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Jours tranquilles à Paris
11 novembre 2019

La Turquie va expulser vers la France 11 jihadistes français

ALERTE-Turquie-France: La Turquie va expulser  vers la France 11 jihadistes français qui voulaient rejoindre l’Etat islamique (Gouvernement turc)

La Turquie s’apprête a expulser 11 jihadistes français capturés en Syrie, ainsi que plusieurs autres Européens (10 Allemands) accusés de rejoindre l’État islamique, annonce le ministre turc de l’Intérieur.

Un jihadiste américain a déjà été expulsé aujourd’hui vers les Etats-Unis.

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9 novembre 2019

Ankara menace de renvoyer dans leurs pays des djihadistes étrangers emprisonnés en Turquie

Le président Erdogan avait affirmé jeudi que plus de 1 150 membres de l’organisation Etat islamique étaient enfermés dans les geôles turques.

Le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu, a affirmé, vendredi 8 novembre, que son pays allait renvoyer à partir de lundi les membres étrangers de l’organisation Etat islamique (EI) détenus dans les prisons turques. Il n’a précisé ni les modalités ni les pays qui seraient concernés par une telle opération.

Le président, Recep Tayyip Erdogan, avait déclaré jeudi que plus de 1 150 membres de l’EI étaient actuellement incarcérés dans les prisons turques. Son gouvernement appelle régulièrement les pays européens à reprendre leurs ressortissants qui ont intégré les rangs de l’EI en Syrie.

Mais les gouvernements européens sont, a minima, peu enclins à les récupérer, notamment pour des raisons de sécurité et d’impopularité. Le sort des anciens soldats de l’EI, enfermés en Irak, avec les Kurdes ou en Turquie, est pris avec beaucoup de pincettes par les capitales occidentales.

Le sort épineux des anciens soldats de l’EI

Lundi, M. Soylu avait déclaré que la Turquie renverrait les combattants étrangers de l’EI dans leurs pays, même si ces derniers leur retiraient leur nationalité. Reste la question de savoir comment la Turquie compte s’y prendre pour renvoyer une personne dans un pays dont elle ne serait plus techniquement ressortissante.

Longtemps soupçonnée d’avoir laissé les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie au début du conflit en 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l’EI, a rejoint en 2015 la coalition antidjihadiste. Mais Ankara a été accusée ces dernières semaines d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste et alliées des pays occidentaux.

Mercredi, Recep Tayyip Erodgan avait déclaré que la Turquie avait capturé l’épouse d’Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef de l’EI tué par un commando américain fin octobre.

1 novembre 2019

Le groupe Etat islamique confirme la mort de son chef Abou Bakr Al-Baghdadi et nomme son successeur

Le chef de l’organisation djihadiste a été tué dans une opération menée par les Etats-Unis le 26 octobre. L’EI a désigné son nouveau dirigeant : Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi.

L’organisation Etat islamique (EI) aura attendu cinq jours avant de confirmer la mort de son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi, tué dans une opération menée par les Etats-Unis près du village de Baricha, dans le nord-ouest de la Syrie, le 26 octobre.

« O musulmans, O moudjahidine, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr Al-Baghdadi », a déclaré l’organisation terroriste dans un message audio posté sur l’application Telegram, donnant par ailleurs le nom de son successeur : Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi. L’EI a affirmé que l’assemblée consultative de son organisation avait prêté allégeance à ce dernier en tant que « commandeur des croyants » et nouveau « calife des musulmans ».

Dans son enregistrement audio, d’une durée de sept minutes, l’organisation appelle également à venger la mort de son chef, en menaçant spécifiquement les Etats-Unis de représailles.

Publication d’extraits du raid ayant tué Baghdadi

Plus tôt dans la journée, les autorités américaines ont rendu publics des extraits vidéos de l’opération ayant mené à la mort du chef djihadiste, épilogue d’une chasse à l’homme qui a duré neuf ans.

Après l’annonce de la mort du chef de l’EI, la présidence américaine hésitait quant à l’éventuelle publication d’extraits de la vidéo. Donald Trump s’était d’abord contenté de publier sur Twitter une photo du chien qui a été légèrement blessé et qui a rendu, selon les mots du président américain, « des services incroyables » mais dont l’identité devait rester « protégée ».

En 2011, l’administration Obama s’était refusée à publier les images de l’assaut ou du corps d’Oussama Ben Laden. « Je serai franc, la publication des photos d’Oussama Ben Laden après cette fusillade est sensible, et nous évaluons la nécessité de le faire », avait alors déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. La question était de savoir si une telle publication « sert ou dessert nos intérêts, pas seulement ici mais dans le monde entier ».

Homme le plus recherché du monde

La mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi a mis fin à mille neuf cent quarante-deux jours d’une chasse à l’homme classée par Donald Trump comme « une priorité absolue » de la lutte antiterroriste.

Après plusieurs tentatives manquées pour l’interpeller, aux dires des autorités irakiennes, l’étau s’était resserré ces dernières semaines autour du chef djihadiste grâce à des informations sur son lieu de résidence fournies par deux de ses proches. L’ultime pièce d’un puzzle reconstitué, étape par étape, par les Etats-Unis.

Homme le plus recherché du monde, il était considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d’attentats sanglants dans plusieurs pays.

« Calife » autoproclamé en 2014 ayant un temps présidé aux destinées de 7 millions de personnes en Irak et en Syrie, Abou Bakr Al-Baghdadi est mort « comme un chien », a affirmé, dimanche, le président américain.

Le « califat » territorial avait été défait après la chute, en mars, de Baghouz, dernier réduit de l’organisation djihadiste dans l’est de la Syrie, mais le groupe EI reste actif dans plusieurs régions du monde.

1 novembre 2019

ALERTE-EI-USA: L’Etat islamique appelle à venger la mort de son chef

Dans un enregistrement audio, l’Etat islamique confirme la mort de son chef Abou Bakr el-Baghdadi et annonce le nom de son successeur, Al-Hachimi Al-Qourachi.

Le groupe terroriste appelle à venger la mort d’al-Baghdadi et menace spécifiquement les Etats-Unis.

28 octobre 2019

Mort de Baghdadi

daesh

daesh mort

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28 octobre 2019

Analyse - La mort de Baghdadi, un succès qui ne dissipe pas les interrogations sur la stratégie américaine

Par Gilles Paris, Washington, correspondant

La nature de l’opération dans laquelle est mort le chef de l’organisation Etat islamique, menée en coopération sur le terrain avec les Kurdes, souligne les risques du retrait des forces spéciales américaines du nord de la Syrie.

Dans un geste presque enfantin, Donald Trump n’avait pu se contenir. « Quelque chose d’énorme vient tout juste de se produire ! », avait-il écrit sur son compte Twitter, samedi 26 octobre au soir.

Aussitôt, son service de presse avait promis « une importante annonce » pour le lendemain matin 9 heures à la Maison Blanche, tandis que l’identité de la personne tuée lors d’un raid américain en Syrie et suspectée d’être Abou Bakr Al-Baghdadi, chef et fondateur de l’organisation Etat islamique (EI), était en cours de confirmation par le Pentagone.

« Il est mort comme un chien, il est mort comme un lâche », a assuré dimanche Donald Trump, qui a suivi l’opération en direct par le biais de caméras embarquées par des forces spéciales. Le président des Etats-Unis a raconté dans le détail les derniers instants du chef djihadiste, décrivant un Baghdadi retranché dans un tunnel sans issues avec trois de ses enfants pris en otages, tués dans la détonation de la ceinture explosive qu’il portait.

Des chiens et un robot

« Il pleurait, pleurnichait, il n’est pas mort en héros », a poursuivi le président, qui avait auparavant rappelé longuement les horreurs et le niveau de violence inouï pratiqués par la nébuleuse terroriste. Des chiens et un robot, a-t-il précisé, ont été utilisés dans cette dernière phase. L’explosion a provoqué un effondrement partiel du tunnel selon lui.

DONALD TRUMP : « ON NE VA PAS LÀ EN FRAPPANT LA PORTE, “TOC TOC TOC, PUIS-JE ENTRER ?” »

Le président des Etats-Unis a indiqué s’être rendu dans la « Situation Room » de la Maison Blanche à 17 heures, samedi, pour assister à l’intégralité de l’opération, qu’il s’est fait un plaisir manifeste de narrer. Donald Trump a ainsi raconté le plastiquage de l’entrée du complexe où Abou Bakr Al-Baghdadi s’était réfugié – « parce qu’on ne va pas là en frappant à la porte, “toc toc toc, puis-je entrer ?” » Le président a remercié la Russie, l’Irak, la Syrie, la Turquie et ses alliés kurdes pour l’aide fournie, les deux premiers pour avoir permis sans encombres l’acheminement des forces spéciales américaines par les airs.

Cette annonce est une excellente nouvelle pour le président des Etats-Unis, en peine de succès en dehors des frontières américaines et fragilisé par une mise en accusation par la Chambre des représentants. Donald Trump est en effet accusé d’avoir usé de son pouvoir, en gelant une aide américaine à l’Ukraine, pour obtenir de Kiev des enquêtes visant ses adversaires politiques.

La mort d’Abou Bakr Al-Baghdadi lui permet, espère-t-il, de conforter sa stature présidentielle en obtenant un résultat similaire à l’élimination du fondateur d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden, sous le mandat de Barack Obama, en 2011, même si Abou Bakr Al-Baghadadi n’a jamais représenté pour l’opinion américaine l’équivalent du responsable des attentats du 11-Septembre. En répondant aux questions, dimanche, Donald Trump a pourtant tenté de relativiser l’importance du premier en assurant que « personne n’avait entendu parler de lui » avant ces attentats. Il a ravivé une vieille controverse en assurant qu’il avait plaidé avant tout le monde pour son élimination.

Point final

Donald Trump peut désormais assurer que le résultat du raid de samedi met un point final à la destruction de l’EI engagée par son prédécesseur, Barack Obama, à partir d’août 2014 mais dont il revendique l’exclusive paternité.

Après les chutes successives des symboles du califat proclamé par Abou Bakr Al-Baghdadi que furent les villes irakienne et syrienne de Mossoul et de Rakka, cette destruction s’est achevée territorialement en avril avec la prise de son dernier réduit, la localité de Baghouz, près de la frontière avec l’Irak.

L’argument d’une mission désormais accomplie a été avancé avant même la mort du fondateur du califat pour justifier, le 7 octobre, le retrait des forces spéciales américaines qui avaient été déployées pour encadrer les alliés kurdes, en première ligne dans le combat contre l’EI. Donald Trump n’a pas été avare en rodomontades, assurant ainsi le 16 octobre : « J’ai capturé l’EI. [L’ancien secrétaire à la défense James] Mattis a dit que cela prendrait deux ans. Je les ai capturés en un mois. »

La nature de l’opération américaine pourrait cependant souligner les risques de ce retrait, notamment l’importance de la coopération sur le terrain avec des éléments kurdes. Donald Trump a d’ailleurs semblé faire partiellement machine arrière en décidant de maintenir des forces américaines pour tenir les puits de pétrole présents dans le nord-est de la Syrie. Il a justifié cette décision en expliquant qu’il souhaitait priver l’EI de moyens financiers.

Prudence

Un rapport de l’inspecteur général du Pentagone sur la lutte contre l’EI a en effet souligné, en août, que, selon lui, l’organisation « se ressaisit » en Syrie, en dépit des communiqués de victoire du président. « Malgré la perte de son » califat territorial « l’EI en Irak et en Syrie a renforcé ses capacités d’insurrection en Irak et a repris des forces en Syrie », a-t-il averti.

Le rapport notait, deux mois avant le retrait d’octobre, que la diminution déjà engagée du nombre de forces spéciales avait eu un impact en rendant plus difficile la tâche de conseiller les alliés locaux sur le terrain et en privant les Etats-Unis de la possibilité de surveiller des zones considérées comme de potentielles sources de recrutement permettant au groupe de reconstituer ses effectifs.

Un précédent incite également à la prudence. Les premiers succès de l’EI, à la fin 2013, avaient été traités par le mépris par l’administration de Barack Obama. Dans une formule malheureuse qui n’avait cessé par la suite de le poursuivre, le président démocrate avait qualifié le nouveau groupe d’« équipe B » par rapport à Al-Qaida au détour d’un portrait publié par le New Yorker paru en février. Quatre mois plus tard, les miliciens d’Abou Bakr Al-Baghdadi prenaient Mossoul et menaçaient brièvement les abords de Bagdad, permettant à leur chef de proclamer le califat.

room

La photo du locataire de la Maison-Blanche qui regarde l’opération conduite en Syrie par les forces spéciales américaines a été publiée sur Twitter. C’est lors de cette mission que le chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, s’est tué, comme l’a annoncé Donald Trump plus tôt dans la journée.

Le directeur des réseaux sociaux de la Maison-Blanche, Dan Scavino, a diffusé sur Twitter le cliché de Donald Trump qui surveille l’opération américaine dans le gouvernorat d’Idlib, en Syrie, au cours de laquelle Abou Bakr al-Baghdadi a été éliminé.

La photo a été prise dans la «situation room».

​Sont également présents le vice-Président Mike Pence, le conseiller à la sécurité nationale Robert O'Brien, le secrétaire à la Défense Mark Esper, le général Mark Milley, chef d'état-major des armées, et le général de brigade Marcus Evans, directeur adjoint aux opérations spéciales et à l'antiterrorisme.

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Mort de Baghdadi : l’EI a toujours su par le passé survivre à la disparition de ses dirigeants

Par Allan Kaval

Après la mort du « calife » autoproclamé samedi, le groupe djihadiste va devoir trouver une personnalité susceptible de maintenir sa cohésion sans sombrer dans des luttes de succession.

Le soulagement, mais nul triomphalisme en Syrie et en Irak, où la mort du chef de l’organisation Etat islamique (EI) a été accueillie avec prudence alors que les cellules clandestines du groupe djihadiste sont toujours actives et que le chaos provoqué par le retrait des forces américaines du nord-est syrien et par l’offensive militaire turque fait craindre une remontée en puissance de l’EI.

Si la mort de son chef laisse une organisation qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été les années précédentes, l’EI n’a jamais disparu depuis la perte de son territoire. Le groupe a toujours su par le passé anticiper et survivre à la disparition de ses dirigeants en attendant des jours meilleurs. Depuis le Jordanien Abou Moussab Al-Zarkaoui, tué en 2006, à Abou Omar Al-Baghdadi, mort en 2010, puis Abou Bakr Al-Baghdadi, tué samedi.

La veille de la mort du « calife » autoproclamé, un responsable des forces antiterroristes kurdes de Syrie affirmait que quel que soit l’état de décrépitude des capacités opérationnelles de l’EI, l’intervention turque en Syrie représentait pour les djihadistes une opportunité majeure.

« Nous contrôlions les anciennes régions de Daesh [acronyme arabe de l’EI] avec l’appui de la coalition. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus chaotique avec les affrontements au nord, l’arrivée des forces du régime, notre attention qui est détournée de la lutte contre les terroristes… Ils peuvent se réorganiser et c’est une mauvaise nouvelle pour Paris, Londres, Berlin, pour le monde entier. On nous a mis dans la position de devoir combattre sur deux fronts à la fois. »

Luttes de succession

D’après un autre responsable sécuritaire rencontré quelques jours après le début de l’intervention turque, des premiers mouvements de regroupements de cellules dormantes de l’EI avaient déjà été enregistrés dans des régions périphériques afin de mener des attentats et des attaques ciblées contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), l’alliance à dominante kurde qui contrôle de larges parts du nord-est syrien.

Côté irakien, c’est la déstabilisation de l’est de la Syrie avec, à la clé, l’ouverture du gigantesque camp de réfugiés et de détenus d’Al-Hol, où sont gardés des milliers de prisonniers et de membres de familles de l’EI, ainsi que des mouvements de populations marquées par un degré important d’affiliation à l’EI qui font craindre le pire.

« La question n’est pas de savoir si un nouveau conflit contre Daesh va éclater mais quand… », prévenait à la mi-octobre le général peshmerga kurde irakien connu sous le nom de guerre de Cheikh Ali et chargé de la frontière du Kurdistan autonome avec la Syrie : « Nous avons commencé à nous coordonner avec le gouvernement central qui a déployé de son côté des forces armées afin de bloquer la frontière. Ils sont très inquiets car ils savent qu’ils n’ont aucun moyen d’exercer un contrôle total au milieu du désert et que Daesh a toujours des partisans dans l’ouest de l’Irak. »

Reste pour le groupe djihadiste à trouver une personnalité susceptible de maintenir sa cohésion et de fédérer les différentes filiales nées de l’expansion de l’EI ces dernières années sans sombrer dans des luttes de succession. Il est d’ailleurs probable qu’Abou Bakr Al-Baghdadi a désigné un successeur depuis un certain temps.

Outre la région irako-syrienne qui l’a vu naître, l’organisation reste active au Yémen, aux Philippines, en Asie, et surtout en Afrique, où de la Somalie au Nigéria, l’EI continue d’étendre ses ramifications.

27 octobre 2019

Baghdadi est mort

etat islamique

Donald Trump a annoncé, dimanche 27 octobre, la mort du dirigeant de l'organisation Etat islamique (EI) Abou Bakr Al-Baghdadi. Le président américain, qui avait publié dans la nuit un tweet annonçant "quelque chose d'énorme", a officialisé la nouvelle lors d'une conférence de presse organisée à la Maison Blanche. Suivez les derniers développements, en direct avec franceinfo.

 Un tweet sibyllin de Trump. Comme il en a l'habitude, le président américain a d'abord communiqué via son compte Twitter. "Quelque chose d'énorme vient de se passer", a-t-il simplement écrit dans un message. Plus tard, d'autres tweets ont été postés sur son compte, sans aucun rapport. 

 Des spéculations dans les médias américains. Dans la nuit de samedi à dimanche, les chaînes de télévision américaines CNN et ABC ont fait état d'un raid visant Abou Bakr Al-Baghdadi, chef autoproclamé des jihadistes de l'Etat islamique. Selon CNN, des tests sont en cours afin de pouvoir confirmer formellement sa mort. De leur côté, les forces kurdes ont fait état dimanche matin dans un communiqué d'une opération "historique", résultat d'une coopération avec les Etats-Unis.

 Al-Baghdadi annoncé mort plusieurs fois. La dernière apparition d'Al-Baghdadi remonte à une vidéo de propagande du 29 avril. Il s'agissait de la première preuve de vie depuis cinq ans. Depuis la fondation, en juillet 2014, du "califat" autoproclamé du groupe Etat islamique à Mossoul, en Irak, son chef a été annoncé mort à plusieurs reprises.

27 octobre 2019

L’INFO DE LA NUIT: Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat islamique, aurait été tué lors d’une opération américaine en Syrie

Plusieurs médias américains annoncent la mort du chef de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération de l'armée américaine dans le nord-est de la Syrie.

Selon les sources d’ABC, le chef de l’EI, aurait fait exploser sa veste d'explosifs pour se suicider.

Pour l’heure, cette mort déjà annoncée plusieurs fois dans le passé, notamment par les Russes et lors de combats près de Tikrit (Irak) en avril 2010, n’est pas confirmée officiellement. Des tests d’ADN sont en cours. Mais Donald Trump doit faire une annonce « très importante » depuis la Maison-Blanche à 14 heures (heure de Paris).

Donald Trump, qui comme à son habitude, a publié un message sur Twitter : « Quelque chose d'énorme vient de se passer ! ».

Pour rappel, il y a 9 jours, le 18 octobre, les juges antiterroristes français ont émis un mandat d’arrêt international visant Abou Omar al-Baghdadi.

17 octobre 2019

58 des 59 attentats déjoués depuis six ans l’ont été grâce au renseignement humain

Par Jacques Follorou

Alors que la France a justifié la construction et le financement de puissants outils de surveillance et de collecte de données, c’est l’intervention d’une source humaine qui permet quasiment à chaque fois d’éviter le pire.

C’est un simple chiffre répété à l’envi par le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, depuis l’attaque intervenue, le 3 octobre, à la Préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts. « Cinquante-neuf attentats ont été déjoués sur le territoire français depuis six ans », a-t-il indiqué à maintes reprises.

On devine aisément son objectif en livrant cette information : montrer l’ampleur du travail accompli face à la menace terroriste. Mais en la révélant, le ministre a aussi, sans s’en rendre compte, démoli un argument avancé depuis des années par l’Etat pour étendre ses moyens de surveillance.

Il apparaît en effet que, sur ces cinquante-neuf attentats déjoués, cinquante-hui ont été évités, selon une source du ministère de l’intérieur, grâce à du renseignement humain. L’un des derniers projets d’attentat déjoué par les services visait l’une des zones les plus protégées de la capitale, aux abords du palais de l’Elysée et de la place Beauvau, siège du ministère, une perspective qui a fait frémir le pouvoir politique.

Si c’est la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui a centralisé les investigations sur ces tentatives d’attentats, elle a pu être alimentée en renseignement par le Service central du renseignement territorial (SCRT), la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP) ou même par les gendarmes.

L’irruption des ingénieurs dans le monde des espions

Le rôle essentiel joué par le renseignement humain dans la protection du pays invalide un dogme défendu depuis des années. La France a, comme d’autres puissances, justifié la construction et le financement massif de puissants outils de surveillance et de collecte de données au nom d’une lutte efficace contre le terrorisme.

Dans chacun de ces cinquante-huit cas, des techniques souvent classiques sont venues soutenir l’enquête, mais seulement en qualité de support. Et si ces moyens technologiques, y compris de services étrangers, ont pu, en amont, faire naître des soupçons, c’est l’intervention d’une source humaine qui, à chaque fois, a apporté l’élément central et la plus-value permettant d’éviter le pire.

Ce distinguo entre renseignement humain et technique n’est pas une simple question de sémantique. Il a fixé le contenu de la politique publique de renseignement en France et il a conditionné l’architecture légale du pays en matière de surveillance.

La révolution d’Internet, au début des années 2000, avait laissé croire aux principales agences de renseignements occidentales que pour se protéger du danger terroriste il fallait avant tout être capable de surveiller le plus grand nombre de données de communication, nationales et internationales. Un credo renforcé par les attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, qui ont marqué une profonde rupture en matière de culture de renseignement. Considérée comme plus fiable, plus exhaustive et plus rassurante, la technique a prévalu sur une source humaine, jugée plus aléatoire. Ce fut l’irruption des ingénieurs dans le monde des espions.

La justification de la lutte contre le terrorisme

Cette évolution a eu des conséquences majeures au sein des services de renseignement. Les services techniques, traditionnellement cantonnés à des tâches peu valorisantes, sont devenus des acteurs incontournables de l’espionnage.

En France, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) concentre l’ensemble des moyens français de surveillance des communications au sein de sa Plateforme multimodale (PTM), créée en 2008 et considérée aujourd’hui, avec la dissuasion nucléaire, comme le deuxième pilier de la sécurité nationale. La PTM est mutualisée avec les principaux services du pays, la DGSI, les douanes ou la direction du renseignement militaire, même si chacun conserve des moyens propres.

Le sujet mis sur la place publique par Christophe Castaner fait écho aux dires de l’ancien contractuel de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, Edward Snowden. Selon lui, les vastes systèmes de surveillance bâtis par les principales démocraties occidentales ne servent pas, en premier lieu, à lutter contre le terrorisme.

Ces moyens techniques sont avant tout utilisés en matière d’espionnage économique ou politique ou de contre-prolifération. Pourtant, les dispositifs légaux qui encadrent ces outils et leur financement ont été justifiés, face aux opinions et aux élus, par la seule lutte antiterroriste.

« Extension de la surveillance de masse »

Fin octobre 2018, Edward Snowden, qui n’était pas qu’un simple contractuel mais bien l’un des concepteurs du système de surveillance mondiale de la NSA, pouvait ainsi déclarer : « La surveillance ne protège pas des actes terroristes ; elle a, en revanche, une utilité pour la collecte de renseignements après que l’acte a été commis (…).

La question que les Français devraient se poser, ajoutait-il, comme toute personne appartenant à un pays dont le gouvernement étend la surveillance de masse malgré son coût et son inefficacité, est : pourquoi poursuivons-nous dans cette voie alors que nous pourrions investir ces ressources dans des moyens traditionnels qui sauvent des vies. »

15 septembre 2019

ALERTE-USA-Terrorisme: Donald Trump annonce la mort d’Hamza ben Laden, fils d’Oussama ben Laden

Le président américain, Donald Trump, confirme la mort d’Hamza ben Laden, l’un des fils d'Oussama ben Laden, et présenté colle son successeur à la tête d’Al Qaïda. Il a été tué lors d’une opération de contre-terrorisme menée par les États-Unis dans la zone pakistano-afghane. La presse américaine l’avait annoncé fin juillet. C’est dont maintenant officiel.

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Donald Trump confirme la mort d’Hamza, fils d’Oussama Ben Laden

Il était présenté comme son héritier à la tête d’Al-Qaida et considéré comme le probable successeur de l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri à la tête de l’organisation terroriste.

Sa mort avait été annoncée à la fin juillet par le New York Times, NBC News et la BBC. Mais pas confirmée. Jusqu’au samedi 14 septembre. Dans un communiqué publié sur le site de la Maison Blanche, Donald Trump a confirmé la mort d’Hamza Ben Laden, fils préféré d’Oussama Ben Laden, présenté comme son héritier à la tête d’Al-Qaida, et considéré comme le probable successeur de l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri à la tête de l’organisation terroriste.

Opération américaine

« Hamza Ben Laden, le haut responsable d’Al-Qaida et fils d’Oussama Ben Laden, a été tué lors d’une opération de contre-terrorisme menée par les Etats-Unis dans la région de l’Afghanistan-Pakistan », déclare le président américain, sans préciser la date exacte de cette opération. « La perte d’Hamza Ben Laden ne prive pas seulement Al-Qaida de son autorité et de sa connexion symbolique à son père, mais sape également d’importantes activités opérationnelles du groupe », a-t-il ajouté. « Hamza Ben Laden a planifié et travaillé avec divers groupes terroristes », a encore déclaré Donald Trump.

Fin août, le ministre de la défense, Mark Esper, avait été le premier responsable américain à s’exprimer publiquement sur la mort d’Hamza Ben Laden. Interrogé lors d’une interview télévisée pour savoir si ce dernier était bien mort, le chef du Pentagone avait alors répondu : « C’est ce que je comprends. » Mais il avait refusé de s’étendre sur la question. « Je n’ai pas les détails. Et si je les avais, je ne suis pas sûr que je pourrais les partager avec vous », avait-il déclaré.

Déchu de sa nationalité saoudienne

Considéré comme le successeur désigné d’Oussama Ben Laden, fondateur du réseau à l’origine des attentats du 11 septembre 2001, Hamza Ben Laden, âgé d’une trentaine d’années, se trouvait au côté de son père en Afghanistan avant les attentats et figurait sur la liste noire américaine des personnes accusées de « terrorisme ». Oussama Ben Laden a été tué lors d’un assaut des forces spéciales américaines contre une propriété au Pakistan, en mai 2011.

Washington avait offert en février une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de retrouver Hamza Ben Laden. Quinzième de la vingtaine d’enfants d’Oussama Ben Laden, fils de sa troisième femme, il avait été déchu en mars de sa nationalité saoudienne.

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