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Jours tranquilles à Paris
26 juin 2018

Ryan McGinley: Miroir, Miroir

Team (gallery, inc.) présente jusqu’au 29 septembre le nouveau travail de Ryan McGinley intitulé Mirror, Mirror.

Ryan McGinley travaille sur ce projet impliquant des rétroviseurs depuis trois ans. Inspiré à l’origine par des œuvres didactiques de Miranda July, de Sol Lewitt, de Rob Pruitt et de Yoko Ono, McGinley réalisa rapidement que son projet permettrait également aux spectateurs d’accéder aux types d’espaces privés qui avaient occupé une place si importante dans son travail, les débuts, à savoir les espaces de vie de la population de bohèmes de New York.

Ryan McGinley: Mirror, Mirror

Team (gallery, inc.)

29 juin – 29 septembre 2018

83 Grand Street

New York NY

http://www.teamgal.com/

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26 juin 2018

En Turquie, soft power et nostalgie ottomane au service de la victoire d’Erdogan

Par Marie Jégo, Istanbul, correspondante - Le Monde

Le président a attribué sa réelection, dimanche, à la lutte menée « contre les vandales et les traîtres ». Dans son viseur, les partisans de l’imam Gülen et les rebelles kurdes, mais aussi l’Occident.

Dans son « discours du balcon », prononcé à Ankara dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 juin pour célébrer sa victoire à la présidentielle, le président Recep Tayyip Erdogan a attribué son succès à la lutte menée « ensemble avec le peuple contre les vandales et les traîtres », vantant « la bonne leçon donnée à tous ceux qui s’attendaient à ce que la Turquie se mette à genoux ».

L’idée d’une Turquie assiégée par ses ennemis internes – les partisans de l’imam Fethullah Gülen et les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) – lesquels sont aidés en sous-main par les partenaires occidentaux qui travaillent à sa perte, trouve un écho favorable auprès d’une large partie de l’électorat.

Aux yeux de nombreux Turcs, l’Occident était à la manœuvre pendant toute la durée de la campagne pour les élections du 24 juin, dans le but de faire chuter le président Erdogan et avec lui la Turquie, les deux ne faisant plus qu’un.

Se décrivant comme féru d’histoire, l’homme fort d’Ankara ne manque jamais une occasion de citer les grandes dates censées préfigurer l’émergence d’une « Turquie forte ». 2023 est son horizon préféré. Le centième anniversaire de la République fondée par Atatürk en 1923 sera alors fêté ou plutôt son remplacement par la « République d’Erdogan », plus religieuse, plus sûre d’elle, certaine d’être au rang des « dix premières puissances mondiales ».

« Ottomania »

Il lui arrive de mentionner aussi 2053, soit le 600e anniversaire de la prise de Constantinople, et 2071, qui marquera le millénaire de l’arrivée des Seldjoukides en Anatolie, ce qu’il a fait une fois de plus lors de son « discours du balcon ».

Depuis son accession au pouvoir en 2003, M. Erdogan a progressivement viré du pragmatisme à l’idéologie. Une vaste réinterprétation de l’histoire turque et ottomane est à l’œuvre, une « pop culture » sert de socle au nouveau roman national selon lequel la Turquie a un rôle civilisationnel à jouer sur la scène mondiale.

Au fil des ans, le chef de file de l’islam politique turc a mis en place son soft power, un narratif à la sauce néo-ottomane qui a le don de capter les esprits. Cette « ottomania » est omniprésente dans ses discours, sur le petit écran via les séries télévisées, et jusque sur les stands des vendeurs de rue, lesquels, toujours habiles à capter la tendance du moment, vendent désormais des fez (chapeau ottoman) sur lequel il est écrit : « Nous sommes tous les petits enfants de l’Empire ottoman. »

Les séries télévisées sont le fer de lance. Exportées pour certaines vers le Moyen-Orient, l’ex-URSS, les Balkans, l’Amérique latine, elles sont la marque de fabrique du pays. Les touristes arabes, nombreux à Istanbul, les connaissent si bien qu’ils demandent souvent à leurs guides de les emmener sur leurs lieux où elles ont été tournées.

« Boussole »

Comme la plupart de ses concitoyens, M. Erdogan est friand de ces sagas historiques à l’eau de rose. L’une d’entre elle, intitulée Dirilis Ertugrul retrace la vie de Ertugrul Bey, le père d’Osman Bey, le fondateur de l’Empire ottoman. Dirilis, renaissance en turc, est une notion importante pour le numéro un turc, qui a comparé récemment le référendum constitutionnel d’avril 2017 pour l’élargissement de ses pouvoirs au début d’un « processus de renaissance ».

Mais sa série de prédilection est Payitaht Abdulhamid, une saga sur le sultan Abdulhamid II, auquel il s’identifie. Dès qu’il le peut, il en suit les épisodes. Surnommé « le sultan rouge » pour avoir ordonné des massacres parmi la population arménienne, Abdulhamid II fut déposé en 1909 par les Jeunes Turcs, et mourut dans l’oubli à Istanbul le 10 février 1918.

Le 10 février 2018, le centenaire de la mort d’Abdulhamid II était commémoré au palais de Yildiz à Istanbul. « Trop nombreux sont nos concitoyens qui, aveuglés par l’Occident, ont coupé le pays de ses racines ottomanes. Or l’histoire est plus que le passé d’un pays, elle est aussi sa boussole pour le futur », a expliqué M. Erdogan lors de son intervention.

La personnalité d’Abdulhamid est la boussole du moment. A travers la série, un récit épique et fantaisiste, ponctué de combats à l’épée, de trahisons, de complots, un parallèle est dressé entre le règne du sultan et celui de l’actuel président, confrontés aux mêmes écueils. « Derrière tout ce qui est néfaste à cette nation, il y a un ordre venu de l’Occident », affirme le sultan dans le premier volet de la série.

« Parenthèse »

Les ennemis y sont ouvertement désignés : les Grecs, les Arméniens, les sionistes. M. Erdogan ne manque pas une occasion de vanter cette production télévisée. « Est ce que vous regardez Payitaht ? », a t il lancé à la cantonade lors d’une rencontre avec ses partisans en janvier, avant d’expliquer : « Les puissances étrangères réclament toujours des concessions de notre part. Y accéderons-nous ? Jamais ! »

Pour avoir trop regardé Payitaht Abdulhamid, Necati Sentürk, le gouverneur de la province de Kirsehir (région du centre du pays) a connu un moment d’égarement. C’était au début du mois de mars, et l’armée turque et ses supplétifs syriens étaient sur le point de prendre la ville syrienne d’Afrine aux milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

Le départ des soldats au front se faisait au son des fanfares ottomanes, à coup de serments religieux collectifs. Inspiré par la nostalgie ambiante, le gouverneur est apparu alors en grande tenue ottomane au balcon de la préfecture, agitant en l’air un sabre à double pointe, assurant qu’après Afrine, l’armée turque irait « jusqu’à Jérusalem ». Ce qui lui a valu un départ anticipé à la retraite, dès le lendemain.

Du haut de son balcon à Ankara, le président Erdogan a tracé avec moins d’emphase les contours de la Turquie qu’il veut voir émerger. Pour commencer, la République érigée par Mustafa Kemal Atatürk en 1923, perçue comme une erreur historique, est une « parenthèse » qu’il convient de fermer, ce qu’il va s’employer à faire. Son souhait le plus ardent est de ramener le pays à l’époque ottomane (les portables et les centres commerciaux en plus). Quand l’empire s’étendait du Moyen-Orient aux Balkans.

26 juin 2018

Parapluie original

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26 juin 2018

Vu sur instagram - j'aime beaucoup

jaime33

26 juin 2018

Bretagne

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26 juin 2018

Première rencontre entre Emmanuel Macron et le pape François

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Source : CNews

Par Virginie Malingre, Cécile Chambraud - Le Monde

Le président de la République se rend au Vatican pour la première fois, aujourd'hui. L’accueil des migrants et la situation des chrétiens d’Orient devraient être au centre des discussions privées.

Emmanuel Macron ? « Je ne sais vraiment pas d’où il vient. » Interrogé lors d’une conférence de presse le 29 avril 2017, le pape François avait ainsi justifié le fait de ne pas être en mesure d’éclairer le choix des électeurs catholiques avant le second tour de l’élection présidentielle française, qui opposait la candidate du Front national Marine Le Pen à l’ancien ministre de l’économie de François Hollande. « Je ne comprends pas la politique intérieure française », s’était encore excusé le pontife argentin. Mardi 26 juin, le chef de l’Eglise catholique aura enfin l’occasion de faire la connaissance de ce politique de fraîche date, le chef de l’Etat devant lui rendre ce jour-là la première visite de son quinquennat.

Depuis son élection, l’Eglise catholique en France aura eu le temps de faire remonter au Saint-Siège des informations sur son hôte, qui se présente comme agnostique mais avait demandé le baptême à l’âge de 12 ans. Sa vision de la place des religions dans le débat public, telle qu’elle ressort des discours prononcés depuis un an devant les représentants des différents cultes, aura sans doute rassuré un pape qui, par le passé, a fait une « petite critique » à la France, celle « d’exagérer la laïcité », comme il l’avait dit dans un entretien au quotidien La Croix, le 17 mai 2016.

Les catholiques ont apprécié l’allocution prononcée par le président de la République le 9 avril au Collège des bernardins, à l’invitation de la Conférence des évêques de France (CEF).

« Nous avons entendu la main tendue du président de la République aux catholiques, résume Olivier Ribadeau Dumas, le secrétaire général de la CEF. Dans son discours, il y avait la reconnaissance de la place du catholicisme dans notre pays comme une évidence historique et l’affirmation que les catholiques ont un rôle à jouer dans la cohésion sociale. »

Il n’y a pas d’ordre du jour à proprement parler à cet entretien privé, prévu pour durer une demi-heure. Mais sur plusieurs sujets, les deux hommes peuvent avoir des intérêts convergents. La réaction décidée d’Emmanuel Macron après la décision de Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le 1er juin 2017, avait été appréciée par le premier pape à avoir rédigé une encyclique sur l’écologie, Laudato si’, publiée en juin 2015. Les deux hommes s’étaient parlé par téléphone le lendemain de l’annonce du président américain.

Protection du patrimoine des minorités

La grande préoccupation de Rome sur le sort des chrétiens d’Orient conduit aussi le Saint-Siège à rechercher le soutien des diplomaties actives dans la région. Le président français fera d’ailleurs coïncider sa visite au Vatican avec l’annonce d’une mission confiée à Charles Personnaz, haut fonctionnaire impliqué dans l’Œuvre d’Orient, l’association de l’Eglise catholique consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. M. Personnaz sera chargé de proposer une stratégie pour renforcer l’action de la France dans les domaines de la protection du patrimoine des minorités du Moyen-Orient et du soutien au réseau éducatif des communautés chrétiennes de la région, qui scolarisent en français près de 400 000 élèves.

D’autres sujets sont davantage facteurs de tensions entre le Vatican et Paris. Trois semaines après le refus du gouvernement italien d’autoriser les réfugiés de l’Aquarius à débarquer sur son sol, le silence observé dans un premier temps par l’exécutif français n’est pas passé inaperçu, dans une Eglise dont le chef plaide inlassablement pour l’accueil de ces migrants depuis le début de son pontificat.

« Sur la question des migrants, les dirigeants font en ce moment preuve de cynisme et d’indécence », estime Olivier Ribadeau Dumas. Emmanuel Macron devra s’employer à convaincre son interlocuteur du bien-fondé de sa politique et de la stratégie européenne sur le sujet au moment où les Vingt-Huit sont plus divisés que jamais.

Le chef de l’Etat rencontrera la communauté catholique de Sant’Egidio, qui participe à des « couloirs humanitaires » permettant à des réfugiés syriens d’être accueillis en Europe, et qui est en contact étroit avec le Vatican. Il a aussi eu l’habileté d’inviter dans sa délégation Véronique Fayet, la présidente du Secours catholique, qui n’a pas eu de mots assez durs contre la loi asile et immigration, en navette devant le Parlement, et contre la circulaire du ministre de l’intérieur sur les contrôles dans les centres d’hébergement d’urgence.

« Cette invitation me donnera l’occasion de demander [à Emmanuel Macron] une stratégie de lutte contre la pauvreté ambitieuse », commente Véronique Fayet. Vatican News, le portail d’informations du Saint-Siège, a publié lors du premier anniversaire de l’élection du président français, un entretien avec Dominique Quinio, la présidente des Semaines sociales, duquel il ressortait que, accusé d’être le « président des riches », « le chef de l’Etat n’a pour le moment pas montré de politique sociale claire malgré les nombreuses réformes engagées ».

Titre de chanoine

Alors que le mariage pour tous avait empoisonné les relations entre François Hollande et le Saint-Siège pendant les premières années de son quinquennat, il n’est pas certain que la question de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes se pose de façon aussi brûlante pour son successeur. Le Vatican a vu d’un œil intéressé l’organisation des Etats généraux de la bioéthique en France. Et les catholiques présents aux Bernardins ont bien compris que, si Emmanuel Macron a dit vouloir « réparer le lien » entre l’Eglise et l’Etat qui a été « abîmé », il a aussi prévenu qu’il ne trancherait pas toujours en leur faveur.

Un autre combat porté avec insistance par le pape François pourrait aussi préoccuper la diplomatie française. Il touche à la dissuasion nucléaire, base de la doctrine française de défense. Si le Saint-Siège a condamné depuis longtemps l’emploi d’armes de destruction massive, Jean Paul II avait admis, au début des années 1980, qu’« une dissuasion basée sur l’équilibre » pouvait « être jugée comme moralement acceptable » comme « une étape sur la voie du désarmement progressif ». Avec le pape François, la condamnation morale de l’Eglise catholique semble s’étendre désormais à la « possession » même d’armes nucléaires. Le Saint-Siège ne se contente pas de mots : il s’est beaucoup investi dans l’adoption, par 122 pays sur 192, du traité sur l’interdiction des armes nucléaires à l’ONU, en juillet 2017. Il a été l’un des premiers Etats à le ratifier.

Emmanuel Macron se rendra dans l’après-midi à Saint-Jean-de-Latran pour recevoir le titre de chanoine (laïc) d’honneur de cette basilique, distinction symbolique qui revient automatiquement au chef de l’Etat français selon une tradition qui remonte au roi Henri IV – même si Georges Pompidou, François Mitterrand et François Hollande ne sont pas venus en prendre possession.

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26 juin 2018

Concorde Art Gallery

26 juin 2018

BANKSY

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26 juin 2018

La une de Libération ce matin

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26 juin 2018

Les jeunes artistes se révèlent sur Instagram

Par Roxana Azimi - Le Monde

Avec ses 800 millions d’utilisateurs, le réseau social est plébiscité par plus des trois quarts des acteurs du marché de l’art.

Diplômée, en 2013, des Beaux-Arts de Nantes, Ariane Yadan, 30 ans, n’est pas encore représentée par une galerie. Mais la jeune artiste a déjà vendu une photo par le biais d’Instagram… Après les comiques « youtubeurs », place aux artistes « instagrameurs ».

L’enseigne parisienne Semiose a découvert sur le réseau social les peintures d’Oli Epp, raillant gentiment notre monde surconnecté. Ce Londonien de 24 ans ne sort pas d’une école branchée. Il n’a pas d’antécédents d’expositions dans des centres réputés. Mais 11 000 personnes le suivent sur Instagram, parmi lesquels de nombreux collectionneurs. Lorsque Semiose l’a exposé en mai, ses toiles se sont vendues comme des petits pains.

Même emballement pour Jean-Baptiste Boyer, autodidacte de 27 ans présenté pour la première fois en 2017 chez Laure Roynette, à Paris. « Avant l’exposition, des ventes se sont concrétisées grâce à Instagram. Dès que Jean-Baptiste poste une œuvre, elle se vend, s’étonne encore la galeriste. Ce réseau nous permet de toucher de jeunes amateurs d’art qui n’ont pas l’habitude de faire le tour des galeries et n’osent pas venir nous voir. La communication est directe. On a pu ainsi vendre aux Etats-Unis et à Londres. »

Ces collectionneurs harponnés sur Instagram sont jeunes. Accros aux réseaux sociaux, ces millennials se suivent, se « likent », commentent leurs achats et se retrouvent parfois. Et le virus est tel que les seniors s’y sont mis.

« Puissant levier de communication »

D’après une étude d’Artsy, publiée en 2015, 51,5 % des collectionneurs interrogés ont acheté des œuvres d’artistes découverts sur Instagram. Avec ses 800 millions d’utilisateurs dans le monde, ce réseau est plébiscité par plus des trois quarts des acteurs du marché de l’art, selon l’Observatoire du Web social dans l’art contemporain. Quelque « 83 % des discussions portant sur la Foire Art Basel se sont faites sur Instagram, soit une progression de 28 % par rapport à 2017 », constate Alexia Guggémos, fondatrice de l’Observatoire.

C’est devenu un vecteur si crucial que la galerie Perrotin, à Paris, a confié sa stratégie à l’agence de publicité BETC. En un an, l’enseigne a doublé le nombre de ses abonnés (plus de 200 000). « C’est un levier de communication ultrapuissant, abonde Vanessa Clairet, directrice de la communication chez Perrotin. On a pris le contre-pied de ne pas trop y montrer les expositions, mais plutôt le public face à l’art en lançant les hashtags #backtogalleries #backtoart. » Des hashtags qui font mouche : une œuvre de l’Italienne Paola Pivi s’est vendue illico après le post d’une photo. Même effet sur les œuvres de deux autres artistes de la galerie, Kaws et Daniel Arsham.

Gare, au panurgisme et à l’enfermement algorithmique ! « Les sujets les plus populaires sont systématiquement mis en avant, admet Alexia Guggémos. Au risque de donner une image stéréotypée des tendances : les visages générant 38 % plus de “likes” qu’un paysage, ou les visuels à dominante bleue l’emportant sur le rouge (+ 24 %), ce sont les œuvres répondant à ces critères qui pourraient ainsi jouir de plus de visibilité… Mais cela reste toutefois à prouver. »

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