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Jours tranquilles à Paris
28 mai 2018

Miss Van actuellement à la Galerie Openspace (Bd Richard Lenoir)

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28 mai 2018

Sur les colonnes du Palais Royal

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"Une image pour la Fraternité"

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28 mai 2018

Hétéro, cisgenre et monogame : un label dépassé ?

Le sexe traditionnel et ses pratiques peu originales ne font plus rêver les jeunes. Renoncer à la pénétration vaginale obligatoire peut mettre sur la voie d’une sexualité moins répétitive, estime Maïa Mazaurette, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde ».

LE SEXE SELON MAÏA

Qui veut encore être « normal » ? Pas les jeunes. Selon une étude américaine, 20 % des millennials (18-34 ans) se définissent comme LGBTQ (GLAAD, 2017). Même son de cloche en Angleterre, où 43 % des 18-24 ans se voient comme non strictement hétérosexuels (Yougov, 2015). Rangeons notre scepticisme : cette évolution ne provient pas d’un sursaut hormonal ou d’une mode (combien de temps allons-nous utiliser l’argument « mode » dès qu’un changement sociétal nous déplaît ?). Il ne s’agit même pas forcément d’une contestation solide des normes. Objectivement, le label hétéro cisgenre monogame ne fait plus rêver. Trop rigide, trop hiératique ! Ses pratiques sexuelles notamment perdent leur pouvoir d’adhésion. Alors, le temps de l’autocritique est-il venu ? Certainement.

Il n’est pas inexact que la sexualité « tradi » a des ratés : culpabilisation (des femmes en particulier), goût du secret, attraction/répulsion envers les organes génitaux… et une amplitude des pratiques réduite comme peau de chagrin. Le script psychosexuel « normal » ne connaît que cinq pratiques : baisers, caresses, fellation, cunnilingus, pénétration vaginale (déclinée en quatre positions populaires : missionnaire, levrette, amazone, petites cuillères). Tout le reste est du domaine de l’exceptionnel (un massage érotique pour la Saint-Valentin) ou du soupçon (pénétrations anales sur les hommes ou les femmes, jeux de rôles, costumes, utilisation de substances ou d’accessoires, fist-fucking, BDSM, tantra, nipple play, masturbations prises au sérieux, la liste est plus épaisse qu’une baguette tradition).

Non seulement cette sexualité « normale » se focalise sur le génital, mais elle est terriblement arrogante. Ainsi entendons-nous régulièrement des personnes se ravir d’un érotisme consistant à mettre des excroissances dans des orifices, et qui vantent les mérites de la libération sexuelle. Le ridicule ne tue pas : on a découplé la sexualité de l’intention reproductrice, tout en gardant comme incontestable Graal l’unique pratique permettant de se reproduire (sous vos applaudissements).

Encore aujourd’hui, la pénétration vaginale règne en maîtresse incontestée, et pas toujours commode, sur nos vies sexuelles. Elle marque chaque étape importante de notre trajectoire, de la défloration à la nuit de noces, de la validation d’une aventure (« on l’a fait ») aux orgies libertines (« on l’a fait, mais à plein »), du discours amoureux (« après les préliminaires, on l’a fait ») à la première débandade (« je n’ai pas pu le faire »). Nous voici face à l’exact même acte, répété sur une vie entière, avec tous les partenaires – un intérêt monomaniaque pour une pratique qui en outre, n’est pas particulièrement efficace (un tiers des femmes n’ont habituellement pas d’orgasme, contre 5 % des hommes – et chez les femmes qui en ont, l’adjonction d’une stimulation manuelle et/ou d’un cunnilingus est la meilleure manière d’obtenir une jouissance).

Sexualité format timbre-poste

Côté désir, ça ne va pas vraiment mieux, puisque l’imaginaire hétérosexuel oublie d’érotiser la moitié de la population. Le corps des hommes ? Quel corps des hommes ? A ma gauche, les tenants d’une vision à œillères (« les femmes sont naturellement plus désirables »). A ma droite, les fatalistes (« les hommes ne se rendront jamais plus désirables, ils perdraient leur virilité »). En attendant, ça fait moitié de désir en moins.

Enfin, les formes de renouvellement actuellement proposées manquent d’imagination : au lieu d’exploser les cadres de la pénétration, on l’accélère (le « petit coup vite fait »), on la rend moins personnelle (en s’échangeant les uns les autres), on en supprime certains enjeux émotionnels (en couchant avec des inconnus, ou sans sentiments)… bref, une resucée du même. Changer les partenaires sans changer les pratiques ? On s’en mord la queue.

Vous me direz : et pourquoi pas, si ça rend les gens heureux de passer une vie entière à mettre des pénis dans des vagins ? Je suis absolument d’accord. Mais ça ne rend pas les gens heureux, du moins pas à long terme… or la monogamie rêve de long terme. Si ce système fonctionnait réellement, les sexologues, psys, vendeurs de lingerie à moumoute, experts en relations extraconjugales et avocats millionnaires spécialisés en divorce seraient au chômage. Leurs clients ne sont pas des imbéciles, ni des perdants. Ils sont simplement coincés dans une sexualité format timbre-poste, immobile, identique du premier rapport au dernier, à deux-trois détails près. Exactement comme si on était condamnés à manger les mêmes frites à la cantine tous les jours, avec pour Noël de la mayonnaise plutôt que du ketchup.

Cette absence de témérité est-elle structurelle ? Si vous êtes hétéro, cisgenre, en couple monogame, êtes-vous condamné(e) au délitement du désir et à l’ennui ? Eh bien, pas du tout. Les héritages existent : ils peuvent aussi être examinés, gentiment déclinés et raccompagnés au vestiaire. Une sexualité moins obsessionnellement répétitive émerge. Elle explore, elle se tâte (c’est un bon début), elle frôle le queer sans le phagocyter (de fait, se qualifier de « bizarre » quand on est majoritaire serait aberrant, et diluerait la force politique du concept).

Ne tombons pas dans l’exception qui confirme la règle

On pourrait en revanche parler d’influence queer : un couple fidèle (ne cherchant pas à faire un bébé dans l’immédiat) peut renoncer à la pénétration obligatoire, ou peut la décorréler du corps des femmes. Il peut ne plus penser du tout en termes de pénétration. Il peut se sentir bien dans ses genres, mais s’être débarrassé des comportements qui leur sont associés. Il accepte qu’on puisse être en situation de réceptivité sans être en position de passivité, ou qu’on puisse pénétrer en étant dominé. Il sait que les hommes sont pénétrables par la bouche, par l’anus et par le pénis (au risque de retourner le couteau dans la plaie), et présentent donc le même potentiel de réceptivité que les femmes. Il considère les parties génitales comme une simple option érotique, et cesse de découper les corps en morceaux hiérarchisés. Il sort le rapport de sa temporalité purement charnelle. Et parce que la liste serait infiniment longue, embrayons directement sur le plus important : ce couple hétéro-cisgenre-monogame-un-peu-queer-mais-pas-tradi adopte des pratiques non scriptées au quotidien, et ne les réserve aucunement à des moments exceptionnels.

Parce que dans le cas contraire, ça s’appelle de l’hypocrisie. Tout le monde a essayé, au moins une fois, de sortir de l’enchaînement confortable du sexe « comme à la télé ». Le problème ne se situe pas dans une absence de médiatisation des pratiques alternatives – elles sont volontiers épluchées publiquement – mais dans leur présentation comme des piments, escapades ou gratifications spéciales. Nous tombons alors dans l’exception qui confirme la règle : des petits pansements utiles quand l’ennui devient trop visible, mais remisés au placard après usage. Or si l’expérimentation ne sert qu’à se replier sur les valeurs sûres, non seulement on se promène en touriste comme dans un safari, mais on se donne bonne conscience en se vantant d’avoir transgressé son confort… mais sans avoir changé de paradigme. Cet évitement de toute remise en question ne trompe pas la nouvelle génération.

Une sexualité fluide ne consiste pas à marcher à côté de l’autoroute en suivant le sens du trafic, ou en « finissant » sur l’autoroute. Sinon, effectivement, on peut se moquer de cette pusillanimité – un juste retour de balancier, étant donné l’ampleur de la condescendance dont nous accablons les plus jeunes. Alors, tous « has been » ? Les pratiques peut-être, mais pas les personnes. Dur à entendre ? Certes, mais gratter où ça démange constitue un excellent point de départ. Avant la sortie de route.

27 mai 2018

Extrait d'un shooting - la salopette

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27 mai 2018

Exposition Pierre DUQUOC au MACPARIS Printemps

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Les « Minipéripéties » se veulent comme des instantanés à l’humour absurde, reflétant souvent en filigrane des situations vécues.

A l’origine, une soirée désœuvrée d’un père récemment divorcé, anéanti par la pile de vaisselle qui s’amoncelle dans l’évier. L’appareil photo n’est pas loin, et la tentation de délaisser la tâche ménagère pour le boitier numérique est finalement la plus forte.

La scène est déjà posée, l’évier ne demande plus qu’un éclairage supplémentaire. Le thème s’impose de lui-même, la soudaine ampleur des tâches quotidiennes constituera le scénario principal. Le sujet, quant à lui, pose problème. Il est bien là, mais derrière l’objectif, et malgré sa taille, son échelle semble peu adaptée à la scène et à sa nouvelle situation d’unique adulte du foyer.

Jouer avec les pixels se révèle alors être le seul moyen de concilier ces différences d’échelles, d’autoriser la mutation du personnage en lilliputien, et de me permettre une narration hésitant entre un monde onirique, démesuré, parfois inquiétant, et un monde réel, aux contraintes amplifiées.

Ainsi, je réalisais la première photo (« Hard work »), et je déroulais inconsciemment le fil de celles qui allaient suivre. Je découvrais en effet dans ma nouvelle situation, un paradoxe amusant entre un monde autour de moi qui se rétrécissait (le cercle d’amis, les finances, le logement, les sorties, voire même l’esprit blessé qui se replie sur lui-même), et cet autre monde où l’ampleur des corvées dilatait ce « petit » appartement lorsqu’il fallait s’occuper seul des repas, de la vaisselle, du linge, du ménage, du bricolage… Le rapport des tailles changeait.

L’histoire ne se limite donc plus à la scène principale de « Hard work », à cet « évier-carrière », et les mises en scène vont alors pouvoir se déplacer dans ce nouvel appartement immense, y compris pour les moments de détente, car en réduisant l’acteur, le théâtre s’est agrandi.

L’ironie constitue le second ressort de la série. Mettre en scène, avec quelques transformations visuelles, la situation originale n’invitait pas implicitement à sourire, aussi il fallait faire en sorte de relativiser ce capharnaüm en utilisant une écriture photographique humoristique jouant sur l’absurde.

Enfin, le traitement graphique appliqué aux images, s’il reste discret, dénature les couleurs réelles. Il est souhaité, notamment pour renforcer le caractère onirique déjà induit par les distorsions d’échelle entre le personnage et son décor.Il l’est aussi pour rappeler que le propos est bien narratif, qu’ici, tout est calculé, mis en scène, imaginé, à la croisée des chemins entre rêve, cauchemar, réalité, photomontage et bande dessinée.

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27 mai 2018

Fête des Mères

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27 mai 2018

Studio Willy Rizzo

Le Studio Willy Rizzo, à Paris, expose 50 photographies originales en noir et blanc ou couleurs du photographe de mode franco-italien.

Tout photographe « de mode » est le grand témoin de celle-ci et d’une époque. Vision double : celle du créateur de mode et celle du photographe. Originalité, rigueur, mise en valeur des créations, le photographe de mode se met alors au service du vêtement et de son créateur. Willy Rizzo était un maître caméléon de cet art difficile de montrer, respecter et garder son style. « J’étais amoureux de mon travail et un photographe a besoin d’expérimenter différentes techniques », disait-il. « Pour moi, la mode, est la discipline la plus difficile. Elle exige un champ de recherche et d’invention inépuisable. Avec pour seul décor un fond blanc ou gris, avec un Nikon ou un Hasselblad, à la lumière du jour ou à l’éclair des électroniques… Prendre une photo sur le vif est une chose, mais la photo de mode, c’est une page blanche. Il faut de la magie pour transformer un mannequin élégant, mais matériel, en créature de rêve. Il y a plusieurs façons de photographier la mode. Avec rien, il faut faire quelque chose d’important, il faut créer une histoire, une dynamique, un regard. C’est un tout autre métier. »

En capturant ces instants de mode, le photographe a su fixer les évolutions stylistiques à travers le temps et à faire rêver, rire, partager, témoigner… C’est bien cela qui est illustré par une photographie de mode : un créateur d’image qui dialogue avec un créateur de matière. Tout cela pour livrer un objet unique qui reflète la symbolique des époques et des tendances. Willy Rizzo savait capturer un détail, un regard, une couleur… C’est ce qu’on découvre dans une cinquantaine de tirages argentiques couleur et noir et blanc présentés dans son Studio, rue de Verneuil, à Paris, les uns mythiques les autres méconnus. Ses collaborations avec les plus grands magazines de mode sont mises en lumière à cette occasion. « Willy Rizzo avait un style complètement à lui. Il possédait une manière chaude, un peu explosive de photographier », explique Edmonde Charles Roux de l’Académie Goncourt, ancienne rédactrice en chef de Vogue Paris de 1954 à 1966. « Je le mets au niveau d’Avedon et d’Irving Penn. (…)En ce qui concerne ses photos de mode, j’admire ses éclairages, le cadrage, mais aussi le mécanisme de préparation au niveau du développement. Tout ce talent si particulier qui fait que ses photos sont inimitables et possèdent un charme, une douceur uniques. Un style indéfinissable qui a toujours su se renouveler. »

Willy Rizzo, la mode pure

Jusqu'au 28 juillet 2018

Studio Willy Rizzo

12 rue de Verneuil

75007 Paris

France

www.willyrizzo.com

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27 mai 2018

Milo Moiré

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27 mai 2018

Copier/Coller

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Deborah de Robertis imitant la photo de Bettina Rheims

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Monica Bellucci. Photo de Bettina Rheims

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