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Jours tranquilles à Paris
29 mai 2018

Tartarus Magazine

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29 mai 2018

Tabarnak, la messe est dite

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Jésus ne marche pas sur l'eau, Jésus voltige dans les airs. Dans la chapelle du Cirque Alfonse, les acrobates se prennent pour des prêcheurs rock'n'roll, les équilibristes entonnent des offices délurés et les voltigeurs forment des pyramides pieusement parfaites.

Vous pensiez être venu voir du cirque. Vous voilà embarqué dans la messe la plus burlesque de votre vie. Vos “ooooh" se mêlent à ceux du public à chaque geste qui claque, éclate, perce, rattrape objets insolites et religieusement incorrects. Vous ne contrôlez plus vos “aaaaah" qui accompagnent les saltos avant, arrière, carpés, réalisés avec plus de dextérité qu'un marsupilami. Une fois que vous aurez vu cette messe, il ne faudra pas vous prier pour y retourner.

Tabarnak, du Cirque Alfonse. Au théâtre Bobino, 14-20 Rue de la Gaité, 75014 Paris. Jusqu'au 9 juin 2018. A partir de 19€.

29 mai 2018

Milo Moiré

 

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29 mai 2018

Extrait d'un shooting

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29 mai 2018

Salon de la Photographie - place St Sulpice - Paris

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Ci-dessous : Frédérique Callu née en 1968 à Tours

Vit et travaille a Montreuil.

http://www.calluphotographe.com/photo_woman_attitudes.html

Frédérique Callu
Photographe

93100 Montreuil 
06 14 32 18 03

callu.photographe@live.fr

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IMG_7494Ci-dessus : 

Patrick Le Hec'h - Photographe

Patrick Le Hec'h débute sa formation académique à l'École d'Art Graphique Corvisart de Paris. A sa sortie il travaille quelque temps comme illustrateur et graphiste designer avant d’accepter la direction artistique d’une agence de communication. Inspiré par le romantisme et les surréalistes, on décèle dans ses premières créations l'ambiance des peintres visionnaires que sont : de Chirico, Tanguy, Bocklin, Delvaux et Magritte. Invité à présenter ses peintures dans des galeries parisiennes de renom : Avenue Matignon, rue du fg St Honoré, au Grand Palais, ainsi qu’à Monte Carlo, Cannes, Palm Beach, Chicago ou New York, son travail désormais reconnu, qui figure dans nombre de collections privées, lui vaudra des distinctions à l’occasion de manifestations artistiques majeures.

Dès ses débuts il pratique en parallèle la photographie, développant les infinies possibilités qu’offrent les nouvelles technologies en matière de graphisme et les instruments de création visuelle. Dès lors, son expérience artistique de peintre conjuguée à ses talents de photographe connaîtra un tournant décisif dans le développement de son œuvre.

Sa mise en scène axée sur la lumière en alliance avec une recherche esthétique aboutie fait naître une « ambiance » envoûtante, immergeant le spectateur dans un univers « merveilleux » à forte puissance symbolique.

Fenêtre grande ouverte ou imaginaire et réel se confondent, le questionnement existentialiste s’impose d’emblée. Animées d’un souffle spirituel, les créations de Patrick Le Hec’h nous renvoient aux mystères de la mémoire première, au labyrinthe du danger des beautés illusoires et leur devenir vers des réalités absolues…

http://artspace.typepad.fr/

 

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29 mai 2018

Discours d’ouverture de la cérémonie des Molières 2018

Pour les trente ans des Molières, les grands noms du théâtre se sont réunis pour une cérémonie exceptionnelle présidée par l'actrice Zabou Breitman. Résumé de cette grande soirée retransmise en différé sur France 2 depuis la salle Pleyel.

20h10 : Dans la salle la Ministre de la Culture Françoise Nyssen, Delphine Ernotte, directrice de France Télévisions, Michel Bouquet ou encore l'acteur Bruno Solo, en lice pour le prix du second rôle masculin pour son rôle dans "Baby".

20h14 : Zabou Breitman entre en scène dans une élégante robe de soirée. Nous avions rencontré l'actrice pour évoquer sa première en tant que maîtresse de cérémonie des Molières. Elle ouvre "une cérémonie sous le signe de l'amour" et déclare son amour au théâtre.

20h16 : L'actrice et réalisatrice rend hommage à ses parents en récitant une scène de Dom Juan avec l'accent québecois de sa mère !

20h19 : Zabou Breitman appelle plusieurs femmes sur scènes pour célébrer la mixité au théâtre. Après une entrée sur le beat de "Still Dre" de Dr.Dre, les comédiennes arrachent leur robe pour un rap sur un extrait d'Andromaque de Racine

20h21 : Un montage illustre les plus grands moments des cérémonies précédentes pour fêter le 30e anniversaire des Molières. Les blagues d'Yves Lecoq et de Guy Bedos, les discours interminables de Galabru et d'autres moments mythiques sont projetés sur la scène.

20h24 : Anne Roger et Alexis Michalik entrent sur scène pour remettre le premier prix de la soirée, le Molière du meilleur comédien dans un second rôle. Le Molière est attribué à Franck Desmedt, pour "Adieu Monsieur Haffmann" de Jean-Philippe Daguerre.

20h26 : Pour remettre le Molière de la comédienne dans un spectacle public, Isabelle Carré et Dominique Pinon entrent en scène. C'est Marina Hands qui remporte ce Molière pour son rôle dans "Actrice" de Pascal Rambert.

20h31 : En hommage à Paul Claudel, Chantal Ladessou, toute de rouge vêtue, déclame quelques vers du dramaturge de sa voix rocailleuse.

20h33 : Place au Molière du jeune public et pour remettre ce trophée, Rebecca Marder et le grand Michael Lonsdale, longuement applaudi par l'assistance. Après un suspense interminable maintenu par un Michael Lonsdale farceur, le vainqueur est finalement annoncé. Joël Pommerat et la Cie Louis Brouillard l'emportent pour le Petit Chaperon Rouge.

20h39 : Le Molière de la meilleure comédienne dans un second rôle est attribué à Christine Murillo, dans Le Tartuffe de Molière, mise en scène par Michel Fau. La comédienne n'avait préparé qu'un discours de perdante, sobrement nommé "Ah bah tampis". "Michel Fau est une fée", conclut-elle avant de quitter la scène sous les applaudissements du public.

20h45 : "J'aimerais bien voir un rodéo avec du sang", "Elle est complètement plate", "Tout est moche". Le sketch de Catherine Hiegel qui joue une spectratice désagréable n'emporte pas l'adhésion de la salle Pleyel...

20h48 : Rod Paradot triomphe pour son rôle de Nicolas dans "Le Fils" de Florian Zeller, mis en scène par Ladislas Chollat. Le jeune acteur obtient le Molière de la révélation masculine, après son César du meilleur espoir en 2016.

20h51 : Le Molière de la révélation féminine est remis par Julie-Marie Parmentier et MIchel Jonasz. Julie Cavanna est sacrée meilleure révélation pour "Adieu Monsieur Haffmann" de et mis en scène par Jean-Philippe Daguerre."Je n'ai préparé de discours puisque ça n'arrive qu'aux autres", dit-elle avec émotion avant de remercier sa famille.

20h55 : Hommage aux artistes disparus cette année sur la reprise du "monde est stone" de Maurane.

21h00 : Jean-Philippe Daguerre remporte la course féroce au Molière de l'auteur francophone vivant pour "Adieu Monsieur Haffmann". Le metteur en scène de 50 ans lance des remerciements à ses acteurs, sa "Champion's League", qui ont partagé cette aventure et cette longue tournée avec lui.

21h08 : Valérie Bonneton pousse un François Berléand bougon dans un fauteil roulant (celui de la pièce Ramsès II dans laquelle jouait le comédien) pour annoncer le Molière de la comédie. Victoire pour Le Gros Diamant du Prince Ludwig, de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields, mis en scène par Gwen Aduh au Théâtre du Gymnase.

21h14 : Place au Molière du metteur en scène dans un spectacle de théâtre privé. Le prix est remis à Joël Pommerat pour son "Cendrillon", absent il est représenté par sa compagnie.

21h17 : C'est la troupe d'Ariane Mnouchkine, particulièrement émue, qui reçoit le Molière de la mise en scène pour un spectacle de théâtre public pour "Une chambre en Inde".

21h22 : Une déclaration au théâtre, "le pays du vrai". Jean-Pierre Daroussin fait son apparition sur un texte de Victor Hugo avant de remettre le Molière de la comédie visuelle. La distinction revient à Cendrillon de Joël Pommerat. Un spectacle "100% belge" qui traverse les frontières selon son auteur qui honore Eric Soyer à la scénographie et à la lumière, Isabelle Deffin aux costumes et Renaud Rubiane à la vidéo.

21h29 : "Desproges on pourrait plus dire ce qu'il disait. La preuve que si, je viens de le faire". Blanche Gardin rend hommage à l'humoriste, disparu il y a 30 ans avant de remettre le Molière de l'humour. Contre toutes attentes, le molière est attribué à... Blanche Gardin qui se remet le trophée en personne. "Je suis la seule femme à recevoir un prix l'année de l'affaire weinstein. C'est tout moi ça, je reçois un prix et il n'a aucune valeur" plaisante-t-elle en remerciant sa thérapeute pour sa récompense. C'est la première fois qu'une actrice se remet un prix à elle-même.

21h37 : Laure Calamy est sacrée Meilleure comédienne dans un spectacle de théâtre privé pour Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mis en scène par Catherine Hiegel.

21h42 : Et maintenant le Molière du seul(e) en scène est attribué à "Vous n’aurez pas ma haine", avec Raphaël Personnaz et mis en scène par Benjamin Guillard. Le comédien, après avoir remercié sa famille de "coeur et de théâtre" a insisté sur "l'importance de la culture et de la poésie face à l'ignorance".

21:48 : Un défibrillateur pour Jean-Pierre Daroussin ! Le comédien est enchanté à l'idée de recevoir le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Art de Yasmina Reza.

21h52 : Jacques Gamblin embrasse Zabou Breitman après avoir obtenu le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public. Il appelle son scénariste sur scène Bastien Lefèvre qui le fait virevolter de joie !

22h00 : Interprétation passionnée et très érotique de "L'Envie d'Aimer" par Judith Chemla et Serge Bagdassarian qui transforment la salle Pleyel en karaoké géant. Le couple dansant remet le Molière du spectacle musical à "Histoire du soldat", de Ramuz et Stravinsky, sur une mise en scène de Stéphan Druet.

22h10 : Le président des Molières, Jean-Marc Dumontet monte sur scène pour remercier Zabou Breitman et sa "liberté" et remettre les deux derniers prix : le Molière du théâtre public et privé.

22h16 : Ariane Mnouchkine revient sur scène avec la très nombreuse troupe du Théâtre du Soleil. "Une Chambre en Inde" est récompensée par le Molière du théâtre public.

22h19 : Place au dernier prix, le Molière du théâtre privé...

22h20 : Et le Molière du théâtre privé revient "Adieu Monsieur Haffmann" de et mis en scène par Jean-Philippe Daguerre, déjà récompensé par le prix de l'auteur francophone vivant, plus tôt dans la soirée. "Adieu Monsieur Haffman" remporte quatre Molières au total.

28 mai 2018

Laetitia Casta

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28 mai 2018

SNCF : pourquoi la grève continue

Par Éric Béziat - Le Monde

Les quatre syndicats de cheminots ont choisi de prolonger le mouvement contre la réforme ferroviaire. Lundi sera le vingt-troisième jour du conflit.

Depuis que la réforme ferroviaire a été lancée, les semaines cruciales succèdent aux semaines cruciales. Celle qui commence ce lundi 28 mai par la 23e journée de grève contre le Nouveau pacte ferroviaire n’échappe pas à la règle. Ce nouvel épisode du conflit se produit alors que le Sénat s’apprête à examiner, mardi 29 mai, le projet de loi ferroviaire et qu’un tournant important s’est produit vendredi 25 mai, lorsque le premier ministre Edouard Philippe a annoncé que 35 milliards d’euros de dette de la SNCF seraient repris par l’Etat.

« Ce geste historique fera économiser 1 milliard d’euros par an de frais financiers à l’entreprise à partir de 2022, se réjouit Mathias Vicherat, directeur général adjoint du groupe SNCF. Si on y ajoute les 200 millions d’euros supplémentaires d’investissement, on est face à un vrai plan de relance du ferroviaire. » L’argument a de quoi porter. De nombreux usagers espéraient d’ailleurs que leurs difficultés ne seraient vite qu’un souvenir désagréable après cette concession du gouvernement.

Pourtant, la grève continue. Aucun des quatre syndicats (CGT, UNSA, SUD et CFDT) n’a pour le moment souhaité quitter le mouvement unitaire de grève et de protestation contre la réforme. Et précisément pas les deux organisations dites réformistes – CFDT-Cheminots et UNSA-Ferroviaire – traditionnellement enclines à trouver un terrain de négociation lors des conflits sociaux.

Pourquoi cette inflexibilité ? Comment expliquer ce choix qui comporte un risque : celui d’accentuer une coupure entre les cheminots et le reste de leurs concitoyens. La récente consultation syndicale interne à la SNCF (la « vot’action ») montre que les deux tiers des cheminots environ sont mobilisés contre la réforme, au moment même où les sondages d’opinion indiquent qu’une proportion exactement inverse des Français la soutiennent.

La rentrée de septembre sera agitée

Il convient, à ce stade, de distinguer deux stratégies discordantes. Avec d’abord celle de SUD-Rail et de la CGT-Cheminots qui, ce n’est pas une surprise, continuent à rejeter en bloc la réforme et demandent une négociation repartant de zéro. Certes, il y a des nuances. La CGT a reconnu que le gouvernement avait montré des signes d’ouverture en reprenant les trois quarts de la dette et en acceptant que les sénateurs introduisent des amendements sociaux au projet de loi.

« MÊME SI ON SENT BIEN QU’ON N’EST PAS LOIN, ON PEUT ENCORE FAIRE AVANCER DES SUJETS COMME CELUI DE LA QUESTION DE LA TARIFICATION SOCIALE »

FANNY ARAV, REPRÉSENTANTE DE L’UNSA AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE SNCF RÉSEAU

Mais, d’évidence, l’agenda des deux fédérations est d’abord politique. Le choix de la CGT de participer à la marche anti-Macron de La France insoumise, le 26 mai, en est une illustration. Et cet agenda s’étale sur le temps long. Il est probable que les deux formations iront jusqu’au bout du calendrier fixé en mars (dernier jour de grève le 28 juin). A plusieurs reprises, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, a envisagé une poursuite de la grève cet été. Mais, même si la CGT et SUD ne mettent pas cette menace à exécution et accordent une trêve estivale aux usagers, la rentrée de septembre sera à coup sûr agitée sur les rails.

Et puis il y a les réformistes. Toute l’attention des observateurs et des négociateurs est désormais focalisée sur eux. La CFDT comme UNSA ont tous deux choisi de ne pas quitter le mouvement tant que le processus législatif n’est pas achevé. Ils participeront à la manifestation cheminote prévue au palais du Luxembourg, siège du Sénat, le 29 mai, à l’occasion de l’examen de la loi en séance publique.

« Nous voulons éviter les mauvaises surprises lors du vote au Sénat, explique Fanny Arav, représentante de l’UNSA au conseil d’administration de SNCF Réseau. Et puis, même si on sent bien qu’on n’est pas loin, on peut encore faire avancer des sujets comme celui de la question de la tarification sociale, dont il n’est pas du tout question dans la loi. » « Il nous reste quelques jours pour faire évoluer la réforme, renchérit Rémi Aufrère-Privel, secrétaire général adjoint de la CFDT- Cheminots, en particulier sur le droit au retour des salariés transférés à la concurrence. »

« Nos adhérents sont épuisés »

Tout le week-end, les tractations sénateurs-syndicats-SNCF-gouvernement sont allées bon train, afin de faire déposer les ultimes amendements (le dernier délai ayant été fixé au lundi 28 mai à midi). Le président du Sénat, Gérard Larcher, a reçu la CFDT-Cheminots le 25 mai (« une rencontre constructive », selon M. Aufrère-Privel) et devait s’entretenir avec les représentants de l’UNSA-Ferroviaire le 28 au matin.

Mais à un moment donné, l’un ou l’autre des syndicats réformistes jettera l’éponge. « Le problème, c’est que le premier qui sortira du mouvement sera une cible facile à faire abattre lors des élections professionnelles de la SNCF prévues en novembre, explique un négociateur patronal. Du coup, l’UNSA et la CFDT devraient essayer de se coordonner pour sortir en même temps. » « Nos adhérents sont épuisés, ajoute un syndicaliste. Le mouvement ne peut pas durer dans ces conditions. » Lundi 28 mai, la journée de grève devrait être l’une des moins suivies du conflit, avec moins de 50 % de conducteurs en grève, 38 % de contrôleurs et 20 % d’aiguilleurs.

28 mai 2018

Des militants pro-Erdogan font retirer une affiche de l’hebdomadaire « Le Point »

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Au Pontet, dans le Vaucluse, une dizaine d’hommes ont exigé vendredi qu’un kiosquier ôte la « une » de l’hebdomadaire, qui qualifie le président turc de dictateur.

La « une » du Point qualifiant le président turc Recep Tayyip Erdogan de « dictateur » ne plaît visiblement pas à une partie de la communauté turque. Vendredi 25 mai dans l’après-midi, une dizaine d’hommes ont exigé le retrait de la couverture de l’hebdomadaire affichée sur un kiosque du centre-ville du Pontet (Vaucluse).

Interviewé par le HuffPost, Jean-Paul Abonnenc, directeur général de MédiaKiosk, filiale de JCDecaux, affirme que ces militants pro-Erdogan sont venus « faire pression sur la kiosquière pour lui demander de retirer l’affiche ». « Un peu paniquée, elle a appelé un de nos agents. Compte tenu de la pression qui était exercée sur lui, il a décidé de retirer l’affiche », ajoute-t-il.

Sur plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on voit la suite de cette scène : des militants déploient une banderole à l’effigie du président turc tandis qu’un employé de JCDecaux se charge de retirer l’affiche du Point.

Des incidents « inacceptables »

Le maire du Pontet, Joris Hebrard (Front national), a dénoncé dès samedi des incidents « inacceptables ». Dans un communiqué, il affirme avoir demandé au directeur régional de la société mise en cause de remettre l’affiche au plus tôt. « On ne transige pas avec la liberté d’expression en France et encore moins au Pontet », écrit le maire frontiste. Selon La Provence, il compte saisir le procureur de la République afin qu’une enquête soit menée et que « les fauteurs de troubles soient identifiés et expulsés ».

Selon Le Point, « un second cas de destruction d’affiche par des sympathisants de l’AKP est recensé à Valence » (Drôme). L’hebdomadaire assure avoir « demandé le rétablissement des affiches dans les kiosques » de ces deux villes, « ce qui fut fait dans les deux heures ». Au Pontet, l’affiche du Point a été replacée sur le kiosque samedi, sous la protection d’agents de la police municipale et d’une dizaine de gendarmes.

L’hebdomadaire confie que ce numéro, consacré au président turc en campagne pour les élections présidentielle et législatives anticipées du 24 juin, « a fait ces derniers jours l’objet d’une intense campagne de dénigrement dans les médias officiels turcs et de la part d’organisation politiques franco-turques ». « Après une semaine de harcèlement, d’insultes, d’intimidation, d’injures antisémites et de menaces à notre attention sur les réseaux sociaux, voici venu le moment où les sympathisants de l’AKP s’attaquent aux symboles de la liberté d’expression et de la pluralité de la presse », regrette le magazine.

28 mai 2018

Extrait d'un shooting - nu

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