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Jours tranquilles à Paris
29 septembre 2018

L’« allée Sonia Rykiel », une distinction inédite à Paris

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Hier soir 28 septembre 2018rykiel22

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Le défilé de la maison Rykiel a aussi été l’occasion de l’inauguration de l’allée baptisée du nom de la créatrice. Une première pour un designer de mode.
Une styliste anglaise a, non sans tendresse, trouvé l’événement « so french ». Cette énième évocation de Mai 68, le boulevard Raspail bloqué à la circulation et donc les embouteillages et klaxons subséquents, les personnalités politiques présentes, parmi lesquelles Lionel Jospin, qui fut un grand ami de Sonia Rykiel, les discours, les auvents colorés des étals du marché Raspail pour décor… Samedi 29 septembre au soir, le défilé de la marque – détenue désormais à 100 % par le fonds First Heritage Brands – a été précédé d’une petite cérémonie : on inaugurait l’allée qui porte le nom de celle dont la rousseur est pour toujours associée à Saint-Germain-des-Prés.
C’est la première fois qu’un créateur de mode, en l’occurrence une créatrice, a une plaque à son nom dans les rues de Paris. Pas d’avenue Christian Dior, ni de boulevard Yves Saint Laurent. Dans la capitale mondiale de la mode, ces grandes figures qui font la renommée de la France sur à peu près tous les continents n’inscrivent leur patronyme que sur des vitrines. Sauf Sonia Rykiel.
On peut penser qu’une allée, c’est « petit joueur » pour celle dont la démesure caractérisait l’imaginaire, celle qui avait « enlevé les ourlets parce que rien ne doit finir jamais ». Mais la maire de Paris, Anne Hidalgo, puis la fille de Sonia Rykiel, Nathalie Rykiel, ont rappelé que baptiser une rue de Paris, quelle que soit sa taille, c’était inscrire une personnalité dans l’éternité. Et il est vrai que cette allée qui court au cœur des immeubles cossus a une légèreté qui va mieux à Sonia Rykiel qu’un boulevard lourd et empesé.

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29 septembre 2018

Extrait d'un shooting - nu

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29 septembre 2018

Colonies : les racines d’un racisme nommé désir

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«La séance photographique» de Jean-Louis Charbans, Sénégal, 1930. Le prétexte ethnographique permet de contourner la censure et de produire de la photographie porno-coloniale. «Chaque image peut avoir plusieurs niveaux discursifs, explique Pascal Blanchard. Il y a ce qu’elles montrent d’un soi-disant réel mais aussi le fantasme qu’elles véhiculent.» Photo Archives d’Eros 

Un ouvrage collectif retrace l’histoire coloniale par le prisme de la sexualité, où l’appropriation des corps est indissociable de la conquête des territoires. Un imaginaire fondé sur la domination qui continue de façonner les représentations de l’Autre.

Deux hommes blancs mesurent à l’aide d’un compas les larges fesses d’une femme noire (dessin «humoristique» anglais, 1810). Un marine américain rigolard pose sa main sur le sein d’une prostituée vietnamienne (photographie de 1969). Un croquis médical décrit les petites lèvres du sexe d’une femme hottentote au gonflement «anormal et malsain» (gravure, 1804). Une jeune actrice montre ses seins devant des barres HLM, sous un teaser : «Certaines femmes préfèrent par-derrière» (affiche du film porno la Beurette de la cité de Fred Coppula, 2017).

Sexe, race et colonies, qui sort jeudi en librairie (Ed. la Découverte, 65 euros), retrace l’histoire coloniale par le prisme de la sexualité. L’une ne peut se penser sans l’autre, soutiennent les historiens, anthropologues ou politologues qui y ont participé. Et cet imaginaire mêlant domination, race et érotisme, forgé six siècles durant, irrigue malgré nous, aujourd’hui encore, le regard que nous portons sur l’autre : «Un travail de déconstruction devient, aujourd’hui, plus que jamais nécessaire», écrivent les auteurs.

Dans ce livre monstre (544 pages, 1 200 illustrations et 97 auteurs) - et par son sujet souvent monstrueux -, les images sidèrent. Les mots, même les plus savants («typification raciale», «biopolitique coloniale»…) ont peu de poids face à la violence de cette profusion de fantasmes illustrés. C’est cette avalanche d’images, leur répétition jusqu’au vertige, qui montre, davantage que bien des discours, le caractère systématique de la domination sexuelle des corps colonisés ou esclavagisés. A la chaîne, page après page, des seins de femmes noires pincés par des colons égrillards en costumes blancs. Des corps exposés, exotisés, érotisés, martyrisés ad nauseam.

«Le partage des femmes»

Coloniser un pays, c’est donc aussi mettre l’autre à nu, le détailler, le posséder, le classifier, dans les tirages photographiques ou dans les livres d’ethnologie et de médecine. Ces milliers de cartes postales érotiques, ces chefs-d’œuvre de Delacroix, ce porno colonial économiquement fructueux ont fixé une «véritable frontière visuelle entre ces Ailleurs et leurs métropoles» qui appuiera bientôt la terrible hiérarchisation des races.

«La grande question de la colonisation, ce n’est pas la conquête des territoires, c’est le partage des femmes, assure l’historienne Christelle Taraud, qui fait partie des cinq coordinateurs de l’ouvrage, enseignante à Columbia University. S’installer dans le ventre de la femme, déviriliser les hommes, c’est la domination la plus radicale, inscrite dans le sang et plus seulement dans le sol.» Tous les empires coloniaux, européens ou japonais, mais aussi les Etats-Unis esclavagistes que les auteurs associent à leur étude, commencent par réglementer les unions, qu’elles soient sexuelles ou légales. «Le colonialisme a étendu à la sexualité sa volonté hégémonique, explique Françoise Vergès, politologue titulaire de la chaire Global Souths à la Fondation Maison des sciences de l’homme. L’esclavage colonial a formellement interdit les relations sexuelles entre Blanches et Noirs, interdit suprême. Les Britanniques ont criminalisé l’homosexualité. Les missionnaires ont discipliné les pratiques sexuelles dans le Pacifique. La médecine et la psychiatrie sont intervenues sur les corps colonisés et racisés.» La prostitution est organisée pour que les colons, loin de leur épouse, puissent y avoir recours. «Une semaine après la conquête d’Alger, précise l’historienne Christelle Taraud, la France réglemente la prostitution pour mettre en place un marché du sexe.» Et lors des décolonisations, les violences sexuelles se déchaînent.

Clos par une postface de la romancière Leïla Slimani («Sans cesse, nous nous demandons qui nous sommes, écrit-elle. Nos sociétés occidentales sont obsédées par les questionnements identitaires. Mais nous devrions plutôt nous demander qui est l’Autre»), le livre n’est pas un exercice de flagellation, de «repentance», mais bien la volonté scientifique de raconter une autre histoire coloniale, celle de l’imaginaire et des fantasmes, appuyée sur un outil puissant, l’image.

Généalogie

L’imaginaire érotico-violent, très largement diffusé dans les magazines ou au cinéma, ne s’est pas évaporé au jour des indépendances. Scandale Oxfam en 2018, agressions sexuelles de Cologne au nouvel an 2016, et plus largement débat sur le port du voile ou sur le rapport des pays du Sud face à l’homosexualité : «Toutes les grandes polémiques qui fracturent nos sociétés, en France, mais aussi aux Etats-Unis ou aux Caraïbes, sont liées à la sexualité», estime Christelle Taraud. De fait, le livre trace un fil, une généalogie, entre la «Tonkinoise» et la prostituée thaïlandaise, prisée du touriste sexuel du XXIe siècle, entre la Mauresque et le garçon arabe du porno gay contemporain. «Dire que notre présent post-colonial n’est que la reproduction de l’époque coloniale est d’une absurdité totale, prévient Nicolas Bancel. Mais le tourisme sexuel ou la crainte du métissage des xénophobes, héritière de l’imagerie autour du rapt des femmes blanches par les indigènes, en sont des traces.»

Mais pour démontrer ces faits, fallait-il montrer ces images - et en montrer tant ? Dès l’introduction de l’ouvrage, les auteurs justifient leur choix : «Nous pensons qu’il est impossible de déconstruire ce qui a été si minutieusement et si massivement fabriqué pendant près de six siècles, sans montrer "les objets du délit".» L’historien Nicolas Bancel, coordinateur du livre, en témoigne : «La question a donné lieu à des discussions interminables entre nous.» Des auteurs pressentis pour participer au projet l’ont décliné, pour cette raison, comme l’historienne Ann Laura Stoler. Les images pédophiles, trouvées en nombre, ont été éliminées du corpus. Chaque illustration a été enchâssée dans des textes scientifiques charpentés. Christelle Taraud a fait un casus belli de la couverture, pas question d’y exposer une femme nue : «Le débat de "montrer ou non" est une question qui traverse les féministes, comme les universitaires qui travaillent sur la prostitution ou la pornographie. Une école "prohibitionniste" pense qu’on ne devrait plus jamais montrer ces images humiliantes. Un autre courant, dont je suis, estime que la domination visuelle participe largement de la domination globale, et qu’on ne peut déconstruire sans dévoiler.»

Françoise Vergès, qui a participé au livre, avoue pourtant qu’elle n’est «pas toujours pour la reproduction de ce genre d’images». «Elles peuvent continuer à nourrir des fantasmes ou blesser les personnes qui s’y identifient ou qui y sont identifiées, explique-t-elle. Les femmes et les hommes racisés mis en scène n’ont pas de voix, ils restent des images silencieuses.»La politologue pointe aussi cette question : «Si un collectif de femmes racisées avait constitué ce corpus, il aurait été différent. Mais celui de Sexe, race et colonies existe, il permet de poursuivre le travail critique.» Par cette publication hors norme, les auteurs, tous chercheurs, veulent aussi donner les clés à un public plus large pour «décoloniser les imaginaires». Et montrer le politique au cœur du fantasme.

Sonya Faure

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29 septembre 2018

Fashion Week de Paris

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29 septembre 2018

Dans les coulisses du "Fashion Freak Show" de Jean Paul Gaultier

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Jean Paul Gaultier ne fait plus partie des habitués de la Fashion Week de Paris depuis plusieurs années – mais il fait aujourd’hui son grand retour dans la Ville lumière avec un spectacle théâtral débridé aux légendaires Folies Bergère. Vogue a rencontré le designer pendant les derniers préparatifs de son show excentrique et non-conformiste

Jean Paul Gaultier est confronté à un problème que peu d’autres designers rencontrent : son travail est si connu que les références et plagiats involontaires sont très fréquents. De ses flacons de parfum en forme de buste, aux corsets à bonnets pointus, ses pièces maîtresses font désormais partie d’un langage visuel mondial – une sorte de répertoire post-moderne.

Quand on lui parle de ces hommages accidentels, il sourit. "Eh bien, c’est un compliment, non ?", répond-il en accueillant Vogue dans ses ateliers au cœur de Strasbourg-Saint-Denis. Sa réaction résume parfaitement sa personne : les pieds sur terre, attentif, mais léger et joyeux. Une philosophie au cœur de tout ce qu’il touche – y compris les costumes de son spectacle Fashion Freak Show qu’il s’apprête à nous dévoiler. A mi-chemin entre la revue et le défilé de mode, ce spectacle autobiographique et tapageur sera ouvert au public à partir du 2 octobre au légendaire théâtre des Folies Bergère. Alors que nous pénétrons dans cet espace industriel, une voix aigüe résonne dans la pièce : "Jean Paul ! Tu m’as prise pour un cintre, ou je rêve ?" Cette voix, c’est celle d’Anna Cleveland, runway model et fille de la célèbre Pat Cleveland, qui fait partie du cast très diversifié du spectacle. Elle émerge de derrière un paravent de manière théâtrale, vêtue d’une robe de soirée à sequins bleu électrique, avec une traîne si longue qu’elle repose sur son propre cintre, qui fait partie intégrante du look. Ils éclatent de rire tous les deux. En fin de compte, c’est ça Gaultier : un design qui ne se prend pas au sérieux, mais sérieusement bien coupé. "Je n’ai jamais été très mode solennelle et orthodoxe, et ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre… Je ne veux pas que mes spectacles soient accueillis avec une larme d’émotion, mais avec un petit rire ou un sourire."

Il y a aujourd’hui 42 ans, Gaultier créait une onde de choc dans l’univers de la mode, en présentant des vêtements haute couture en paille et en donnant une touche punk au chic français – sans oublier ses défilés d’hommes en jupe et ses références décomplexées au bondage. Si cette provocation a choqué, elle ne cherchait en aucun cas à contrarier, ce qui lui a valu le surnom d’enfant terrible de la mode. "J’ai toujours aimé les gens bizarres, ceux qui sortent du lot mais qui sont en fait tout aussi beaux – avec une esthétique mixte, des contrastes harmonieux. J’aime l’idée d’un bad boy qui séduit une duchesse", raconte-t-il pour résumer sa vision utopique qu’il a injectée sur les podiums, mais aussi dans la musique (pour la tournée Blond Ambition de Madonna) et dans le cinéma (en créant les costumes du Cinquième Elément de Luc Besson). C’est désormais sur une autre scène qu’il l’emmène, celle des Folies Bergère, la célèbre salle de cabaret où sont passés Joséphine Baker et Charlie Chaplin, et bien d’autres performeurs affriolants. Gaultier a toujours rêvé de s’y produire, et son show s’annonce tout aussi original que la réputation de l’illustre théâtre.

Son spectacle prend la forme d’une rétrospective de la vie du designer : souvenirs personnels, anecdotes pop, vie amoureuse, et amitiés, représentés par des éléments emblématiques revisités de son travail. Epiphanies et traumatismes d’enfance sont également au programme. Son nounours – première muse de Gaultier – fera une apparition (sous une forme encore inconnue) : enfant, il avait opéré sa peluche pour lui greffer des seins coniques, qui obtiendront plus tard le statut d’icones sur le corset de Madonna. Son ancien instituteur est également représenté, sous la forme de gribouillis de costumes qu’on lui confisquait et collait dans le dos pour lui donner une leçon (qui a eu l’effet opposé sur ses camarades de classe).

Chapitre suivant : sa jeunesse déjantée dans les années 1970 au Palace, et sa découverte du punk chic à Londres ; mais aussi le regretté Francis Menuge (décédé du sida dans les années 1990), son partenaire dans la vie comme au travail, qui a joué un rôle essentiel en donnant à Gaultier l’assurance et les conseils stratégiques dont il avait besoin pour lancer sa ligne. Chaque scène fait le récit d’une époque autant que de son histoire personnelle.

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Et ce récit est porté par les vêtements eux-mêmes. "Les vêtements ont le pouvoir de déclencher des souvenirs tout autant que de vraies questions. Ils ont une place centrale dans ce projet." Retravaillés pour s’adapter à la scène, être plus confortables et gagner en théâtralité, ses pièces signatures seront toutes au rendez-vous, plus expressives que jamais : les boudins utilisés pour accentuer les hanches, les épaules et d’autres parties du corps, les costumes de marins, les tenues tendance SM, et bien sûr le menswear qui bouleverse les notions de genre

"J’ai toujours aimé l’idée que, comme les gens, les choses pouvaient avoir une seconde vie ou une deuxième interprétation, une beauté soudaine", explique-t-il au sujet des canettes transformées en bracelets, ou des robes faites en sacs poubelle, pour un résultat très pop’art. "Comme un enfant qui n’a pas encore été conditionné par le jugement de la société et qui ne voit pas de différences entre les choses." Cette vision sans limites a marqué l’ensemble de sa carrière : il a régulièrement choqué le Paris intello en collaborant aussi bien avec Hermès que Coca-Cola Light, ou en faisant défiler des femmes inattendues, comme Björk ou Nabilla.

Et aujourd’hui, son cast ne fait pas exception à la règle, et met en avant des personnes de toutes les tailles, toutes les formes, et tous les talents : le mannequin Anna Cleveland, la diva du cinéma d’art et d’essai Rossy de Palma, Demi Mondaine, une chanteuse que Gaultier a repérée dans The Voice – sans oublier une flopée de strippers et contorsionnistes.

En backstage, Gaultier a fait équipe avec la réalisatrice Tonie Marshall et le compositeur Nile Rodgers pour créer un divertissement authentique et décadent. "C’est ce que les gens veulent. Je me souviens qu’un jour dans les années 90, un inconnu m’a arrêté dans la rue pour me complimenter sur l’un de mes défilés qu’il avait vu à la télé. Il m’a dit : "Le décor ! Les lumières ! C’était incroyable !", et je me suis dit "Les gens veulent juste assister à un bon spectacle."

Et à l’instar du pop’art, son spectacle soulève des questions sur la société qui l’entoure : la première du show destinée à la presse aura lieu en plein milieu de la Fashion Week de Paris, un calendrier dont Gaultier est absent depuis la fermeture de sa ligne de prêt-à-porter en 2014.

Faut-il y voir un message demandant à l’industrie de ralentir ? En tout cas, c’est ce qu’a fait Anna Cleveland : bien qu’elle ait été un top permanent de la Fashion Week par le passé, elle a décliné toutes les offres pour se consacrer entièrement à son rôle au cours des six prochains mois. "C’est un geste d’amitié extrêmement touchant, ce qui est une chose rare", commente le couturier.

Quant à Cleveland, son rôle – Joséphine Baker – est particulièrement touchant : "ma grand-tante était en fait la prof de catéchisme de Joséphine, et elle l’a poussée à tenter sa chance en tant qu’artiste… Elle m’a toujours inspirée", dit-elle, en ajoutant que les murs de sa chambre d’enfant étaient recouverts de posters de la star. Aujourd’hui, "Jean Paul met en valeur une certaine forme de beauté qui nous inspire et ouvre nos horizons." Un message sur le pouvoir de la visibilité qui semble être approuvé par l’équipe entière :

"Nous poursuivons sur la lancée de ce qu’il a toujours cherché à faire : transformer les différences en beauté et célébrer l’individu", explique Raphael Cioffi, scénariste humoristique connu pour ses sketchs à la télé, et qui a écrit le script de la performance. Ce spectacle, qui mélange les genres, "est à l’image de la mode originale et irrévérencieuse : créative, sincère, et surtout, divertissante."

Le Fashion Freak Show de Jean Paul Gaultier, aux Folies Bergère du 2 octobre au 30 décembre 2018

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28 septembre 2018

LES COQUETTES - vu ce soir

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LES COQUETTES

Juliette Faucon, Lola Cès, Marie Facundo

Mise en scène : Les Coquettes

Les Coquettes, c’est bien plus qu’un phénomène… c’est un show unique et moderne, c’est plus que de la musique, plus que de l’humour. Ces trois filles là vont vous mettre K.O. Une présence scénique incroyable, des textes drôles, osés dans lesquels tout le monde se reconnait avec délice.

Elle se moquent d’elles même pour mieux envoyer valser les clichés, flinguent les relous à coups de syncopes féministes et se jouent des conventions pour mieux en rire.

Laissez-vous porter par leurs voix, leurs énergies et partez avec elles à la coquette du monde.

Le saviez-vous ?

 Elle reviennent tout juste d’une tournée de plus de cent dates. Après avoir enflammé l’Olympia la saison dernière, elles sont de retour à Paris pour les soixante dernières représentations de leur spectacle.

« Elles enchantent le public » Elle

« Moderne. Culotté. Glamour. » Le Monde

 « La salle est debout, courez-y » Le Parisien

 « Notre coup de cœur » Le Figaro

« De l’énergie, du pep’s, la salle est debout » Sortir à Paris

« Courez voir ce spectacle vif et décalé » Le Parisien mag

« Une énergie folle. Elles nous font rire aux éclats ! » Version Femina

« Une bulle de fantaisie qui fait du bien. Formidable » Europe 1

« Détonnant, décomplexé, les coquettes sont chouettes »  RTL

« On aime ces trois divas drôles et culottées » LCI

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28 septembre 2018

Vème République

28 septembre 2018

Fashion Week de Paris

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28 septembre 2018

"Plaza Fashion Spirit" au Plaza-Athénée

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C’est l’exposition à voir pendant la Fashion Week de Paris. Jusqu'au 14 novembre l’Hôtel Plaza Athénée mettra à l'honneur, dans son écrin prestigieux, les oeuvres de neuf artistes comme le photographe français Thierry Le Gouès, qui a immortalisé Linda Evangelista pour Thierry Mugler, l’artiste Fabien Mara, qui fait la part belle aux icônes de mode comme Carla Bruni chez Balmain, Yves Saint Laurent ou encore Karen Mulder. Il y aura aussi des clichés vintage des Fifties et Sixties, dont un portrait deBrigitte Bardot place François Ier. Une exposition à ne pas manquer, entre deux défilés, pour tous les férus de mode.

Plaza Fashion Spirit, du 22 septembre au 14 novembre 2018, Hôtel Plaza Athénée, 25 Avenue Montaigne, 75008 Paris

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28 septembre 2018

Nu sur bateau

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