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Jours tranquilles à Paris
24 avril 2018

La presse américaine décrypte le pari de Macron sur Trump

Par Stéphanie Le Bars, Washington, correspondance - Le Monde

Le président français a entamé lundi une visite de trois jours outre-Atlantique. Un déplacement que les médias scrutent avec attention.

Emmanuel Macron, le « Obama français » est arrivé lundi 23 avril après-midi à Washington pour la première visite d’Etat organisée par le président des Etats-Unis, Donald Trump, depuis son accession à la Maison Blanche. La presse américaine scrute avec intérêt la « relation particulière » qui unirait les deux hommes aux profils si différents. Elle s’interroge surtout sur les bénéfices, pour le président français, d’afficher sa proximité avec M. Trump.

Ainsi la radio publique NPR estime que l’enjeu de cette visite « pourrait être plus grand pour M. Macron que pour le président américain », car « le dirigeant français devra montrer que sa relation avec Trump produit des résultats », notamment sur l’accord nucléaire iranien, le climat ou la guerre commerciale. Or pour l’heure, comme l’affirme le New York Times, le locataire de l’Elysée « prend le risque de courtiser Trump mais il n’a rien obtenu », si ce n’est « le voyage à Washington ».

Il fait le pari, « malgré l’impopularité » du républicain, que son image n’en pâtira pas et espère même apparaître comme un leader « si fin psychologiquement qu’il parviendra à avoir l’oreille de Trump ». Et qu’au final, cette stratégie permettra à la France d’occuper une position d’influence auprès des Etats-Unis. Avoir choisi de s’exprimer dimanche sur Fox News, la chaîne favorite du président américain, démontrerait même que le dirigeant français a compris quel était « le meilleur moyen de s’adresser à Trump », souligne encore le quotidien.

Des visions antagonistes

Des craquements sont pourtant déjà apparus dans la relation entre les deux hommes, notamment sur les suites à donner aux frappes américaines, françaises et britanniques en Syrie, rappelle NPR. De même, rien n’indique que M. Macron sera en mesure de faire changer d’avis M. Trump sur l’intérêt de conserver l’accord sur le nucléaire iranien, que le président américain doit prolonger ou dénoncer le 12 mai. « Il n’y a pas de plan B », a prévenu le chef de l’Etat français sur Fox News. Mais l’Iran n’est pas le seul sujet de possible discorde entre le Français et l’Américain. Le Washington Post a établi la liste des dossiers (commerce, climat, multilatéralisme…) sur lesquels les visions sont très différentes pour ne pas dire antagonistes.

Tout en reconnaissant la place particulière qu’occupe pour l’heure le Français dans l’estime de Trump – « il ne l’a jamais publiquement critiqué » –, Vox dresse la liste des autres « amis » du président américain. Le magazine décrit certes M. Macron comme « celui qui murmure » à l’oreille du locataire de la Maison Blanche, mais il présente aussi le premier ministre japonais Shinzo Abe ou le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, comme les autres prétendants au titre de « meilleur ami ».

Le faste et l’attention portés à la visite de M. Macron à Washington contrastent en tout cas avec la discrétion autour de l’arrivée de la chancelière allemande, Angela Merkel, prévue vendredi, quelques heures après le départ du président français. Une différence de traitement que la Süddeutsche Zeitung explique par l’absence d’alchimie personnelle entre M. Trump et Mme Merkel et par les relations commerciales entre les Etats-Unis et l’Allemagne, que le président américain juge à son désavantage.

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24 avril 2018

Extrait d'un shooting - fétichisme

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24 avril 2018

Grève SNCF....

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Vu dans la rue

24 avril 2018

Coco de Mer

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23 avril 2018

Mount Vernon, clin d’œil à l’histoire franco-américaine

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Donald Trump a choisi la demeure de George Washington, pour un dîner privé, au premier jour de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis.

Une visite d’Etat à Washington d’un président français peut difficilement faire l’économie d’un hommage à l’Histoire. En 2014, reçu par Barack Obama, François Hollande avait eu les honneurs de Monticello, la demeure de Virginie de l’un des plus francophiles Pères fondateurs américains, Thomas Jefferson, ambassadeur à Paris de 1785 à 1789. Lundi 23 avril, leurs successeurs se recueilleront devant la tombe de George Washington, dans sa plantation de Mount Vernon, au sud de Washington.

Les deux couples présidentiels auront partagé auparavant une visite des lieux suivie d’un dîner intime à l’heure américaine depuis la terrasse de la maison du premier président des Etats-Unis (1789-1797) qui domine majestueusement un large méandre du Potomac. Un rappel du repas qui les avait rassemblés au sommet de la Tour Eiffel à la veille du 14-Juillet, à l’occasion de l’invitation de Donald Trump à Paris pour le centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France, en 1917.

Clef historique

La propriété de Mount Vernon où George Washington passa une bonne partie de ses deux mandats (les institutions de la jeune république étant alors installées à Philadelphie) avait reçu en 2007 une autre paire de présidents, George W. Bush et Nicolas Sarkozy. Ils y avaient tenu une réunion de travail.

Les deux hommes s’étaient évidemment attardés devant la pièce la plus évocatrice de la France que recèle la demeure : la clef d’une des principales portes « de la forteresse du despotisme », la Bastille, expédiée par le marquis de Lafayette après le début d’une révolution qu’il considérait comme la continuité de son aventure américaine. Il s’agissait de « l’hommage d’un missionnaire de la liberté à son patriarche », précisait le Français dans sa missive, reçue en août 1790 par le président américain dont il se disait le « fils adoptif ».

Cette clef historique n’est pas la seule à évoquer les liens qui unissent les Etats-Unis à la France dans la plantation, comme le rappelle Melissa Wood, la directrice de communication de l’association des Dames du Mount Vernon qui gère le domaine depuis 1860. Il abrite également des bustes de Jean-Antoine Houdon et des peintures de Claude Lorrain ainsi que des pièces de mobilier et de vaisselle achetées en 1790 à un ambassadeur de France, le marquis Eléonor François Elie de Moustier, rappelé brutalement à Paris après le début de la révolution française.

Le président de la République française aurait pu également profiter de son voyage aux Etats-Unis pour célébrer le tricentenaire de la fondation de la Nouvelle-Orléans par le gouverneur de Louisiane, Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, en 1718. L’agenda contraint de la visite d’Etat, mardi, et l’invitation à s’exprimer devant le Congrès, le lendemain, ne l’ont pas permis.

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23 avril 2018

Le "Royal baby" est né...

royal babyyyyy

royal baby

23 avril 2018

Vu sur internet - j'aime bien...

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jaime72

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23 avril 2018

Milo Moiré

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23 avril 2018

Les radars débarquent...

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23 avril 2018

Gaité Lyrique

Lors de la Superparade à la Gaité Lyrique le 29/04, tu pourras aiguiser tes 5 sens en t'approchant des différentes créatures fantastiques représentant l'ouïe, le toucher, la vue, le goût et l'odorat! Le duo sonore et graphique Gangpol & Guillaumit revient à lui pour une conférence-dj-vj ensemble, vinylique et jubilatoire, dansée et érudite, portée par une chorégraphie très participative. 

gaite

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