix, l'un des plus beaux monuments de la Renaissance bretonne, aujourd'hui visible dans la cathédrale de Nantes.

19 mars 2018

Théâtre Montparnasse - Le Lauréat

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Jusqu'au dimanche 1 avril 2018

LIEU : Théâtre Montparnasse (Paris 75014)

TARIF : De 13 à 54,8 euros

LE LAUREAT

Brillant élève tout juste diplômé, Benjamin Braddock rentre en Californie pour fêter son succès en famille. A 21 ans, il a tout pour envisager un avenir radieux et pourtant quelque chose cloche…

Lors de la party organisée par ses parents en son honneur, Mrs Robinson, une amie de la famille, alcoolique notoire et ayant plus de deux fois son âge, s’offre à lui avec autant de soudaineté que de désinvolture.

S’ouvre alors devant lui une porte dont il ne sait s’il s’agit d’une issue de secours ou d’une voie sans issue.

Une comédie de mœurs sur l’Amérique des années 60 aussi drôle que touchante.

Après un triomphe à Londres, New York et Sydney, l’adaptation de la pièce chef d’œuvre est enfin portée à la scène en France.

 

LE LAUREAT

Adaptation Terry JOHNSON

version française Christopher THOMPSON

mise en scène Stéphane COTTIN

Avec Anne PARILLAUD, Arthur FENWICK, Marc FAYET, Françoise LEPINE, Jean-Michel LAHMI, Adèle BERNIER

Décor : Catherine BLUWAL & Stéphane COTTIN, costumes : Chouchane ABELLO-TCHERPACHIAN,

lumières : Marie-Hélène PINON, vidéo : LEONARD,

assistante à la mise en scène : Victoire BERGER-PERRIN

Le lauréat

Pour son retour au théâtre, Anne Parillaud interprète Mrs Robinson dans « Le Lauréat ». LP/OLIVIER LEJEUNE

Théâtre : Anne Parillaud revient dans «Le Lauréat»

Critique du Parisien par Sylvain Merle

Jeune homme juste diplômé, Benjamin s'inquiète d'un avenir tout tracé. Lors d'une fête donnée en son honneur, Mrs. Robinson, amie de ses parents et alcoolique mondaine, s'offre à lui. Il succombe... Pour son retour au théâtre, Anne Parillaud ne s'est pas trompée en choisissant «le Lauréat». Mise en scène pleine d'astuces de Stéphane Cottin, décors et lumières sublimes, utilisation juste de la musique et de la vidéo, cette comédie de moeurs adaptée du film qui a lancé Dustin Hoffman est formidable. Visuellement élégante et remarquablement distribuée. Arthur Fenwick est un épatant lauréat, drôle et pathétique. Entourée de comédiens chevronnés et excellents, Parillaud n'a pas encore toute l'ampleur qu'on attendrait d'elle en Mrs. Robinson. Avec un peu plus de bouteille, elle saura se désinhiber. Et y gagnera.

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

Anne Parillaud, notamment connue pour son rôle de Nikita, femme espion dans le film de Luc Besson, monte sur les planches pour la première fois depuis 1980 pour se glisser dans la robe de Mrs Robinson, personnage sulfureux du « Lauréat ». Rencontre.

Actrice rebelle et passionnée, Anne Parillaud s’était éloignée des plateaux de cinéma pour se consacrer à l’écriture d’un roman à paraître l’automne prochain. A 57 ans, elle garde cette silhouette gracile et ce teint de porcelaine qui fait ressortir son regard bleu qui vous fixe avec intensité. Mais c’est avec les planches qu’elle renoue dès ce soir. Dans « Le Lauréat », adaptation à la scène du film des années 1960 qui a popularisé Dustin Hoffman. Elle endosse le rôle de Mrs Robinson, alcoolique mondaine qui séduit le jeune fils d’un couple d’amis.

Vous faites votre retour sur les planches après une très longue absence…

ANNE PARILLAUD. « Je ne le considère pas comme un retour, mais comme une vraie première. En 1980, j’ai joué « L’intoxe » au côté de Jeanne Moreau pendant neuf mois aux Variétés. Le rôle et l’enjeu de la pièce n’avaient pas grand intérêt pour moi, je n’en pouvais plus, ça m’a traumatisée ! Je m’étais dit plus jamais ! Depuis, j’ai toujours justifié ce manque de désir par la peur… Mais aujourd’hui la pièce « Le Lauréat » m’a beaucoup inspirée et le désir a supplanté la peur.

De quoi aviez-vous besoin ?

Que l’on parle de la complexité de l’humain et de cette société qu’il a créée, qui fait tout pour nous empêcher de penser, de chercher à savoir et comprendre qui on est, d’être soi-même donc possiblement différent sans peur d’être jugé.

Elle vous inspire, cette Mrs Robinson ?

Terriblement. Sous une apparence de bonheur parfait, c’est une âme désespérée. Dotée d’une grande lucidité et d’une vraie intelligence, elle transgresse et fuit ce monde absurde aux codes trop étriqués à travers l’alcool et cette histoire d’amour avec ce jeune homme. Elle fait montre ainsi d’une liberté absolue à cette époque. Ce sont deux désespérés qui se rencontrent, lui-même désabusé par un avenir tout tracé.

L’avenir tout tracé, ça fait peur ?

Ça rassure le plus grand nombre, mais ça peut étouffer celui qui veut marcher sur son propre chemin… On a tous en nous ce désir de liberté, mais la plupart ont été domptés par leur éducation et la société. L’animal dompté ne cherche plus la liberté, il l’a oubliée. Les artistes sont souvent des indomptés.

Vous, vous vouliez devenir avocate…

Oui, pour défendre l’indéfendable, la victime derrière le criminel. J’aurais exploré l’enfance pour trouver les clés d’une compréhension de la culpabilité. Avec le recul, seuls les personnages à défendre m’ont véritablement attirée, les pas-biens-pas-beaux-pas-bons, je suis une actrice avocate. Mrs Robinson peut sembler un monstre, mais c’est une victime dont je vais tenter de montrer l’âme abîmée...

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