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13 septembre 2018

Pour Aung San Suu Kyi, les journalistes de Reuters ont « enfreint la loi » en enquêtant

La dirigeante birmane a déclaré jeudi que la condamnation de deux journalistes à sept ans de prison n’était pas liée à la liberté d’expression.

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi est sortie de son silence jeudi 13 septembre au sujet des deux journalistes de Reuters condamnés à sept ans de prison après une enquête sur un massacre de musulmans rohingya par l’armée, pour défendre leur emprisonnement. « Ils n’ont pas été emprisonnés parce que c’étaient des journalistes » mais parce que « le tribunal a décidé qu’ils avaient enfreint » la loi, a-t-elle dit lors du Forum économique mondial de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Hanoï, commentant pour la première fois ce jugement prononcé le 4 septembre.

« Si nous croyons en l’Etat de droit, ils ont tout à fait le droit de faire appel du jugement », a-t-elle préconisé, alors que l’indépendance du système judiciaire birman est sujet à caution.

La prix Nobel de la Paix a été très critiquée à l’étranger pour son silence dans cette affaire, au point d’être qualifiée de « porte-parole des militaires » par un haut-responsable de l’ONU.

Rohingya : la crise « aurait pu être mieux gérée »

Campant sur sa ligne de défense, elle s’est aussi montrée imperméable aux accusations contre l’armée birmane venues de l’ONU, qui a parlé fin août de « génocide » de la minorité musulmane des Rohingya. Tout juste a-t-elle concédé que les militaires auraient pu « mieux gérer » la crise, qui a conduit à l’exode au Bangladesh de 700 000 personnes depuis l’été 2017. « A posteriori, il y a bien sûr des façons dont la situation aurait pu être mieux gérée », a-t-elle dit en marge du Forum économique à Hanoï.

Après des mois de blocage par le gouvernement birman, des fonctionnaires de l’ONU ont débuté mercredi une mission en Birmanie afin d’évaluer les conditions d’un éventuel retour des centaines de milliers de Rohingya qui ont fui le pays. Cette mission intervient dans un contexte de grande tension entre la Birmanie et les Nations Unies. Des enquêteurs de l’ONU avaient demandé en août que des poursuites soient engagées contre le chef de l’armée et cinq hauts gradés.

La Cour pénale internationale s’était ensuite déclarée compétente pour enquêter sur certains des crimes perpétrés.

700 000 personnes ont fui

Aung San Suu Kyi est directement visée par le rapport des experts de l’ONU, qui déplore qu’elle n’ait pas utilisé son « autorité morale » pour tenter de faire cesser les atrocités.

En 2017, sous la menace de l’armée et de milices bouddhistes, plus de 700 000 Rohingya ont fui le pays. Ils ont trouvé refuge dans d’immenses campements de fortune au Bangladesh.

Un accord de rapatriement a été signé entre Dacca et Naypyidaw fin 2017, mais le processus est au point mort, les deux pays se rejetant mutuellement la faute. Les réfugiés rohingya refusent, quant à eux, de revenir tant que leur sécurité et leurs droits ne seront pas garantis.

Le rapport complet des enquêteurs de l’ONU est attendu le 18 septembre, et la Birmanie sera au centre des attentions lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies.

13 septembre 2018

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