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Jours tranquilles à Paris
28 avril 2018

Stations fantômes, vélos inutilisables, grève des agents... On a testé les nouveaux Vélib' (et c’est toujours la galère)

Aux cafouillages des premières semaines s'ajoute désormais une grève du personnel, qui réclame les mêmes avantages que chez l'ancien opérateur, JCDecaux.

"Fiasco", " déploiement raté", "dysfonctionnements"... Depuis janvier, les critiques s'enchaînent contre les nouveaux Vélib', désormais gérés par la société Smovengo. Difficile pour les utilisateurs de reconnaître le service qu'ils avaient l'habitude d'utiliser. Aux cafouillages des premières semaines s'ajoute désormais une grève du personnel, qui réclame les mêmes avantages que chez l'ancien opérateur, JCDecaux.

Depuis vendredi 20 avril, ce sont "85 % des agents" qui ont cessé toute activité, détaille un gréviste à franceinfo. "Nous savons que cela affecte beaucoup vos déplacements et nous en sommes navrés", écrit Smovengo dans une lettre envoyée aux abonnés Vélib', vendredi 27 avril. Sur les réseaux sociaux, les usagers font en effet part de nombreux bugs. Nous avons voulu tester par nous-mêmes.

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28 avril 2018

Pierre et Gilles

pierre conchita

pierre689

pierre874

28 avril 2018

Azzaro, 50 ans d'éclats, du 25 avril au 6 mai 2018.

azzaro

Brigitte Bardot lui a demandé “une robe qui me remonte le moral et les seins”. Azzaro l'a créée. Le génie de cet homme se résume assez bien derrière cette anecdote. Un grand couturier au service des femmes, pas de la mode.

Le MAD (le nouveau petit nom du Musée des Arts Décoratifs) inaugure la première expo consacrée à la maison de mode Azzaro à voir avant le 6 mai. Et vous allez adorer.

D’abord parce que l’expo est courte, mais idéalement conçue. Ensuite parce qu’elle est gratuite. Enfin parce qu’elle est furieusement glamour...

Et pour cause. Azzaro connaît son heure de gloire dans les années les plus strass qui soient : les 70’s. Les années Régine. Les années Castel. L’excès est à son comble et le créateur iconoclaste aime rendre les femmes libres, belles. Contrairement à Saint Laurent, il n’a pas besoin d’emprunter les codes du vestiaire masculin pour les magnifier.

Sa signature : les robes bijoux et les drapés hallucinants qui habillent Jane Birkin, Sophia Lauren,Romy Schneider, ou Tina Turner, toutes immortalisées par les photographes stars de l’époque comme Helmut Newton, Richard Avedon…

 

 

28 avril 2018

Ellen von Unwerth - Ladyland - save the date

Ladyland1

04 MAI 2018 - 18 MAI 2018

OPERA GALLERY LONDRES

28 avril 2018

ACTU - POMPIDOU EN BLEU KLEIN DU 25 AU 29 AVRIL

Le 28 avril 2018, le grand Yves Klein – celui-là même qui renouvela le monde des nuanciers par l’invention d’une nouvelle couleur – aurait eu 90 ans. Décédé en 1962, l’artiste s’était forgé une carrière importante dans le monde de l’art de l’Après-Guerre grâce à ses fameux monochromes. Mais ce n’est qu’en 1957 qu’il se lance dans sa grande passion : celle de la couleur bleu, inspirée par la teinte des ciels de Giotto, célèbre peintre italien que le français découvre lors de son voyage à Assise. Métaphoriquement, sa vision du bleu est uniforme et spirituelle. Matériellement, elle a une texture particulière qui lui confère en 1960 le statut d’inédite. L’International Klein Blue (IKB) est désormais reconnu mondialement. Cette couleur qui marqua le mouvement du Nouveau Réalisme, recouvrira ainsi, en hommage à son inventeur, l’escalator du Centre Pompidou du 25 au 29 avril 2018. Ce sera également l’occasion de redécouvrir l’œuvre du peintre à travers les collections permanentes du musée.

yves klein

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28 avril 2018

Yves Klein - in memorem

28 avril 2018

Société

juive

28 avril 2018

Extrait d'un shooting - glamour

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28 avril 2018

Abbas, photographe de tous les dieux, est mort

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Nécrologie par Claire Guillot - Le Monde

Né en 1944, le reporter avait couvert la révolution iranienne et mené une longue enquête sur les religions.

Du photographe Abbas, le monde a surtout retenu les images frappantes de la révolution de 1979 en Iran, son pays d’origine. Il l’a suivie tout du long, d’abord enthousiaste puis douché par la suite des événements : depuis les premières manifestations contre le chah jusqu’aux exécutions décidées par le nouveau gouvernement islamique et justifiées au nom de Dieu. C’est d’ailleurs ce mélange de religion et de politique qui a incité le photographe à se plonger dans une grande quête sur les relations complexes des hommes avec celui qu’ils appellent Dieu. Le photojournaliste Abbas, Français d’adoption, est mort le 25 avril à Paris.

Mais, en réalité, la religion a marqué sa vie bien avant, depuis l’enfance. Si Abbas est né dans le Baloutchistan iranien, son père était un membre de la religion bahaïe, mouvement messianique issu du chiisme, et en 1952 il a emmené sa famille en Algérie pour y établir une communauté. Mais Abbas, discret voire secret, refusait de parler de son enfance et de sa vie privée. Il n’aimait pas être photographié et il a toujours voulu qu’on le désigne sous son seul prénom, Abbas, disant dans sa biographie être « né photographe ». Tout juste confiait-il que c’est la guerre d’Algérie, à laquelle il a assisté enfant, qui l’a décidé à devenir journaliste.

D’abord intégré à l’agence Sipa, puis à Gamma, Abbas rejoint l’agence Magnum en 1981 pour ne plus la quitter. Depuis la France, où il s’installe à la fin des années 1960, il couvrira la guerre du Vietnam, le Biafra, l’Irlande du Nord ou l’apartheid en Afrique du Sud – il en rapporte une photo symbolique où un colonel blanc, en uniforme, domine des rangées d’élèves noirs torse nu à l’école de police… Il a même photographié les locaux du journal Le Monde.

Mais ce sont avant tout ses images de la révolution iranienne qui lui apportent la célébrité – on peut en voir une sélection, accompagnée d’entretiens, sur le site abbas.site, conçu par l’organisation Journalism is not a crime, qui vient en aide aux journalistes iraniens inquiétés par le pouvoir.

Abbas est retourné en Iran en 1971, puis en 1977. Il y photographie la société et le chah, « cet homme qui se voit comme un demi-dieu », entouré de ses conseillers obséquieux. Il est dans le pays en 1978 quand la révolte gronde. Ses images de manifestants qui brûlent les portraits du dirigeant sont publiées dans les journaux du monde entier.

« Le meilleur, puis le pire »

Alors qu’au début il vibre à l’unisson de cette révolte populaire, il prend toujours soin d’en montrer les débordements – comme le lynchage par la foule d’une femme soupçonnée de soutenir le chah. « Je voulais un changement de régime, mais pour un régime séculier, explique-t-il sur abbas.site. La révolution a apporté le meilleur, puis le pire. »

Viendront, avec le gouvernement islamique, la répression et les exécutions décidées la nuit, au cours de procès secrets. Le 15 février 1979, il photographie, dans une scène particulièrement horrible, les corps de quatre généraux du chah gisant à la morgue, entourés de jeunes hommes en armes qui lui disent fièrement : « Ça, c’est la justice islamique ! » Un moment décisif pour le photographe :

« C’est là que j’ai décidé que cette révolution ne pouvait plus être la mienne. »

Il continue pourtant de la suivre, criant en farsi : « C’est pour l’Histoire ! » à chaque fois qu’on veut l’empêcher de prendre des photos. Il montre la foule immense qui accueille Khomeyni en 1979 à son retour d’exil, mais aussi des femmes qui portent le tchador ou la révolte au Kurdistan iranien.

NEWSHA TAVAKOLIAN, PHOTOGRAPHE IRANIENNE, DÉCRIT ABBAS COMME UN « PHILOSOPHE, PLEIN DE GÉNÉROSITÉ MAIS TOUJOURS UN PEU MYSTÉRIEUX »

Bientôt, son travail fait des vagues dans le pays. Après la parution de son livre Iran, la révolution confisquée (Clétrat, 1980), Abbas tourne la page et reste en France. Il ne retournera en Iran que dix-sept ans plus tard, en se concentrant sur les jeunes, les femmes, les artistes qui sont selon lui à l’avant-garde. Il a réuni ses images dans Iran Diary 1971-2002 (Autrement, 2002), accompagné de ses impressions sur son exil, ses rencontres, son retour au pays pendant la campagne de Khatami.

Pour la photographe iranienne Newsha Tavakolian, également à Magnum, pour qui Abbas a joué le rôle de mentor affectueux, les photographies d’Abbas « sont connues de tous les Iraniens, car elles ont raconté l’histoire du pays. Elles ne portaient pas de jugement, il avait comme seul objectif de montrer ce qui s’est passé ». D’Abbas, qu’elle décrit comme un « philosophe, plein de générosité mais toujours un peu mystérieux », elle dit qu’il était « entièrement dévoué à la photographie, n’avait de cesse de lire et d’apprendre en permanence. Il cherchait dieu, mais lui-même était comme un dieu de la photographie. Les Iraniens ont perdu leur photographe ».

Grande fresque sur les religions

Après un long voyage au Mexique, qui donne naissance à deux livres (Retornos a Oapan en 1986 et Return to Mexico : Journeys Beyond the Mask en 1992) où il pousse ses recherches esthétiques, Abbas s’engage dans l’œuvre de sa vie, une grande fresque sur les religions. « En couvrant la révolution en Iran, j’ai vu les vagues de passion qu’elle soulevait. Je savais qu’elle n’allait pas s’arrêter aux frontières », disait-il.

Pendant sept ans, il travaille sur l’islam et l’islamisme, et met au jour les tensions qui traversent les sociétés musulmanes dans le livre Allah O Akbar, voyages dans l’islam militant (Phaidon, 1994). Puis il s’attaque au christianisme dans Voyage en chrétientés (La Martinière 2000), avant de traiter du paganisme, du judaïsme, de l’hindouisme, du bouddhisme, du polythéisme ou de l’irrationnel.

ABBAS ENTRETIENT AVEC DIEU, DIT-IL AVEC SON SOURIRE MYSTÉRIEUX, UNE RELATION « UNIQUEMENT PROFESSIONNELLE »

A chaque fois, comme dans son dernier ouvrage Les Dieux que j’ai croisés (Phaidon, 2016), consacré à l’hindouisme, il photographie les rites et les dimensions sociales, économiques du fait religieux. Le tout dans des photos pleines de détails, mais prises avec beaucoup de distance et de curiosité. Lui-même entretient avec Dieu, dit-il avec son sourire mystérieux, une relation « uniquement professionnelle ». « On n’a jamais été intimes. Ce n’est pas tant Dieu qui me fascine que la perception qu’en ont les gens et toutes les choses inacceptables qu’ils font en son nom », écrit-il dans son livre Au nom de qui ? (Pacifique, 2009), qui traite de l’extrémisme dans toutes les religions, publié à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

Avant de mourir, le photographe continuait à prendre des images du judaïsme. En écho à cette inlassable quête photographique et spirituelle, le président de l’agence Magnum, Thomas Dworzak, a salué la mémoire d’Abbas en déclarant : « Puissent les dieux et les anges de toutes les grandes religions de ce monde qu’il a photographiées avec tant de passion, l’accompagner. »

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28 avril 2018

Mai 68

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