Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
12 mai 2020

Vannes et sa femme

breatagne33

Publicité
10 mai 2020

Bretagne

bretagne56

10 mai 2020

La réouverture des plages attendra

Ces dernières heures, les élus et les préfectures ont planché sur les protocoles de réouverture des plages en mode dynamique. Les choses avancent mais il faudra attendre quelques jours pour poser à nouveau les pieds sur l’estran.

En Bretagne, on guette avec impatience la signature du décret ministériel qui permettra de mettre en musique, d’une manière réglementaire, cette reconquête du littoral. « Il devrait tomber dans les heures à venir », confiait, samedi, Dominique Cap, maire de Plougastel-Daoulas (29) et président finistérien de l’Association des maires de France (AMF). « Vendredi, j’étais très optimiste. Je pensais qu’on allait pouvoir rouvrir notre littoral lundi. Aujourd’hui, je sais qu’il faudra faire preuve de patience et attendre plusieurs jours. »

Dans le Finistère, 114 communes littorales pourraient être concernées. À présent, le préfet souhaite que l’ouverture des plages soit traitée à l’échelle de l’intercommunalité. « Apparemment, poursuit Dominique Cap, on ne va pas assister à une ouverture massive de notre côte, mais à certains sites. À mon avis, ce n’est pas la bonne solution. On va se retrouver avec beaucoup de monde en certains endroits. Et des difficultés à gérer cette promiscuité. » On sait déjà que des mesures restrictives ont été retenues : fermeture des plages la nuit, interdiction d’y consommer de l’alcool, limitation des groupes aux personnes vivant dans un même foyer (dans la limite de dix) et autorisation des pratiques sportives individuelles uniquement.

Nouvelle réunion lundi dans le Morbihan...

Dans le Morbihan, une soixantaine de communes sont concernées par cette réouverture du littoral. « Une réunion téléphonique est prévue, lundi, entre les maires et le préfet qui joue un rôle moteur dans ce qu’on essaye d’imaginer, explique Yves Bleunven, président de l’AMF 56 et maire de Grand-Champ. On a des plages très grandes, comme à Erdeven ou Plouhinec, où organiser un usage dynamique sera facile et permettra aux adeptes des sports nautiques ou aux randonneurs de s’adonner à leur passion. On a aussi de plus petites plages, comme Conleau, à Vannes, ou à Arzon, où les choses seront différentes. Mais toujours pas question de s’agglutiner sur des serviettes. Ça sera interdit jusqu’à nouvel ordre. » Yves Bleunven pense que, d’ici à cet été, et suivant la situation sanitaire, les choses évolueront dans le bon sens. « On va aussi traiter la problématique de l’accès à l’eau dans l’intérieur des terres : les lacs, les étangs, mais aussi la Laïta et le Scorff et les autres cours d’eau », conclut-il.

... et dans les Côtes-d’Armor

Dans les Côtes-d’Armor, on compte également une soixantaine de communes littorales. « Le préfet a déjà pris contact avec certains élus, annonce Armelle Bothorel, présidente de l’AMF 22 et maire de La Méaugon. Les choses avancent. Une réunion est prévue, lundi, entre le préfet et le président des huit intercommunalités du département. On attend avec impatience le décret qui nous permettra d’avancer dans un cadre légal. Je pense qu’il faudra attendre le milieu de semaine pour retrouver la côte. Les dérogations, une par commune, en fonction de leurs problématiques spécifiques, devraient être accordées dans les jours à venir. » Pas de précipitation donc. « En revanche, on peut envisager, dès lundi, l’ouverture de nos sentiers côtiers et ceux qui bordent nos plans d’eau intérieurs », poursuit la présidente de l’AMF 22, qui en appelle à l’esprit de responsabilité des Bretons.

Des appels à manifester ce lundi sur les plages

Ces derniers jours, de plus en plus de banderoles « Rendez-nous la mer » ont fleuri sur le littoral breton. Et des appels à manifester illégalement, ce lundi, sur les plages ont été lancés par plusieurs associations pour faire avancer les choses. Les instigateurs de ce mouvement de désobéissance civique demandent aux personnes qui se joindront à eux de respecter les consignes de sécurité sanitaire : distance entre citoyens, port du masque…

erdeven plages

10 mai 2020

Saint-Brieuc - Parc éolien : le début du grand chantier

parc eolien st brieuc

Article de Laurent Marc

Ce n’est pas encore le début d’installation des 62 éoliennes offshore en baie de Saint-Brieuc, mais c’est malgré tout une phase active du chantier qui démarre à partir du 15 mai. Il s’agit du lancement des travaux de raccordement du système électrique.

En 2023, les pales de 62 éoliennes tourneront en baie de Saint-Brieuc. Le premier parc éolien offshore breton, porté par la société Ailes Marines, développera 495 MW. En amont, après des années d’instruction de dossiers, de concertation, de recours, d’études, de simulations, l’immense chantier entre désormais dans une phase très concrète.

À partir du vendredi 15 mai, vont débuter les études préalables aux travaux de raccordement des câbles électriques entre les éoliennes en mer et l’atterrage, plage de Caroual à Erquy. Une opération menée par RTE, l’opérateur qui, en quelque sorte, gère les autoroutes de l’électricité. « Nous transportons et exploitons les réseaux à haute et très haute tensions. C’est nous qui construisons les raccordements de tous les parcs éoliens en France », précise Carole Pitou-Agudo, déléguée régionale Ouest chez RTE. Charge, ensuite, aux distributeurs, de prendre le relais jusque chez les particuliers.

Deux câbles sous-marins sur 33 km

Concrètement, il s’agit de sonder les fonds marins sur les 33 km qui sépareront le parc éolien de la plage de Caroual. Bien entendu, une cartographie a déjà été dressée. Mais cette fois, il faut affiner le tracé, d’autant plus qu’il n’a rien de rectiligne. « L’enjeu, c’est d’enfouir à 1,50 mètres de profondeur deux câbles, deux liaisons marines jusqu’au continent, en minimisant l’impact sur l’environnement et les zones de pêche », assure Karine Lau-Bégue, pilote de ce projet de raccordement. À partir du 15 mai, il est donc question de préciser la nature des fonds marins et de repérer, éventuellement, la présence d’engins explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale.

Pour cela, quatre bateaux, au départ de Saint-Malo, pour les plus gros et probablement d’Erquy pour les autres, seront mobilisés pour cartographier et faire des carottages. « Nous n’allons pas bloquer les 33 km en même temps », rassure Karine Lau-Bégue. « En lien avec la préfecture maritime et sur les recommandations du comité local des pêches, nous avons découpé le secteur en quatorze zones. Et nous réalisons ces études en dehors de la période de pêche à la coquille Saint-Jacques ». Fin des sondages dans deux mois, si tout va bien.

Parallèlement, à partir du lundi 18 mai, sont programmés des travaux identiques mais sur la plage cette fois. Une bande de 60 mètres de large sera donc interdite au public. Si ce n’est pas terminé fin juin, ils pourront reprendre fin septembre, début octobre, histoire de ne pas empiéter sur la saison estivale. De quoi rassurer peut-être les élus d’Erquy qui ont fait part, dernièrement, de leurs inquiétudes à l’heure du déconfinement.

Un chantier à 259 M€

Le reste du calendrier prévoit, à partir du second semestre 2020, et pour deux ans de travaux, le raccordement terrestre de la plage à la station électrique d’Hénansal. Quant à l’enfouissement, ou ensouillage des deux câbles sous-marins, il devrait avoir lieu entre mai et décembre 2022. Coût total de ce gigantesque chantier : 259 M€.

9 mai 2020

BRETAGNE - Accès au littoral : le point département par département

Dès ce week-end, l’accès au littoral va être réglementé. Le décret annoncé va prévoir un principe d’interdiction aux plages et autoriser les préfets de chaque département à donner des dérogations aux communes. Les mêmes que pour les marchés de plein air. Voici la méthode, département par département.

Ille-et-Vilaine : « lundi matin les plages restent fermées »

La préfète d’Ille-et-Vilaine, Michèle Kirry, a quelque peu douché les espoirs des amateurs de plage les plus impatients, en indiquant, dès vendredi matin, que, dans son département, « les plages resteront fermées lundi ». Car il faudra, pour les maires, établir un cahier des charges strict, avec « des questions très pragmatiques » : sens d’entrée et de sortie de la plage, mobilisation de la police municipale s’il y en a une, fermeture des jeux d’enfants par des rubalises… « Les plages ne seront pas rouvertes avant qu’on ait effectué ce travail. Mais si on prend l’exemple des marchés, ça va très vite. Ça peut être en un jour ou deux », estime la préfète.

Finistère : dès lundi et pour les familles ?

« Et pourquoi pas dès lundi matin ? », interroge Pascal Lelarge. Pour le préfet du Finistère, rien ne s’oppose à ce que des maires du département décident d’ouvrir leur littoral au public (ainsi que la bande des 300 mètres côtiers sur laquelle ils ont aussi autorité), dès le 11 mai au matin. Mais cela à condition qu’ils rédigent leur propre cahier des charges et qu’ils puissent assumer la mise en œuvre de ces réouvertures.

Notamment sur trois points : d’abord le respect de l’environnement (de nombreuses espèces, d’oiseaux notamment, ont profité de la désertion des plages pour y nicher et s’y reproduire), ensuite le respect des normes sanitaires pour éviter un retour de bâton viral, et, enfin, le respect de l’ordre public. Et le préfet du Finistère ne voit pas « en quoi une famille pourrait ne pas laisser ses enfants faire des châteaux de sable, si leur plus proche voisin est à plusieurs mètres de distance sur une grande plage ventée ».

Morbihan : premières plages rouvertes à partir de mercredi

Comme son voisin finistérien, le préfet du Morbihan insiste sur une réouverture des plages respectueuse de l’environnement, des conditions sanitaires, et de l’ordre public. La méthode et le calendrier diffèrent un peu néanmoins. « Lundi soir, explique Patrice Faure, nous serons en réunion avec tous les maires, parlementaires, représentants d’EPCI, mais aussi le SDIS et des présidents d’associations pour régler l’intégralité des questions liées au retour vers le littoral et aux chemins côtiers. Ce qui me semble important, c’est d’harmoniser les règles au niveau départemental, pour qu’il n’y ait pas de concurrence entre les plages, qui créerait un afflux ici ou un reflux là ». Par ailleurs, le préfet attend aussi des communes qu’elles soient véritablement en mesure de faire respecter les règles qui seront décidées : « Il faut être sûr qu’elles auront, par exemple, moyen de faire respecter la distanciation physique des personnes », illustre-t-il. Premières ouvertures de plages possibles, « vraisemblablement » à partir de mercredi.

Côtes-d’Armor : attente d’un décret

Les plages seront toujours interdites, lundi, dans les Côtes-d’Armor. En ce premier jour de déconfinement, il sera donc hors de question de se précipiter sur le littoral avec sa serviette, son parasol et ses jeux de plage. Il faudra faire preuve d’un peu de patience car la préfecture, dit-elle, attend la parution du décret ministériel pour en savoir plus et disposer d’un cadre réglementaire pour prendre des mesures. Mesures dérogatoires qui pourraient s’apparenter, selon l’administration, à celles prises pour les marchés. En tout état de cause, si l’heure n’est pas à la précipitation, la préfecture confie qu’elle y travaille néanmoins par anticipation, en lien étroit avec les élus des communes du littoral.

erdeven plages

Publicité
8 mai 2020

Les maires bretons récupèrent leurs plages

bol air bretagne

Parmi les mesures précisées jeudi par le gouvernement, celle concernant l’accès aux plages était très attendue en Bretagne. « Le pack Breton a gagné », a déclaré Ronan Loas, le maire de Ploemeur. L’État a accepté de permettre la réouverture du littoral dans les communes qui le demanderont.

Solidarité coronavirus Bretagne

Groupes sur les réseaux sociaux, slogans partagés, questions à l’assemblée, courriers envoyés par dizaines… La pression exercée depuis plusieurs jours par un « pack breton » composé d’élus, de personnalités et de simples citoyens a payé. Le gouvernement a modifié sa position sur l’interdiction totale de l’accès au littoral à partir du 11 mai. « La règle générale, c’est la fermeture », a dit Christophe Castaner mais il sera possible d’avoir accès à ces sites « à la demande des maires sur autorisation du préfet » de chaque secteur concerné, a-t-il ajouté. Le ministre de l’Intérieur a bien laissé entendre que ce changement de cap opéré dans la stratégie de déconfinement était dû aux « nombreuses questions » remontées ces derniers jours aux oreilles du gouvernement.

« Une grande responsabilité »

Alors forcément, du côté des principaux acteurs de la mobilisation, on se félicite. Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, y voit « une victoire », heureux de constater que le Premier ministre « a tranché en sa faveur ». Michel Canévet, sénateur du Finistère, dont le groupe a déposé un amendement plage dynamique voté au Sénat mardi, se réjouit « que le gouvernement nous ait entendus ».

Ronan Loas, maire de Ploemeur, préfère saluer l’élan collectif de ce « pack breton » qui a « encore gagné ». « Tous les élus, toutes tendances confondues, ont poussé dans le même sens : maire, députés, sénateurs, sans oublier le président de la région », explique l’édile de la commune morbihannaise aux 12 km de plage. Mais qu’ont-ils gagné, au juste ? Les plages ne seront pas automatiquement ouvertes. Et certainement pas à la bronzette.

Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’ils souhaitaient. Ce qu’ils voulaient, c’était le droit de décider. « C’est une bonne nouvelle mais aussi, pour chacun d’entre-nous, une grande responsabilité », explique d’ailleurs le président du Conseil régional Loïg Chesnais-Girard. « À présent il faudra présenter au préfet des choses cohérentes », abonde un Ronan Loas confiant, qui n’envisage pas de réserver des secteurs du littoral à telle ou telle pratique. « Je ne vois pas les choses comme ça. Il y a des zones bien définies, où l’on trouve les conditions idéales pour pratiquer le surf, le paddle ou le kite-surf ou la randonnée. Et puis, un surfeur a peu de chance de croiser une personne qui pratique le longe côte. Je fais confiance aux usagers qui vont se réapproprier les plages. S’ils ne font pas preuve de civisme on reviendra sur nos décisions ».

« Jusqu’où pourrons-nous aller ? »

Loïc Mahé, maire de Pleubian (22), « attend de voir comment tout cela va s’organiser ». Il souhaite « l’ouverture des 15 km de côtes » de sa commune mais reconnaît que « la concertation n’est pas toujours très aisée avec les services de l’État qui nous imposent souvent beaucoup de choses ». « Jusqu’où pourrons nous aller ? s’interroge-t-il, on ne le sait pas encore ».

Roger Le Goff, maire de Fouesnant, l’une des stations balnéaires les plus réputées du Finistère, a déjà un plan, raisonnable, en tête. « Pour ma commune, je n’envisage pas une ouverture des plages avant le week-end de l’Ascension, du 21 au 25 mai. Par contre, les dunes communales seront ouvertes à la promenade de Beg-Meil à Mousterlin ainsi que les principaux sentiers de randonnée, qui sont en retrait de la plage ».

« Les serviettes et les parasols attendront »

Tous les maires que nous avons pu contacter à l’issue de la présentation du plan de déconfinement ont une idée assez précise de ce qu’ils souhaitent mettre en place. Souvent différente de celle du voisin. « Rien n’est imposé. À chaque maire de prendre sa décision et d’y réfléchir avec le préfet, se félicite le sénateur Michel Canévet. Cette possibilité de rouvrir le littoral est une très bonne nouvelle. Elle va permettre aux entreprises de la plaisance et des sports nautiques de se remettre vraiment au travail. Mais attention, se réapproprier la mer ne se fera pas de la même manière, qu’on soit sur les bords de la vaste baie d’Audierne et le long des plages urbaines ».

« La différenciation est un moyen de réussir ensemble et non un risque », assure Loïg Chenais-Girard. Un cadre légal un peu plus précis pourrait également venir faciliter et harmoniser le travail de collaboration des maires et des préfets. « J’ai cosigné avec une trentaine de sénateurs un nouveau courrier adressé à monsieur Castaner, annonce Jean-Luc Fichet, sénateur PS du Finistère. Il l’a reçu jeudi matin avant son allocution. J’attends maintenant que le décret tombe. On l’attend dans les heures à venir, pour permettre la mise en place du concept de plage dynamique. Les serviettes et les parasols attendront ».

7 mai 2020

Étel - Il y a 75 ans, la redditionde la poche de Lorient

etel20

Le 7 mai 1945 à 20 h 15, au Café Breton, le colonel Borst, de la Wehrmacht, signe au nom de l’Allemagne nazie la reddition de la poche de Lorient avec cessez-le-feu pour le 8 à 0 h GMT.

Engagées le 4 mai, les négociations préalables s’avèrent difficiles. Considérant ne pas avoir d’ordre de Berlin ni de Dönitz, et ne pas avoir été défaits sur le terrain opérationnel, les Allemands restent intransigeants. Néanmoins, l’après-midi du 7 mai, au café Le Carour, au Magouer, Borst retrouve le colonel Keating, représentant les Américains, et le colonel Joppé, l’armée française, pour une dernière négociation où Keating menace de bombardements massifs si les conditions ne sont pas acceptées. Le seul accord est de se retrouver le soir à Etel, déjà libérée.

Après s’être rendu à Lorient auprès du général Fahrmbacher, Borst revient et traverse à bord d’un bateau de la Croix-Rouge. Quai des Thoniers, il s’adresse en anglais à Keating et en français à Joppé pour dire que les conditions de la reddition sont acceptées.

Pose d’une plaque

Cette reddition fait qu’Etel commémore habituellement la fin de la Seconde Guerre mondiale le 7 mai et non le 8.

Ce 7 mai était prévue la pose d’une plaque à l’angle des rues de la Libération et du 8-Mai, face au Café Breton, pour honorer la mémoire de cinq combattants FFI tués le 23 août 1944 pour libérer Etel : Jean Aubert, d’Auray, Eugène Le Chevillé, de Ploemel, Alphonse Lamouric et Antoine Le Priellec, de Saint-Goustan, et Grégoire Guillevic, de Merlevenez. Par leurs recherches historiques, Georges Millarec et le comité de l’ANACR - Amis de la Résistance les ont sortis de l’oubli. La plaque sera posée lorsque les circonstances le permettront, mais Maryline Le Sauce, de l’ANACR, tenait à ce qu’en ce 7 mai, leur mémoire soit néanmoins évoquée.

6 mai 2020

Quiberon

quiberon

6 mai 2020

Côte sauvage - Presqu’île de Quiberon

Pim0052La maison en ruines sur la falaise de la Côte Sauvage de la Presqu'ile de Quiberon

 

5 mai 2020

Les plages peuvent-elles être rouvertes le 11 mai ?

plagz bretagne

La pression monte en Bretagne et sur tout le littoral français pour que l’accès aux plages soit autorisé dès le 11 mai, date de début déconfinement. Un amendement est présenté ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale.

Solidarité coronavirus Bretagne

Pourquoi l’accès aux plages a-t-il été interdit ?

Très vite après l’annonce du confinement le 16 mars, les maires et préfets ont pris des arrêtés interdisant l’accès aux plages. Le 19 mars, les quatre départements bretons avaient bouclé leur littoral aux promeneurs et pratiquants d’activités nautiques. Une interdiction d’accès aux plages et plans d’eau, sentiers côtiers et cales de mise à l’eau des bateaux prolongée jusqu’au 11 mai. La raison ? L’augmentation de la population présente sur le littoral et, selon le préfet du Morbihan, « la persistance de comportements irresponsables ». En cette période de confinement dû à la crise du coronavirus, les mesures prises par les mairies et préfectures accompagnent les injonctions gouvernementales à ne pas sortir de chez soi.

Ces règles permettent d’éviter la propagation du virus. Elles « permettent également de préserver les moyens de secours en mer pour les dédier plus spécifiquement à d’éventuelles interventions sanitaires liées à l’épidémie en cours », indiquait alors la Préfecture maritime de la Méditerranée.

Pourquoi l’interdiction est-elle prolongée jusqu’au 2 juin ?

Lors de la présentation de son plan de déconfinement le 28 avril, le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué : « Les plages, fermées depuis le début du confinement, resteront inaccessibles au public au moins jusqu’au 1er juin ». La députée finistérienne Graziella Melchior avance une explication : « Pourquoi nous demande-t-on de patienter jusqu’au 2 juin ? Parce que nous sommes dans un plan de déconfinement et qu’il faut être prudent face à un virus, le véritable ennemi, qui se déplacerait très vite à l’échelle nationale. Il faut avancer pas à pas. Ouvrir d’abord les écoles, les commerces, les parcs et jardins dans un rayon de circulation à l’échelle d’une commune ». De son côté, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, invité dimanche du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, a expliqué que « l’interdiction des plages ne vise pas à empêcher quatre personnes d’aller sur la plage, elle vise juste à empêcher que certains fassent 300 km pour aller sur les plages » et « l’attractivité des grands week-ends », alors que se profilent l’Ascension et le week-end de la Pentecôte.

Serait-il possible de rouvrir les plages le 11 mai ?

De nombreuses voix s’élèvent en Bretagne pour demander la réouverture des plages dès le début du déconfinement, le 11 mai. Pétitions, tribunes et prises de paroles se multiplient pour défendre le concept de « plage dynamique ». Mis en avant par les surfeurs, kite-surfeurs et plus généralement tous les acteurs du nautisme, ce principe prône une plage utilisée seulement comme un lieu de passage, ou un accès au plan d’eau. Durant une période qui serait définie par les autorités, la « plage dynamique » pourrait se différencier de la plage classique, souvent utilisée comme un lieu de présence statique, de rassemblement ou de bronzette. Les activités nautiques y seraient privilégiées. C’est ce que réclament plusieurs parlementaires dans un amendement (rejeté par le Sénat ce lundi), présenté ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale.

 

Publicité
Publicité