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Jours tranquilles à Paris
27 septembre 2018

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27 septembre 2018

Le vent tourne

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27 septembre 2018

En Birmanie, train à part pour les Rohingya

Minorité rohingya

Si la plupart des Rohingya vivent aujourd’hui au Bangladesh, 300 000 membres de cette minorité musulmane sont toujours en Birmanie. En territoire bouddhiste, ils sont confinés dans des zones délimitées. Une ligne ferroviaire raconte cet apartheid quotidien.

Il est 7 h 30, le coup de sifflet retentit. Dans l’air chaud et poisseux du mois d’août, le petit train rouge et beige s’élance de la gare de Sittwe. Il semble s’extraire péniblement de la végétation luxuriante qui grignote la voie, puis se dirige vers le nord de cette ville de près de 200 000 habitants, capitale de l’Arakan, en Birmanie (aujourd’hui Myanmar). À son bord, seules quatre personnes ont pris place : le conducteur, un mécanicien, et deux contrôleurs. Les passagers ne monteront dans l’unique wagon qu’au premier arrêt, situé en lisière de Sittwe, passé les murs et les barbelés qui marquent l’entrée en zone rohingya.

Ce train, qui traverse quotidiennement les camps et les villages rohingya avant de rejoindre, en trois quarts d’heure, le village bouddhiste de Zaw Pu Gyar, pourrait être une lueur d’espoir, l’un des derniers liens qui subsiste entre les communautés, malgré les déplacés, les exactions et les massacres commis par le pouvoir birman à l’encontre de la minorité musulmane. Mais il n’est que le miroir de l’apartheid qui sévit désormais dans cette région côtière. Autrefois liés, comme en atteste dans la campagne arakanaise leur proximité, des villages de chaque confession, musulmans et bouddhistes, ne se côtoient plus.

Un an après l’attaque de postes de police dans le nord de la région par l’Armée du salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA), une milice ­d’autodéfense de l’ethnie musulmane, et la répression terrible et brutale menée par l’armée birmane, ayant fait au moins 6 700 victimes et abouti à l’exode forcé de 700 000 Rohingya au Bangladesh voisin (quasiment les trois quarts de la population rohingya de Birmanie), rien n’a changé dans le pays aux mille bouddhas.

Ségrégation active

L’ONU, qui a pourtant qualifié les exactions des généraux birmans de « génocide », observe, impuissante, les résolutions se heurter aux menaces de veto chinois. Aung San Suu Kyi, icône de la démocratisation birmane, Prix Nobel de la paix en 1991 et bamar (l’ethnie bouddhiste majoritaire en Birmanie), longtemps restée silencieuse, déclare aujourd’hui soutenir les forces armées, récusant ainsi l’engagement qu’elle avait pris en faveur des minorités du pays au moment de son accession au pouvoir.

Et si la Cour pénale internationale vient de se déclarer compétente pour enquêter sur le crime contre l’humanité que constitue la déportation des Rohingya vers le Bangladesh, il n’est pas dit que cela ait une incidence sur le sort des 300 000 membres de cette minorité restés en Birmanie, pays non-signataire du statut de Rome.

Au premier arrêt, une dizaine de personnes se pressent à bord. La barbe des hommes et les longs voiles colorés des femmes laissent deviner leur appartenance religieuse. Ils embarquent pour un trajet dont ils ne pourront dévier, suivis de près par trois policiers birmans armés de kalachnikovs. « L’escorte, c’est pour qu’il n’y ait pas de problèmes avec les musulmans. Il faut protéger les Birmans des ­Bengalis », explique jovialement Than Min Ko (ses prénom et nom ont été modifiés), l’un des contrôleurs, utilisant le terme communément admis par la population bouddhiste pour désigner les Rohingya, et les exclure, de fait, de la communauté nationale.

Envoyé par le gouvernement pour un détachement de deux ans dans le Rakhine (le nom officiel de l’Arakan), ce Bamar de Rangoun (Yangon) préfère largement sa ville à cette région qui tient son nom de l’ethnie bouddhiste majoritaire dans la province, les Arakanais. Il décrit ces derniers comme « arriérés et détestant les étrangers, même les bouddhistes bamars » ; rappelant ainsi que l’histoire du conflit dans l’Arakan, seul Etat où le parti d’Aung San Suu Kyi n’est pas arrivé en tête aux élections, est aussi celui des Arakanais contre le gouvernement central bamar. Ces différences ne l’empêchent pas de souscrire pleinement à la rhétorique anti-Rohingya, qui a depuis longtemps débordé de l’Arakan pour se diffuser dans le reste du pays. Et cette substitution sémantique n’est qu’une des formes de la discrimination qui touche ceux dont personne n’ose prononcer le nom en Birmanie.

À Sittwe, et plus généralement dans le Rakhine, les Rohingya sont confinés dans des camps et des villages uniquement musulmans depuis juin 2012. Cette année-là, la rumeur du viol et du meurtre d’une femme arakanaise par des Rohingya donne lieu à de violentes émeutes antimusulmanes et au déplacement forcé de 140 000 personnes vers des zones de rétention spécifiquement rohingya, marquant le début d’une ségrégation active dans l’Etat.

Persona non grata en ville, les musulmans ont été expulsés de Sittwe et les commerces qu’ils tenaient ont été fermés ou détruits. Un touriste qui traverserait la cité aujourd’hui n’y verrait aucune trace de la communauté musulmane, alors qu’elle représentait 40 % de la population, si ce n’est la mosquée du centre-ville, condamnée et inaccessible depuis 2012, et qui disparaît peu à peu derrière la végétation.

Survie en autarcie

Sur les onze kilomètres de la ligne Sittwe-Zaw Pu Gyar, sept arrêts se succèdent. La majorité des passagers rohingya descendent au village de Dar Paing, quatrième arrêt, îlot de maisons traditionnelles en bambou, rangées en lignes et entourées de palissades, d’extérieur identique en tout point aux autres villages du Rakhine. Ici, seuls les habits des femmes et le teint plus foncé des habitants rappellent que nous sommes dans un village musulman. Dans l’allée centrale, quelques échoppes servent de point de ralliement et de marché où les Rohingya, tout juste descendus du train, peuvent acheter et vendre le peu de denrées qu’ils produisent. Obligés de survivre en autarcie, les musulmans restent fortement dépendants de l’aide dispensée par les organisations non gouvernementales internationales soumises au bon vouloir des autorités.

« LA PLAIE, C’EST L’OPACITÉ DU SYSTÈME ET LES ACCÈS. » UNE HUMANITAIRE D’ONG

Traditionnellement méfiant quant à toute ingérence étrangère, l’Etat a mis en place des règles de déplacement draconiennes pour les ONG. « La plaie, c’est l’opacité du système et les accès », explique une humanitaire sur place. « Il faut demander des autorisations de déplacement et d’activité tous les mois, pour tout le monde ; et il est impossible de savoir si elles seront acceptées ou refusées et, surtout, pour quelles raisons. Et les documents demandés diffèrent en fonction des ONG : impossible dans ces conditions de s’organiser. Cela ajouté aux restrictions de mouvement des Rohingya, la situation devient parfois intenable. Comment fait-on lorsque certains soins ne peuvent se faire dans les camps et nécessitent une prise en charge dans une structure en ville ? », s’alarme-t-elle.

Alors que le train ralentit à l’approche d’un village, les Rohingya se mettent en rang dans leur compartiment. Le wagon en compte trois. Celui du centre est réservé aux musulmans, surveillés par les policiers armés et maintenus à l’écart des quelques passagers bouddhistes parfois amenés à faire le voyage – ils sont deux ce jour-là. Il faut que le compartiment central soit complet pour qu’un musulman soit autorisé à se tenir debout dans l’espace réservé aux bouddhistes, sous bonne garde, avant d’y être renvoyé sitôt d’autres Rohingya descendus.

Entre chaque arrêt, le contrôleur passe dans le compartiment silencieux encaisser l’argent des billets des nouveaux venus. Il en coûte 100 kyats par personne (environ 5 centimes d’euro), auxquels s’ajoute un montant calculé au prorata de la taille des marchandises que chacun transporte. Dans ce pays bureaucratique par excellence, les tickets sont conservés par le contrôleur, recomptés par un autre agent à l’arrivée du train, puis envoyés à la capitale, Nay Pyi Daw. Les voyageurs, eux, en sont quittes pour une marque au stylo sur la main.

« ON NE PEUT RIEN FAIRE CONTRE LES ROHINGYA À CAUSE DE CE QUE LES NATIONS UNIES APPELLENT LES “DROITS DE L’HOMME”. » UN CONTRÔLEUR DE TRAIN

Poursuivant son trajet à travers l’épaisse végétation, le train passe le camp de Baw Du Pha. Le long de la voie apparaissent des coques de bateau en bois échoués, laissées à l’abandon par les Rohingya depuis qu’ils ont perdu le droit d’approcher la mer. Soumis à une stricte interdiction de déplacement, ils n’ont plus le droit d’accéder à la côte ni d’y amarrer les bateaux qui leur permettaient de pêcher mais aussi de fuir au Bangladesh ou de franchir les quelque 2 000 kilomètres qui les séparent de la Malaisie, par le golfe du Bengale.

L’ONU estime que 170 000 Rohingya ont tenté leur chance à travers la baie entre 2012 et 2016, avec un taux de mortalité alors trois fois supérieur à la traversée de la Méditerranée. Jusqu’en 2015, l’Etat birman fermait les yeux sur ces départs, s’arrangeant bien de ce moyen discret d’éloigner une partie de la minorité honnie. Mais le tollé provoqué par les images de ces boat people contemporains et la pression diplomatique des pays voisins soumis à cette forte vague migratoire ont convaincu les autorités de fermer les voies d’accès et d’exercer un contrôle plus strict.

Terminus anticipé

Arrivé dans une gare désolée, au milieu de la campagne, à l’orée du village bouddhiste de Zaw Pu Gyar, le train marque un dernier arrêt. Alors que le ciel s’assombrit soudain et que la pluie commence à tomber, musulmans et bouddhistes partent chacun de leur côté. « Ici, c’est un village arakanais, il n’y a pas de problème, explique le contrôleur. Juste à côté, par contre, dans le village bengali, il faut faire attention. »

Interrogé sur l’avenir de la région, il ajoute : « Il faudrait qu’ils partent. Mais on ne peut rien faire contre eux à cause des Nations unies et de ce qu’ils appellent les “droits de l’homme”. » Récupérées par la propagande nationaliste et autarcique du régime, les dénonciations de crimes de guerre par l’ONU sont vues comme autant de preuves de l’ingérence d’un Occident plus occupé à défendre les « terroristes musulmans » que l’Etat de droit birman « attaqué de toutes parts ».

Le train ne repartira pour Sittwe qu’une heure et demie plus tard. « Cela donne assez de temps à chacun pour finir ses affaires avant de rentrer », explique le contrôleur en mâchant la noix de bétel que vient de lui apporter une serveuse du café où il est installé. Jusqu’à 2017, la ligne continuait encore sur huit kilomètres, mais l’effondrement du pont enjambant le cours d’eau à l’extérieur du village empêche toute avancée.

Comme souvent dans la région, les versions divergent quant à la raison de ce terminus anticipé. Si un humanitaire sur place explique que les autorités n’ont pas remis en service le reste de la ligne car il n’y a pas de village bouddhiste sur le reste du trajet, le contrôleur estime, lui, que seul le manque d’investissements empêche la reconstruction du pont. Alors, d’ici là, c’est cet arrêt au milieu de nulle part qui fait office de terminus.

Le train repart, les mêmes passagers sont à bord pour le trajet retour. Quand les pagodes de Sittwe apparaissent enfin à l’horizon, le train finit son voyage. « Au-delà, il n’y a plus de Bengalis, explique le contrôleur Than Min Ko. Ils sont interdits dans la ville. » Un rayon de soleil perce entre les nuages épais, les derniers passagers musulmans descendent du wagon et disparaissent dans un passage aménagé entre deux barbelés. Retour dans une prison à ciel ouvert, illusion de liberté dans un parcours en circuit fermé.

27 septembre 2018

29 femmes en Explosion

sabrinainvitationbis

Vernissage samedi, 29 sept. à 14:00-19:00 - Galerie Oberkampf 103 rue Saint-Maur, 75011 Paris

L'orgasme est l'émotion la plus intime que l'humain peut expérimenter et pourtant, il est au centre de multiples questionnements.

Est-ce tabou de parler de l'orgasme féminin? Est-il possible de capturer l'orgasme féminin dans une forme artistique? Dans l'art, l'orgasme est-il beau ou érotique ? Une pression grandissante s'exerce-t-elle sur les femmes à assurer et assumer cette explosion libératrice de jouissance? Une société moderne peutelle encore aujourd'hui s'acharner à encadrer et limiter le plaisir des femmes ?

Jeune photographe franco-allemande basée à Paris, je tente d'apporter des réponses à ces questions à travers "Women in Explosion".

Dans cette série, j'ai voulu saisir huit femmes en immersion, développant des mouvements fluides dans une atmosphère surréaliste. 8 visions de l'orgasme entre moments d'extase, mort, métamorphose et renaissance.

"Women in Explosion" constitue le résultat de deux années de travail intense durant lesquels je me suis plongée dans mon sujet; j'ai ainsi rencontré des femmes prêtes à relever le défi de ma série et me suis engagée à trouver les moyens de traduire leur vision de l'orgasme. Cette conversation sans tabou a donné naissance aux 8 photographies et témoignages que je vous présente aujourd'hui.

Au moyen de la photographie, mon ambition est de donner aux femmes la liberté de s'exprimer pour partager leurs désirs, leurs sensations et de révéler la puissance de leur corps. Une manière de rappeler que l'art, sur un sujet aussi intime, peut jouer pleinement son rôle émotionnel mais aussi social.

Je me réjouis de partager ces émotions avec vous.

Jugez par vous-même et donnez-moi votre avis !

A bientôt!

Sabrina

http://www.sabrinakleinas.com/

29 septembre au 04 octobre de 14h-19h

Entrée libre

sabrina

WOMEN IN EXPLOSION

 29 septembre au 4 octobre 2018

Tous les jours de 14H à 19H

Women in Explosion : L’orgasme féminin au cœur d’une série de portraits photographiques.

L’orgasme est l’émotion la plus intime que l’humain peut expérimenter, et il reste tant de questions auxquelles il nous faut répondre.

Est-ce tabou de parler de l’orgasme féminin? Est-il possible de capturer l’orgasme féminin dans une forme artistique? Dans l’art, l’orgasme est-il beau ou érotique ? Une pression grandissante s’exerce-t-elle sur les femmes à assurer et assumer cette explosion libératrice de jouissance? Une société moderne peut-elle encore aujourd’hui s’acharner à encadrer et limiter le plaisir des femmes ?

A travers “Women in Explosion”Sabrina Kleinas, jeune photographe franco-allemande basée à Paris, tente d’apporter des réponses à ces questions.

Women in Explosion: L’orgasme féminin au coeur d’une série de portraits photographiques. L’orgasme est l’émotion la plus intime que l’humain peut expérimenter, et il reste tant de questions auxquelles il nous faut répondre.

Est-ce tabou de parler de l’orgasme féminin? Est-il possible de capturer l’orgasme féminin dans une forme artistique? Dans l’art, l’orgasme est-il beau ou érotique ? Une pression grandissante s’exerce-t-elle sur les femmes à assurer et assumer cette explosion libératrice de jouissance? Une société moderne peut-elle encore aujourd’hui s’acharner à encadrer et limiter le plaisir des femmes ?

A travers “Women in Explosion”Sabrina Kleinas, jeune photographe franco-allemande basée à Paris, tente d’apporter des réponses à ces questions.

“Women in Explosion”saisit huit femmes en immersion, développant des mouvements fluides dans une atmosphère surréaliste. Huit visions de l’orgasme qui permettent à Sabrina Kleinas de nous donner à voir dans le même temps une variété de moments d'extase, entre mort, métamorphose et renaissance.

“Women in Explosion”constitue le résultat de deux années de travail intense durant lesquels Sabrina Kleinas s’est plongée dans son sujet, a rencontré des femmes prêtes à relever le défi de cette série et s’est engagée à trouver les moyens de saisir et traduire leur vision de l’orgasme. Une conversation sans tabou qui a donné naissance à ces huit photographies et témoignages.

Au moyen de la photographie, Kleinas poursuit l’ambition de donner aux femmes la liberté de s’exprimer pour partager leurs désirs, leurs sensations et de révéler la puissance de leur corps. Une vision où l’art joue pleinement son rôle émotionnel mais aussi social.

 Contact

 mail@sabrinakleinas.com | www.sabrinakleinas.com

explosion

sabrina1

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27 septembre 2018

Paris : la ville va multiplier les urinoirs dans la rue

urinoir

Après la polémique apparue cet été sur l’emplacement d’un uritrottoir sur l’île St-Louis, l’adjoint chargé de la propreté a annoncé que de nouveaux modèles allaient être testés.

Pas question de renoncer aux uritrottoirs. Cet été, une polémique a animé les rues tranquilles de l’île St-Louis. En cause : l’uritrottoir rouge installé quai d’Anjou (IVe), et démonté depuis la mobilisation des riverains. Mais quatre autres uritrottoirs ont été installés à Paris, notamment boulevard de Clichy (XVIIIe), place Henri-Frenay à côté de la gare de Lyon (XIIe), et square Tino-Rossi (Ve).

Interpellé ce mardi par le groupe LRI, qui regrette ces implantations dans des lieux parisiens historiques et demande des uritrottoirs moins colorés et adaptés à tous (hommes, femmes, enfants…), l’adjoint chargé de la propreté Mao Péninou a réaffirmé la volonté de la ville de multiplier ce type de matériel dans la ville.

Et ce n’est pas chose facile ! « Nous avions annoncé l’installation de 50 sanisettes Decaux supplémentaires mais seules 42 ont pu être implantées tant les contraintes techniques sont nombreuses », regrette l’adjoint.

A défaut de pouvoir déployer plus de sanisettes, la mairie de Paris a engagé des discussions avec le groupe JCDecaux pour qu’il ajoute des urinoirs à ses sanisettes.

Par ailleurs, d’autres modèles d’uritrottoirs vont faire leur apparition sur le bitume parisien pour encourager les fêtards et autres parisiens peu précautionneux à se soulager proprement plutôt que d’uriner n’importe où. « Nous allons continuer à installer des urinoirs à rigole comme nous l’avons fait quai de Valmy ou place de la République où de nouveaux sanitaires sont aussi testés », a détaillé Mao Péninou. De nouvelles expérimentations auront lieu dans les prochains mois.

27 septembre 2018

Mylène Farmer

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Charlie Hebdo

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Fashion Week de Paris

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Vélos

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