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Jours tranquilles à Paris
31 décembre 2018

2018 se meurt !

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31 décembre 2018

Affichage sauvage

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31 décembre 2018

Floriane de Lassée - Eglise St Merri

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Lorsqu’une femme indienne se marie, elle devient la propriété de sa belle-famille et n’appartient plus à la sienne propre. Ancestralement, si l’époux mourrait, elle devait le suivre dans l’au-delà. La Sati est l’acte des veuves hindoues s’immolant sur le bûcher funéraire de leurs maris afin de remplir leur rôle d’épouse.

L’interdiction de cette pratique séculaire en 1829 n’aura pas suffi à changer le quotidien des femmes. Même si aujourd’hui, les veuves ne sont plus sacrifiées, comme Jules Verne le décrivait dans « le Tour du monde en 80 jours », la tradition continue de façon pernicieuse. Dans le meilleur des cas, une veuve devient l’esclave de sa belle mère, et souvent par « malchance », un accident de cuisine, une chute d’escaliers ou encore une attaque à l’acide fait disparaître l’indésirable. Laissant à la belle-mère l’honneur d’élever ses petits-enfants orphelins. Le plus souvent dans l’Inde moderne, les femmes veuves ou non, restent encore soumise au diktat de la société pourtant en plein bouleversement. Lors du décès de l’époux, lors d’un viol, d’un divorce ou pour un simple désir d’autonomie financière, les femmes n’ont souvent d’autres choix que de disparaître physiquement ou socialement. Leur statut reste fondamentalement inchangé, cadenassé par le carcan des traditions : c’est la Sati moderne.

Chaque photographie synthétise, dans une composition recherchée, des éléments symboliques et acquiert une profondeur qui provoque l’introspection et la méditation chez le spectateur. Le caractère allégorique du feu à la fois purificateur et passeur, la lumière crépusculaire qui correspond à l’heure de la réflexion, le decorum empreint de solitude, tout invite à la prise de conscience des combats à mener pour le respect des libertés individuelles à l’échelle de l’humanité.

Cette progression déceptive oblige à relire l’image et fait apparaître la force esthétique des photographies prises en 2016 au Rajasthan (état du nord-ouest de l’Inde) où Floriane de Lassée s’est rendue pour témoigner de la condition féminine alarmante.

Cette série a été réalisée en 2016 au Rajasthan, état du nord-ouest de l’Inde.

https://www.florianedelassee.com/

31 décembre 2018

J'aime bien...

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31 décembre 2018

La crise sociale oblige Emmanuel Macron à se réinventer

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Par Françoise Fressoz - Le Monde

Victime de la verticalité qu’il a érigée en système, le chef de l’Etat ne se relèvera pas indemne de l’épisode des « gilets jaunes ». S’il nie tout tournant, il va pourtant devoir changer de cap.

Un tournant ? Que nenni. Comme tous ses prédécesseurs confrontés à une grosse secousse au cours de leur quinquennat, Emmanuel Macron n’assume en rien l’idée qu’il lui faudrait radicalement changer non seulement de méthode, mais aussi de cap après le mouvement des « gilets jaunes ». Pas plus que Nicolas Sarkozy, après la crise financière de 2008, ou François Hollande, après sa conversion à la politique de l’offre, le président de la République ne veut apparaître en porte à faux avec la promesse de sa campagne.

Il entend toujours transformer le pays en rompant avec le « vieux monde » et en refondant le modèle social avec l’aide de la société civile. « Il n’y a pas de tournant, mais un changement de méthode », a assuré le premier ministre, Edouard Philippe, dans un entretien aux Echos, le 18 décembre. Une antienne répétée à loisir par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

Dans le discours, tout est fait pour entretenir l’idée que les 10 milliards d’euros de mesures mises sur la table le 10 décembre pour éteindre l’incendie ne sont pas le énième duplicata des opérations de redistribution engagées depuis 1968 par les gouvernements aux abois. La hausse de la prime d’activité et la défiscalisation des heures supplémentaires traduiraient la valorisation du travail voulue par le candidat Macron ; la politique de l’offre ne serait pas fondamentalement remise en cause. Tout serait en cohérence avec les fondamentaux du macronisme. Tout, sauf le recul sur la CSG et le déficit budgétaire, que le gouvernement tente de dégonfler en le présentant comme temporaire. A quelques contorsions près, l’honneur est sauf.

Triple rapport de force

La tactique de l’exécutif est compréhensible : dans les sondages d’opinion, Emmanuel Macron est tombé très bas. Seule résiste une poignée de fidèles : 20 % à 25 % qui lui ont fait confiance lors du premier tour de la présidentielle. Les perdre par un changement de discours ou de ligne et c’en serait fini. Emmanuel Macron fait le même calcul que Nicolas Sarkozy : il préserve son socle, coûte que coûte, en espérant l’élargir plus tard. Mais, en réalité, il n’est plus sûr de rien. Privé de garde-fou, victime de la verticalité qu’il a érigée en système, il est devenu tributaire d’un triple rapport de force qui, aujourd’hui, ne lui est guère favorable.

Le premier, c’est celui que va tenter de lui imposer le « peuple », à travers le débat citoyen, qui va commencer à la mi-janvier, pour s’achever deux mois plus tard. Deux mois durant lesquels la plupart des réformes risquent d’être gelées pour ne pas compromettre l’exercice. L’idée de mouvement inhérente au macronisme est donc menacée. Plus fondamentalement, les tensions apparues entre l’Elysée et la commission nationale du débat public, à propos de l’organisation des débats, montrent à quel point l’enjeu est perçu comme menaçant par le chef de l’Etat.

« Le grand débat ne devra pas détricoter les décisions prises depuis dix-huit mois », a averti Benjamin Griveaux, tandis que le gouvernement lance en pâture le référendum d’initiative citoyenne comme une réponse à la crise démocratique sur laquelle avait surfé le candidat Macron. A tout prendre, cet aspect institutionnel apparaît moins risqué à traiter que le volet fiscal et économique de la révolte, qui a déjà déconstruit les fondamentaux du macronisme. La fiscalité écologique, qui scellait l’alliance Macron-Hulot, a été mise à bas. Et la redistribution, qui ne faisait pas partie des priorités présidentielles, est en train de détrôner le concept d’émancipation que promouvait le candidat Macron.

La rapidité et la facilité avec lesquelles les syndicats de policiers ont obtenu jeudi 21 décembre la promesse d’une revalorisation salariale (120 euros à 150 euros net supplémentaires par mois d’ici un an), assortie d’un calendrier de négociation pour le paiement des heures supplémentaires (21,8 millions d’heures), illustre l’état du rapport de force avec les corps intermédiaires. Les syndicats tiennent leur revanche : ils vont enfin être écoutés, notamment dans les secteurs où leurs revendications apparaissent légitimes. Personne ne peut contester que les policiers, qui sont sur les dents depuis plusieurs mois, à cause du mouvement des « gilets jaunes », mais aussi du terrorisme, ont droit au rattrapage salarial.

Mais alors que dire des personnels hospitaliers, en tension depuis des années, ou encore des enseignants, bien moins rémunérés que leurs voisins européens ? « La différence entre décembre 2017 et décembre 2018, c’est que la France croit un peu plus au Père Noël », constate l’économiste Jean Pisani-Ferry. Du coup, chacun va chercher à remplir sa hotte du mieux qu’il peut, en profitant du fait que le président se trouve dans l’incapacité d’émettre un discours unificateur.

Dernière de la classe

Cette nouvelle donne n’a évidemment pas échappé au reste de l’Europe, où se joue le troisième rapport de force. A peine élu, Emmanuel Macron avait mis en scène la rupture avec ses prédécesseurs : lui réduirait le déficit et entreprendrait les réformes structurelles pour jouer main dans la main avec l’Allemagne et « refonder » l’Europe. Las. Dix-huit mois plus tard, c’est l’échec. Empêtrée dans ses problèmes internes, l’Allemagne n’a pas répondu aux avances et Macron s’est mis dans les pas de ses prédécesseurs : à son tour, il fait le choix du déficit, au point que la France sera, en 2019, la dernière de la classe.

Comme si le mouvement des « gilets jaunes » avait ramené le président aux fondamentaux français : un pays éminemment singulier, farouchement attaché à l’égalité, mais toujours enkysté dans le chômage de masse. Avec le ralentissement de la croissance, Emmanuel Macron a aujourd’hui très peu de chances de ramener le taux de chômage de 9 % à 7 % d’ici à la fin de son mandat, comme il l’avait promis. Du coup, il s’expose au même risque que François Hollande, ce qui serait un comble. La crise l’oblige à se réinventer.

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31 décembre 2018

Le parquet de Tokyo maintient Carlos Ghosn en garde à vue jusqu’au 11 janvier

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Par Philippe Mesmer, Tokyo, correspondance - Le Monde

L’ex-président du constructeur japonais Nissan reste au centre de détention de Kosuge et va continuer d’être interrogé sur les accusations d’abus de confiance aggravé.

Carlos Ghosn reste en garde à vue. Le tribunal de Tokyo a accepté lundi 31 décembre une demande du parquet de prolonger de dix jours la détention de l’ex-président du constructeur japonais Nissan. M. Ghosn va rester au centre de détention de Kosuge, dans le nord-est de Tokyo, jusqu’au 11 janvier.

Il va continuer d’être interrogé sur les accusations d’abus de confiance aggravé. Le parquet lui reproche d’avoir transféré à Nissan « des pertes sur des investissements personnels », en l’occurrence sur des dérivés de devises au moment de la crise financière de l’automne 2008, pour un montant à 1,85 milliard de yens (14,6 millions d’euros).

Pour se sortir de ses difficultés et notamment répondre aux exigences de garantie de la banque Shinsei qui gérait ses affaires, Carlos Ghosn avait obtenu l’aide financière d’un ami et homme d’affaires saoudien, Khaled Al Juffali, entre autres vice-président du puissant groupe E.A. Juffali & Brothers et président de Nissan Gulf, une co-entreprise établie en octobre 2008 par Nissan pour soutenir ses activités de ventes et de marketing en Arabie saoudite, à Abou Dhabi, au Koweït et à Barheïn.

Par la suite, entre 2009 et 2012, 14,7 millions de dollars (12,8 milliards d’euros) prélevés sur une « réserve du PDG » établie par Nissan, ont été transférés en trois fois sur un compte bancaire de Nissan Gulf. Les procureurs de Tokyo soupçonnent ces versements d’avoir été une forme de remerciement pour M. Al Juffali.

Tenter d’arracher des aveux

Selon les avocats de M. Ghosn, l’ex-président nie. D’après lui, il « s’agissait du paiement du travail effectué pour le compte de Nissan », notamment une action de lobbying auprès des autorités et de la famille royale saoudiennes.

La prolongation de la détention doit permettre aux procureurs de tenter d’arracher des aveux à M. Ghosn car étayer une accusation d’abus de confiance reste difficile. Il faut qu’elle réponde à trois critères, le non-respect par le PDG de ses obligations officielles, un enrichissement personnel ou au profit d’un tiers et un comportement portant préjudice à l’entreprise. Dans l’affaire Ghosn, l’enquête s’annonce complexe car elle suppose des investigations en Arabie saoudite et sur des faits vieux d’une dizaine d’années.

Carlos Ghosn est derrière les barreaux depuis le 19 novembre. Il avait été arrêté une première fois pour avoir minoré les montants de ses revenus dans les déclarations aux autorités boursières nippones entre 2010 et 2015. Il était pour cela resté en garde à vue pendant vingt-deux jours.

A l’issue, il avait été mis en examen puis arrêté de nouveau, pour des faits similaires mais entre 2016 et 2018. Cette fois la garde à vue n’avait duré que dix jours, les juges ayant estimé le 20 décembre qu’il était inutile de prolonger les interrogatoires sur une affaire semblable à la précédente.

Une libération le 11 janvier incertaine

Mais M. Ghosn n’avait pas eu le temps de déposer une demande de libération sous caution. Le bureau d’enquête spéciale du parquet de Tokyo, en charge de son dossier, avait alors invoqué d’autres charges pour l’arrêter à nouveau.

Sa libération le 11 janvier n’est pas certaine. Le parquet peut l’arrêter de nouveau. S’il ne l’arrête pas, comme il est mis en examen, il peut être maintenu en prison en attendant la première audience de son procès, une pratique courante dans l’Archipel. Il pourrait également bénéficier d’une libération sous caution. Une telle décision revient au tribunal.

Son conseiller et ex-directeur délégué de Nissan, l’Américain Greg Kelly, en a bénéficié le 25 décembre. Arrêté en même temps que M. Ghosn et également mis en examen dans l’affaire des revenus non déclarés, il a pu sortir de prison contre le versement d’une caution de 70 millions de yens et avec notamment interdiction de quitter le Japon.

31 décembre 2018

Marguerite Duras

31 décembre 2018

Têtes anciennes...

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31 décembre 2018

Affaire Benalla - saison 2 : L’ex-conseiller a eu des échanges réguliers avec Macron

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Dans un entretien publié sur Mediapart dans la nuit de dimanche à lundi, Alexandre Benalla assure avoir échangé régulièrement des messages avec Emmanuel Macron, notamment sur les gilets jaunes.

Alexandre Benalla a affirmé dimanche à Mediapart avoir continué à échanger régulièrement avec Emmanuel Macron, via la messagerie Telegram, depuis son licenciement de l’Élysée, précisant avoir conservé la preuve de ces échanges sur son téléphone portable. La présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l’ancien chargé de mission depuis son licenciement cet été après sa mise en cause pour des violences le 1er mai.

« Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable », déclare M. Benalla dans cet entretien mis en ligne dans la nuit de dimanche à lundi. « Nous échangeons sur des thématiques diverses. C’est souvent sur le mode "comment tu vois les choses ?". Cela peut aussi bien concerner les gilets jaunes, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité », des échanges du type qu’il avait déjà avec le chef de l’État quand il était son homme de confiance à l’Élysée. Il ajoute échanger aussi de manière régulière avec d’autres membres de la présidence, comme il l’avait déjà affirmé ces derniers jours dans un courrier adressé à l’Élysée.

« Lien coupé » depuis l’affaire des passeports diplomatiques

Ces échanges ont eu lieu jusqu’aux récentes révélations de Mediapart sur son utilisation d’un passeport diplomatique pour des voyages d’affaires en Afrique. « Là, le lien est coupé », selon lui. Après ces révélations, le ministère des Affaires étrangères a saisi le procureur de la République qui a ouvert une enquête pour « usage sans droit » de passeports diplomatiques. Alexandre Benalla, qui a récemment effectué plusieurs voyages en Afrique et rencontré des dirigeants, affirme aussi avoir toujours rendu compte au président ou à son entourage de ses faits et gestes.

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Passeports diplomatiques. La nouvelle affaire Benalla

« J’explique que j’ai vu telle personne, je détaille les propos qui m’ont été rapportés et de quelle nature ils sont. Après, ils en font ce qu’ils veulent. Y compris le président de la République, qui est informé en direct », dit-il. L’Élysée avait insisté mardi sur le fait que M. Benalla n’était « pas un émissaire officiel ou officieux » de la présidence. « Je suis un élément extérieur qui veut du bien au mec (Emmanuel Macron) qui lui a fait confiance ».

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« On continue à me solliciter, alors je continue à répondre »

« J’aurais pu claquer la porte et passer à autre chose. Mais on continue à me solliciter, alors je continue à répondre ». « Cela dérange un certain nombre de personnes, qui sont puissantes et qui font comme si le président était sous curatelle. Ils lui font faire des conneries phénoménales », accuse l’ex-chargé de mission.

Passeports de Benalla. Le parquet de Paris ouvre une enquête

Il raconte enfin que début octobre, une personne de l’Élysée lui a rendu des effets personnels et ses passeports diplomatiques dans une rue près du Palais avec pour seule consigne : « Tu ne fais pas de bêtises avec ». « Si on ne veut pas que j’utilise ces passeports, il n’y a qu’à les désactiver et les inscrire à des fichiers », plaide-t-il, précisant les avoir utilisés pour entrer dans « une dizaine de pays » depuis l’automne. « Quand vous voyagez à l’étranger avec un passeport diplomatique, l’ambassade de France est au courant que vous arrivez », assure-t-il. L’Élysée et le Quai d’Orsay ont affirmé n’avoir pas été informés de l’utilisation de ces passeports et avoir réclamé à Alexandre Benalla leur restitution. Le Télégramme

31 décembre 2018

Crazy Horse Saloon

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