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Jours tranquilles à Paris
24 mai 2018

JEAN-FRANÇOIS BAURET

ll aura fallu deux ans de travail pour réaliser un livre qui retrace pour la première fois l’ensemble du parcours de ce grand photographe, disparu en 2014, et considéré comme l’un des plus audacieux de son époque.

Cette monographie reproduisant ses meilleures photographies replace la vie et l’œuvre de Jean-François Bauret dans le contexte de la création photographique française de ces quarante dernières années.

Dans le bouillonnement de la fin des années soixante, il fit scandale bien malgré lui et contribua à changer les mentalités dans une société alors sclérosée. Il apporta un vent de liberté dans la publicité en faisant poser des hommes nus, des femmes enceintes, aussi bien que des gens ordinaires. Il fit le portrait de nombreuses figures de l’art, du spectacle et de la littérature comme Klaus Kinski, Dominique Sanda, Nathalie Baye, Michel Tournier ou Laurent Terzieff, auxquels il demandait de « lâcher prise ».

Dans son studio de la rue des Batignolles à Paris, il poursuivit toute sa vie une œuvre profonde et solitaire et il n’a cessé, en marge de ses commandes, de réaliser des portraits, d’entreprendre des recherches de plus en plus personnelles sur le corps et la nudité qui tendaient chez lui à se confondre, comme en témoignera le livre Portraits nus publié chez Contrejour en 1984. Celles-ci l’amèneront entre autres à développer plusieurs séries de prises de vue dans lesquelles il invitait ses sujets à se mettre en mouvement et à dessiner une forme de chorégraphie devant l’appareil, au lieu de poser de façon statique.

« Je préfère travailler en studio, car la relation à l’autre est beaucoup plus intime. La personne ne peut plus se rattacher à un décor. Elle est obligée de se livrer à l’objectif qui lui fait face, sans possibilité de fuite. Je préfère alors le regard dans l’appareil qui accentue la présence et la communication ».

Jean-François Bauret est né en 1932 à Paris

1955. Durant son service militaire à Chambéry, il rencontre l’artiste peintre Claude Allard, qu’il épousera l’année suivante. Elle deviendra sa muse et son assistante.

1957. S’installe avec sa famille à Fontenay Mauvoisin dans le même village que son père Jean Bauret, là il pratique brièvement la photographie sociale des villageois: mariages, communions, paysages environnants.

1960. Photos de mode pour le magazine Elle.

1962. Devant l’afflux de commandes, le couple décide d’aller vivre à Paris. Installation rue des Batignolles dans le 17ème arrondissement, et ouverture du studio photo dans la même rue.

1967. La photographie ventant les sous- vêtements masculins Sélimaille, met en scène un homme nu de profil sur un fond gris neutre. Cette photo bouleverse le monde de la publicité, c’est la première image publicitaire représentant un homme nu.

Plusieurs publications dans le magazine Zoom

1975. Parution aux éditions Balland du livre Portraits d’hommes nus et inconnus

1981. Premiers stages dans le cadre des Rencontres d’Arles suivis de nombreux autres qui eurent un énorme succès.

1984. Il publie Portraits Nus aux éditions Contrejour accompagné d’un texte de Gabriel Bauret suivit de Portraits d’habitants de la ville de Muret et Jumeaux & Jumelles en 2000.

2004. Exposition commanditée par la MEP et Françoise de Panafieu, pour le mois de la photo, Gens d’Ici, à la mairie du XVII à quelques pas de son studio, une série de portraits en couleurs sur les habitants de son quartier.

2014. Il décède le 2 janvier à Paris.

LA PRESSE

Portfolio J-F Bauret_Réponses Photo mai 2018

Textes de Gabriel Bauret, préface de Claude Nori

Avant-propos d’Anne de Stäel

Publication : avril 2018

Format : 24,5 x 31 cm

192 pages, reliée

ISBN: 979-10-90294-3-25

Prix : 45 euros

ACTUALITÉS

Exposition à la galerie Sit Down – PARIS

du 24 mai au 23 juin 2018

www.sitdown.fr

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23 mai 2018

La une de Libération de demain matin

23 mai 2018

Extrait d'un shooting - portrait

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23 mai 2018

Donald Trump n’écarte pas un report du sommet avec Kim Jong-un

corée

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Evoquant les « conditions » exigées par Washington, le président américain a soufflé le chaud et le froid, mardi, à propos de la rencontre historique prévue le 12 juin à Singapour.

Donald Trump s’est-il montré trop optimiste à propos de la Corée du Nord ? Pour la première fois, mardi 22 mai, le président des Etats-Unis n’a pas écarté l’idée d’un report du sommet prévu dans trois semaines, à Singapour, avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un. M. Trump s’est longuement exprimé sur le sujet aux côtés de son homologue sud-coréen, Moon Jae-in, venu à la Maison Blanche pour préparer cette rencontre historique, soufflant alternativement le chaud et le froid.

Tout en répétant sa conviction que Kim Jong-un est selon lui « sérieux » à propos d’une éventuelle dénucléarisation de la péninsule, objectif affiché de la diplomatie américaine, le président des Etats-Unis a estimé qu’« il est possible que ça ne marche pas pour le 12 juin », la date qu’il avait tenu à annoncer lui-même sur son compte Twitter le 10 mai.

« Il y a certaines conditions que nous voulons, et je pense que nous les aurons. Et si nous ne les avons pas, il n’y aura pas de réunion », a-t-il dit sans préciser les points requis par la partie américaine. « Franchement, il a une chance pour que cette réunion soit une grande, une grande réunion pour la Corée du Nord et une grande réunion pour le monde. Si cela n’arrive pas, peut-être que cela arrivera plus tard. Peut-être que cela arrivera à un moment différent. Mais nous verrons », a-t-il ajouté évasivement.

Improvisation

Donald Trump paie peut-être son empressement du 8 mars. Ce jour-là, apprenant que le conseiller sud-coréen à la sécurité nationale, Chung Eui-yong, se trouvait à Washington au lendemain d’une visite à Pyongyang, le président avait exigé de le rencontrer sur le champ. Il s’était ensuite rendu pour la première fois dans la salle de presse de la Maison Blanche, au beau milieu de l’après-midi, pour informer les journalistes présents de l’imminence d’une déclaration importante de son visiteur.

Ce dernier s’était exécuté quelques instants plus tard, pour faire part de l’invitation lancée à Donald Trump par Kim Jong-un et de la réponse positive du président des Etats-Unis. Ce dernier avait manifestement pris de court ses propres conseillers, placés devant le fait accompli. Cette improvisation peut expliquer le raidissement de la Corée du Nord après les déclarations du conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, défendant une ligne dure face à Pyongyang. Ce dernier avait présenté comme un « modèle » le renoncement unilatéral à un projet nucléaire par la Libye en 2003.

Ecartant toute approche graduelle, Washington exige en effet comme préalable à la moindre levée des sanctions internationales qui pèsent sur Pyongyang une dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible ». Pour les dirigeants nord-coréens, cette dénucléarisation a toujours également concerné la Corée du Sud au travers du bouclier américain.

Kim Jong-un a récemment donné des gages à Washington en stoppant les essais nucléaires et balistiques conduits à marches forcées depuis son arrivée au pouvoir, en libérant trois ressortissants américains détenus dans son pays, puis en annonçant la fermeture du site d’essais de Punggye-ri, qui sera effective à la fin de la semaine.

Un avenir radieux

Le dirigeant nord-coréen n’a jamais commenté publiquement les exigences américaines mais son vice-ministre des affaires étrangères, Kim Kye-gwan, avait jeté un froid, le 14 mai, en les dénonçant fermement.

« Si les Etats-Unis nous mettent au pied du mur et exigent unilatéralement que nous renoncions à l’arme nucléaire, nous n’aurons plus d’intérêt pour des discussions et nous ne pourrons que reconsidérer le sommet à venir », avait-il assuré dans un communiqué qui dénonçait en outre la tentation « extrêmement sinistre visant à imposer » à son pays « le destin de la Libye ou de l’Irak », deux pays plongés dans le chaos après des interventions américaines.

Mardi, Donald Trump, qui avait tenté de rassurer les Nord-Coréens en refusant de reprendre à son compte la formule de son conseiller, a trouvé un autre coupable pour expliquer le revirement de Pyongyang. Il a jugé que ce changement de ton était survenu après une entrevue entre Kim Jong-un et son homologue chinois, Xi Jinping, la seconde depuis le début de l’année. « Les choses ont changé après cette rencontre, et je ne peux pas dire que cela m’a rendu très heureux », a-t-il dit. Lundi, il avait déjà déploré sur Twitter que la frontière entre la Chine et la Corée du Nord soit devenue « bien plus poreuse récemment », relativisant selon lui l’effet des sanctions internationales.

Aux côtés d’un Moon Jae-in peu avare en flatteries, le président américain a un instant ouvert les vannes des promesses, offrant un avenir radieux au dirigeant nord-coréen. Si ce dernier satisfait aux exigences de Washington, « il sera en sécurité. Il sera heureux. Son pays sera riche », a-t-il assuré.

23 mai 2018

Laetitia Casta

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23 mai 2018

Fétichisme

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23 mai 2018

ELI – ASULPRUSIA {EXCLUSIVE EDITORIAL/NSFW/DOUS!}

Asulprusia, are a young couple, that are married, and work together, This Set they submitted was while they were in Miami, trying to squeeze the place and the warm environment to get inspired and  create a lot.

"This shoot is pretty special, the model Elizabeth is actually my wife, this time we tried to create something together, using the familiar intimacy between us. As we trust each other, there was a space for Eli to comfortably embrace herself, and show how she is inspired by female figure and what being a woman implies, she knows how to bravely carry her femininity, and I love that about her. As she is also a photographer we edited and selected the images together!... the lingerie comes from Costa Rica, is totally handmade and designed by a friend of us, a woman and young creative, and well, that's it, we loved the result of the shoot and what it means for us."

See more of Asulprusia's work here :

https://www.asulprusia.com/

https://www.instagram.com/asulprusia/

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23 mai 2018

Jean Louis Trintignant

Jean-Louis Trintignant dit ce passage du poème La Marche à l’amour, de Gaston Miron, sur la scène du théâtre des Célestins à Lyon, pendant son spectacle Trintignant Mille Piazzolla. Sa fille Marie est morte des suites des coups qui lui ont été portés par son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat, dans leur chambre d'hôtel à Vilnius en Lituanie, au cours de la nuit du 26 au 27 juillet 2003. "C’est arrivé il y a quinze ans. C’est curieux, hein ? Moi, je ne pensais pas qu’il y avait si longtemps. C’était en 2003. Ça m’a complètement détruit et je n’arrive pas à m’en remettre. En même temps, on est fait de nos bonheurs et de nos drames", confie le comédien au cours de l’entretien qu’il a accordé à Laurent Delahousse pour le magazine "19h le dimanche" (Facebook, Twitter, #19hLD).

"Ça me fait du bien de travailler"

"Vous êtes resté longtemps dans une forme de silence, de contemplation. Cela vous a-t-il permis de vous relever de ce fauteuil ?" lui demande le journaliste installé avec le comédien sur la scène du théâtre lyonnais : "Je ne me suis pas tellement relevé, lui répond l’acteur. Parce que je vais de plus en plus mal depuis quinze ans. Je vais de plus en plus mal, oui."

"Il y a des gens qui me disent parfois : 'Vous devriez faire ce film, cela vous fera du bien.' Oui, c’est vrai d’ailleurs… C’est un peu vrai, ça me fait du bien… Ça me fait du bien de travailler." Marie Trintignant est morte des suites des coups qui lui ont été portés par son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003 dans leur chambre d'hôtel de Vilnius en Lituanie.

22 mai 2018

Paris Match

22 mai 2018

ça c'est bien vrai...

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