Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
12 juin 2020

J'achète breton...

jachete breton

Publicité
11 juin 2020

Pluie et inondation : les Côtes-d'Armor, le Finistère et le Morbihan placés en vigilance orange

Les cumuls d’eau attendus sont de l'ordre de "40 et 60 mm en 24 heures et peuvent atteindre localement les 70 mm en 24 heures", prévient Météo France.

Une dépression se creuse au large de la Bretagne et occasionne des pluies significatives sur l'ouest de la France. Les Côtes-d'Armor, le Finistère et le Morbihan sont placés en vigilance orange pluie-inondation par Météo France, selon le dernier bulletin publié jeudi 11 juin à 6 heures. Les cumuls d’eau attendus sont de l'ordre de "40 et 60 mm en 24 heures et peuvent atteindre localement les 70 mm en 24 heures", prévient Météo France.

Dans la journée, des rafales de vent entre 70 et 80 km/h sur le littoral et entre 60 et 70 km/h dans les terres sont attendues sur ces départements. Des orages peuvent également se produire dès le milieu de la nuit et jusqu'à la mi-journée. Les départements limitrophes sont également concernés par des pluies conséquentes et sont placés en vigilance jaune pluie, précise Météo France.

Cet "épisode pluvieux temporairement intense" donnera "des cumuls de pluies en 24 heures correspondants aux cumuls mensuels moyens pour un mois de juin", souligne l'institut météorologique.

10 juin 2020

Tir de missile prévu dans le ciel finistérien : “un gaspillage” pour les associations

Un tir de missile aura lieu dans le ciel breton, nécessitant plusieurs essais. Des zones de restriction sont mises en place et concernent notamment la navigation dans une zone dédiée. Associations et collectifs prévoient une journée d'actions ce mercredi 10 juin, dans plusieurs villes de la région.

Par Emilie Colin

Un tir de missile doit avoir lieu dans le ciel du Finistère, entraînant plusieurs essais prévus ce mois de juin, jusqu'à la mi-juillet explique le ministère de la Défense, sans pour autant donner plus de détails. "Ces activités opérationnelles et essais de système d'armes qui sont liés à la dissuasion nucléaire sont couverts par le secret Défense et ne feront pas l'objet d'une communication détaillée" explique-t-on.

Il s'agit "d'activités opérationnelles classiques qui se tiennent dans le cadre de la remontée en puissance des SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins) suite à leur sortie d'indisponibilité périodique pour entretien et réparation".

Des actions contre ce tir

Plusieurs associations et collectifs s'insurgent. Des actions sont prévues le mercredi 10 juin, dans plusieurs villes bretonnes : Penmarc'h, Saint-Malo, Rennes, ou encore Lannion. "Dans le respect des règles sanitaires et par petits groupes" précise Roland Nivet, porte-parole du Mouvement pour la Paix.

Là, on nous offre en cadeau de déconfinement, la reprise de tirs de missile M51. Roland Nivet

Il voit dans ce tir un immense gaspillage. "Aujourd'hui, avec ce que l'on vient de vivre, l'épidémie, on était en droit de s'attendre plutôt à un plan d'urgence du côté hospitalier ou à des investissements pour l'écologie et la protection de la planète." Il ajoute : "Un missile M51, cela coûte 120 millions d'euros. 120 millions d'euros c'est le salaire brut annuel de 7500 infirmières ou 24 000 respirateurs médicaux...Chaque M51 porte six bombes atomiques dont chacune peut détruire une ville comme Paris en quelques secondes."

La France est signataire du traité de non-prolifération nucléaire qui prévoit dans son article 6 le désengagement nucléaire complet et négocié. Dans la réalité, depuis deux ans, elle s'engage dans un programme de 'modernisation' avec un renouvellement de sa flotte de sous-marins, avec un coût de 7 milliards par an. Nous on dit, il y a autre chose à faire aujourd'hui, comme protéger la vie humaine."

Dans un communiqué, la fédération Anti-Nucléaire Bretagne y voit "une obscénité, en ces temps de pandémie : sachant que chaque essai coûte plus de 120 millions d’Euros et que la Loi de programmation militaire augmente son budget de plusieurs milliards ces prochaines années alors que la Santé, la Culture et l’Education manquent cruellement de moyens." Elle réclame de son côté "l’arrêt immédiat de l’exploitation de l’énergie nucléaire et l’arrêt des programmes de recherche et de développement pour cette technologie."

Un périmètre de sécurité

Des zones réglementées temporaires (ZRT) et zones dangereuses temporaires (ZDT) sont mises en place au large de la ville de Penmarc'h, interdisant tout survol aérien pendant les tirs. La navigation sera également régulée pendant cette période. Un arrêté a été publié par la préfecture maritime et détaille ces règles qui s'appliquent depuis le 8 juin, jusqu'au 8 juillet.

Consulter l'arrêté de la préfecture maritime sur les zones de restriction pendant le tir

La région a déjà connu ce genre d'essais, en 2018, 2016 mais aussi en 2013. A cette époque, le tir avait été un échec, le missile explosant en plein vol.

7 juin 2020

Consommateur local

consommer local

6 juin 2020

Départ pour la Bretagne... définitivement (mais je reviendrai quelques fois à Paris !)

bretonne

Publicité
5 juin 2020

Morbihan - La Gacilly aura son festival photo cet été

festival la gacilly

la gacilly

Initialement prévu du 1 juin au 30 septembre, le festival photo de La Gacilly se déroulera finalement du 1 juillet au 31 octobre. Photo archives Le Télégramme

En écho au congrès mondial de l’union internationale pour la conservation de la nature à Marseille, l’édition 2020 du festival photo de La Gacilly devait avoir pour thème principal la biodiversité. Le coronavirus a emporté le congrès mondial… et le festival morbihannais a choisi de décaler sa programmation 2020 à 2021. Mais l’événement est maintenu. Il vient d’obtenir le feu vert de la préfecture.

18 photographes

Le festival se décale d’un mois vers l’automne, du 1er juillet au 31 octobre, par rapport à ses dates habituelles. Il adapte aussi sa programmation avec un titre festif, « Viva Latina ! ». Onze photographes du Brésil, Équateur, Chili, Mexique ou Argentique (qui faisaient partie de la programmation 2020) seront présentés. Parmi eux, la référence brésilienne Sebastiao Salgado. Tous sont fortement engagés dans leur photographie, que ce soit artistiquement ou politiquement. Trois expositions seront encore plus directement liées à l’environnement, évoquant les océans, les abeilles et… les réserves naturelles du Morbihan. Enfin, les trois lauréats du concours, soutien à la jeune photographie, seront mis en valeur dans la galerie du Garage.

Trois circuits

L’édition 2020 n’aura pas tout à fait la dimension habituelle : 18 au lieu de 26 photographes. Mais 600 photos grand format tout de même (au lieu d’un bon millier). Mais il investira les mêmes espaces extérieurs que les années précédentes et sera donc plus aéré.

Pour que la visite puisse se faire en « sécurité et sérénité », les expositions seront organisées en trois circuits indépendants, avec un sens de visite, et des panneaux suffisamment espacés pour laisser du temps et de l’espace à chacun de lire les textes et cartels.

En savoir plus : festival-lagacilly.com

5 juin 2020

Finistère - Il va falloir s’habituer aux méduses en Bretagne

Depuis plusieurs semaines, les méduses, dont d’impressionnants spécimens, prolifèrent dans le sud de la Bretagne. Certaines espèces occasionnent de vilaines piqûres comme récemment à La Torche. Un phénomène qui va devenir de plus en plus habituel sur les côtes bretonnes.

Il est 14 h ce dimanche 24 mai, Vanessa est heureuse. Après deux mois d’abstinence, la jeune surfeuse brise les chaînes du confinement et retrouve l’océan. Grand soleil à La Torche, sur la commune de Plomeur (29) mais la température de l’eau n’excède pas les 17°C. La sportive enfile sa combinaison. La session est chouette, Vanessa prend quelques belles vagues. Elle quitte le fameux spot bigouden à 16 h 30. Deux heures plus tard, les démangeaisons commencent, elles sont localisées « au niveau du front ». La nuit, tout s’accélère. Son visage gonfle littéralement. « Au matin, ce n’était pas beau à voir, j’étais défigurée façon Elephant Man », raconte la Penmarchaise. Verdict : c’est une piqûre de méduse. Son médecin lui prescrira de la cortisone et un antihistaminique qu’elle prend encore aujourd’hui. Il faudra attendre deux jours pour qu’elle désenfle. « Dans l’eau, je n’ai rien vu, rien senti », confie-t-elle.

Ce genre de mésaventure n’est pas très fréquent. Sauf que depuis le week-end de Pentecôte, le risque s’est multiplié avec l’arrivée en nombre de méduses sur nos plages. Le Sud-Bretagne est particulièrement touché. Les témoignages et photos pullulent sur les réseaux sociaux.

Les méduses piquent notre curiosité. Il ne faut pourtant pas s’en approcher, encore moins les toucher. Distanciation physique hautement recommandée.

« Même mortes, elles conservent leur toxicité »

« Toutes les méduses ont un pouvoir urticant. Même mortes, elles conservent leur toxicité plusieurs jours », rappelle Dominique Barthélémy, conservateur adjoint en charge du milieu vivant à Océanopolis. En cas de contact, « il faut éviter de rincer à l’eau douce mais plutôt à l’eau de mer. On conseille de mettre du sable sur la brûlure et ensuite de racler avec un bout de carton/plastique pour décoller les tentacules de la peau », indique le spécialiste.

« Depuis le mois d’avril, nous avons observé la présence de plusieurs espèces de méduses mais surtout celle de la famille des rhizostoma, précise Dominique Barthélémy, on les trouve assez couramment sur la côte atlantique. Elles peuvent atteindre un mètre de long. Elles sont impressionnantes mais ce ne sont pas forcément les plus urticantes. La surfeuse citée a dû être piquée par une petite méduse ».

Surpêche et changement climatique

Même si on ne peut pas parler d’arrivage massif, comment expliquer ce type de prolifération ? « Cela peut être lié aux conditions météorologiques et notamment aux vents de nord-est que l’on a connu pendant la dernière quinzaine de mai. Ils ont peut-être eu une influence sur la courantologie dans le golfe de Gascogne et ont favorisé la remontée de méduses. C’est une supposition ». C’est qui est certain, c’est qu’il va falloir apprendre à cohabiter avec. « On sait que les populations de méduses sont en expansion, c’est lié à la surpêche et au changement climatique pour certaines espèces. La présence de méduses sur nos côtes risque d’être de plus en plus régulière », annonce le scientifique.

La durée de vie de ces animaux gélatineux n’a pas de quoi rassurer. Elle varie de quelques mois à plusieurs années mais « il existe des méduses quasi immortelles, capable de régénérer leurs tissus », précise Dominique Barthélémy.

5 juin 2020

Erdeven

t4 (2)

4 juin 2020

RENAULT - Lorient - Fonderie de Bretagne : Le Drian aurait mis sa démission dans la balance

Dans son édition de mercredi, le Canard Enchaîné affirme que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, aurait mis sa démission dans la balance, pour préserver la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56), dont Renault avait annoncé, dans un premier temps, la fermeture. Le jeudi 28 mai, « le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, menaçait d’abandonner le Quai d’Orsay et de claquer la porte du gouvernement », écrit l’hebdomadaire, dans un article intitulé « Le chantage breton de Le Drian ». Le ministre aurait fait savoir au président de la République et au Premier ministre que cette fermeture serait « inacceptable » et aurait fait le siège de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, afin que celui-ci « demande à Renault de renoncer purement et simplement » à cette décision.

Le lendemain, les salariés de Caudan apprenaient que la Fonderie de Bretagne ne serait pas fermée, ni vendue. Toutefois, deux jours plus tard, le président de Renault a déclaré que « la Fonderie de Bretagne n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault ».

1 juin 2020

Histoire - Le tourisme balnéaire révolutionne le littoral breton

saint malo

En Bretagne, c’est Saint-Malo qui fait figure de pionnière pour la mode des bains de mer. Ici, la grève de Bon-Secours en 1922. Collection Alain et Claudine Lamour

Serge Rogers

Au cours du XIXe siècle, le littoral breton voit apparaître les premières stations balnéaires. Un bouleversement pour ces territoires, jusque-là dévolus aux activités productives, qui vont être profondément transformés…

Apparue au XVIIIe siècle en Angleterre, la mode des bains de mer va se propager en moins de cent ans sur toutes les côtes européennes. En France, le premier établissement accueillant les baigneurs ouvre dès 1785 à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Activité vantée pour ses vertus médicinales, ce sont d’abord les villes thermales qui attirent ces premiers touristes. « En effet, la mode de l’hydrothérapie marine lancée dès 1730 par Richard Russell conduit des Anglais à venir se baigner et parfois s’établir en Bretagne à partir de 1815, quand la paix est assurée avec leurs voisins », explique l’historien François de Beaulieu. Ces prémices sont également fortement liées au thermalisme, très développé à l’époque, comme l’écrivent les historiens Philippe Clairay et Johan Vincent : « Les sources minérales font l’objet au début du XIXe siècle d’une fréquentation importante et des débuts d’une mondanité clanique autour de cercles de buveurs d’eau. Or, il est attesté que ce public, choisi, de curistes, jouera plus tard un rôle dans l’émergence des stations balnéaires ». Ainsi, c’est à Saint-Malo que voit le jour, en 1835, le premier établissement de bains de mer breton, autour de la source minérale de Vaugarni, située près du Rosais (lieu-dit qui donnera son nom à l’une des plages de la cité corsaire).

cancale

Un bouleversement du paysage

« La balnéation n’est pas inventée et expérimentée par les populations locales, elle est importée […] par une élite acculturée, poursuivent les deux historiens. Parmi [elle] se trouvent primitivement des aristocrates, à l’origine des premiers aménagements et de la première villégiature balnéaires ». Des villas sortent de terre sur le littoral, entraînant le début d’un bouleversement du paysage. « Au tournant du XIXe siècle, le littoral breton est un territoire dévolu aux activités productives qui attire peu l’attention des artistes ou des populations privilégiées, note la géographe Caroline Le Calvez. L’habitat est essentiellement constitué de petites villes-ports, souvent très anciennes, situées en fond de baies ou d’estuaires ». Rapidement, ce nouvel habitat apparaît autour de Dinard, Le Croisic ou sur la presqu’île de Guérande… « Les riches oisifs éprouvent rapidement un besoin de loisirs complémentaires car le bain proprement dit est on ne peut plus rapide, précise François de Beaulieu. Les établissements qui proposent des bains d’eau de mer chauds deviennent rapidement des casinos et le cœur de la vie mondaine de la bonne société. La station balnéaire naît ainsi ».

Voir et être vu

Avant d’investir le front de mer, ce sont les hauteurs qui sont « colonisées » par ces nouveaux touristes. « La plage, aux premiers temps de cette villégiature, n’a d’intérêt esthétique qu’en tant que décor, précisent Philippe Claray et Johan Vincent. Plus que son voisinage immédiat, c’est sa vue que recherchent les villégiateurs, autant qu’ils désirent être vus. »

Il faut attendre la deuxième génération des stations balnéaires, à partir de la fin du XIXe siècle, pour que l’urbanisation s’approche des plages. « Celles-ci attirent les Parisiens désirant acquérir une maison de villégiature et des notables bretons dont la résidence principale se situe à moins de 50 km, leur permettant ainsi de profiter tout au long de l’année du bord de mer », écrivent Alain et Claudine Lamour. À côté des villages historiques, de nouveaux quartiers voient ainsi le jour pour accueillir cette nouvelle population : les touristes. D’autant que leur nombre ne fait que croître avec le développement des lignes de chemins de fer, qui desservent dès cette époque ces nouvelles stations du littoral breton. Le train et les billets à tarif réduit vont même démocratiser l’accès à la mer. Un engouement qui se confirme lors de la création des congés payés en 1936. Après les villas bourgeoises, d’autres types de logements émergent : les hôtels, les campings puis, après la Seconde Guerre mondiale, l’habitat collectif.

Pour en savoir plus

« Le développement balnéaire breton, une histoire originale » de Philippe Clairay et Johan Vincent, Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, n°115-4, 2008.« Les vacances en Bretagne (1815-1914) » de François de Beaulieu, Bécédia. bcd.bzh/becedia/fr« Le littoral balnéaire (1850-2012) »

de Caroline Le Calvez, evolution-paysage.bretagne-environnement.org « L’histoire des stations balnéaires bretonnes » d’Alain et Claudine Lamour, Micéa, 2019.

Publicité
Publicité